Je relaie
cet
appel
du réseau
Sortir du nucléaire
qui se
mobilise
en faveur des
enfants japonais.
Signez aujourd’hui la pétition
urgente pour refuser que les enfants japonais puissent être légalement exposés à des doses élevées de
radioactivité !
Merci de diffuser cet appel le plus largement possible.
En France comme en Allemagne, 20 mSv/an est le seuil maximal d’irradiation recommandé pour les
travailleurs du nucléaire. Au Japon, la loi sur les normes du travail interdit aux personnes de moins de 18 ans de travailler dans ces conditions. De plus, les nourrissons et les enfants sont
plus vulnérables aux radiations que les adultes.
Or, le 19 avril 2011, le gouvernement japonais a décidé de relever de 1 mSv/an à 20 mSv/an la
norme de radioprotection pour les écoles de la préfecture de Fukushima, où plusieurs réacteurs nucléaires sont en perdition depuis le 11 mars et relâchent de grandes quantités de radioactivité
dans l’environnement.
Permettre que des enfants soient exposés à de telles doses de rayonnements, très dangereuses
pour leur santé, est révoltant et inhumain. Nous condamnons fermement cette décision intolérable et en demandons instamment l’annulation immédiate.
Signez la pétition dès
maintenant en cliquant sur ce lien ou en le recopiant :
http://groupes.sortirdunucleaire.org/spip.php?page=petition-japon
Texte de la pétition qui sera adressée à M. Yasuo Saito, ambassadeur du Japon en
France :
Votre Excellence,
En France comme en Allemagne, 20 mSv/an est le
seuil maximal d'irradiation recommandé pour "les personnes affectées à des travaux sous rayonnements ionisants", c'est-à-dire pour les travailleurs du nucléaire. Au Japon, la loi sur les normes
du travail interdit aux personnes de moins de 18 ans de travailler dans ces conditions. De plus, les nourrissons et les enfants sont plus vulnérables que les adultes aux effets sanitaires
néfastes de la radioactivité.
Or, le 19 avril 2011, le gouvernement japonais a
décidé de relever de 1 mSv/an à 20 mSv/an la norme de radioprotection pour les écoles de la préfecture de Fukushima. Permettre que des enfants soient exposés à de telles doses de rayonnements est
révoltant et inhumain.
Nous condamnons fermement cette décision
intolérable. C’est pourquoi, M. Saito,nous demandons instamment l'annulation immédiate de cette décision du gouvernement nippon autorisant l’exposition des enfants japonais à des doses de
radioactivité pouvant atteindre 20 mSv/an.
Actuellement, 75 % des écoles élémentaires et
intermédiaires de la préfecture de Fukushima présentent des niveaux de contamination tels qu'elles relèvent de « zones de contrôle des rayonnements » (0,6 microSv/h ou plus).
Pire encore, 20 % des écoles relèvent de « zones individuelles contrôlées sur l'exposition » (2,3 microSv/h ou plus) et présentent une situation radiologique extrêmement
dangereuse.
Aucune dose de radioactivité n'est inoffensive.
La très officielle Commission Internationale de Protection Radiologique (CIPR) admet elle-même que « toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique ».
Les normes d'exposition ne correspondent en aucun cas à des seuils d'innocuité scientifiquement fondés ; elles définissent seulement des niveaux de « risque admissible ».
Admissible par qui ? Par ceux qui décrètent les normes, ou par ceux qui les subissent en pratique?
M. Saito, à ce jour, les nombreuses associations
japonaises * qui se sont élevées contre cette décision n'ont eu aucune réponse tangible à leurs questions : pourquoi, comment et par qui cette décision a-t-elle été prise?
Ces questions sont aussi posées par M. Toshisô
Kosako, qui a démissionné le 29 avril de son poste de conseiller spécial du Premier Ministre japonais en matière de protection contre la radioactivité. Lors d'une conférence de presse, le
professeur Kosako, en larmes, a déclaré qu' "il est tout à fait inacceptable d'appliquer une telle limite de dose à des enfants en bas âge, et à des élèves de classe primaires, et il est
urgent de revenir sur cette décision".
Votre Excellence, nous demandons
instamment que le gouvernement japonais annule immédiatement la décision autorisant l'exposition des enfants à des doses d'irradiation pouvant atteindre 20 mSv/an, et prenne au contraire toutes
les dispositions nécessaires pour les préserver de l'exposition à la radioactivité.
Nous demandons également que le
gouvernement japonais rende public sans délai le nom des experts qui ont avalisé cette décision inhumaine.
Votre Excellence, nous espérons que vous mettrez
tout en œuvre pour que votre gouvernement fasse droit aux demandes légitimes des associations japonaises * - des demandes qui sont aussi les nôtres. Nous vous prions de croire, M. Saito, à notre
haute considération, ainsi qu'à notre vigilance quant aux mesures prises par le gouvernement japonais pour protéger ses citoyens.
Nous adressons nos pensées solidaires et notre soutien au peuple japonais dans les terribles épreuves qu’il affronte aujourd’hui.
* Pétition lancée par les associations Green Action, Greenpeace Japan, Citizens' Nuclear Information Center, Citizens Against Fukushima Aging Nuclear Power Plants (Fukuro-no-Kai),
Osaka Citizens Against the Mihama, Oi, and Takahama Nuclear Power Plants (Mihama-no-Kai), Friends of the Earth Japan. Voir : http://fukushima.greenaction-japan.com/ et http://blog.canpan.info/foejapan/daily/201104/24. Voir aussi l'appel au secours lancé par le collectif japonais des Mères
réunies pour Sauver les Enfants des Radiations : http://mscr2011.jugem.jp/?eid=4.