L'explosion du bâtiment du réacteur n°3, survenue le 14 mars, reste encore un mystère. Pour autant, les experts en énergie nucléaire sans langue de bois s'accordent à reconnaître, non pas une explosion due à l'hydrogène, mais une explosion nucléaire. Christopher Busby, scientifique britannique, fait le même diagnostic qu'Arnie Gundersen. Cette petite vidéo de 2min49, créée par GoddarsJournal, reprend cette théorie et explique de manière très claire le déroulement de l'explosion.
Lien vers la vidéo
http://www.youtube.com/watch?v=1Q3ljfLvHww
In order to better follow this video, I propose a transcript of the English text and French translations.
Pour mieux suivre cette vidéo, je propose une retranscription du texte en anglais et une traduction en français.
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While officials claim that both blasts were hydrogen explosions, professor Christopher Busby, a nuclear energy expert complains that the blast at Fukushima Daiichi unit 3 may have been a nuclear fission criticality.
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Indeed it's plain to see that the explosion of unit 3 differs significantly from the explosion at unit 1. Not just in terms of magnitude, but a whole spectrum of features. 0:30
In this video, we'll examine some of those features.
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Unit 3 building initially implodes and from its first seconds its blast differs from unit 1's.
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Its first smoke is pitch black and while the force of unit's one blast is almost entirely lateral, the forces from unit 3 are almost entirely straight upward, carrying massive debris five times the height of the building.
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Indicative of extreme temperatures, an apparent ring of vortex forms immediately unconstrained lateral smoke projection.
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Fire appears to be sucked up and into the vortex. Ring vortices are classic features of nuclear explosions.
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Indeed a classical mushroom cloud cap eventually blooms from the blast invariably driven by the same thermal forces.
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For context let's compare the Fukushima fission reactor blast with a known test of a nuclear fission weapon.
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The classic thermally driven downward rotation of mushroom cloud caps is equally apparent in both cases.
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While all nuclear explosions have these thermally driven characteristics, not all explosions with these characteristics are nuclear.
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So while the visual evidences may be consistent with Busby's speculation, it is not perfect proof that unit 3's blast was really a fission criticality explosion.
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Such proof could come from isotope ratio data that TEPCO has yet to release.
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But one has to wonder what are the odds that such a massive explosion with distinct nuclear fission characteristics arises from a nuclear fission power plant and isn't a nuclear fission event.
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Bien que les responsables affirment que les deux explosions ont été des explosions d'hydrogène, le professeur Christopher Busby, un expert en énergie nucléaire le conteste : l'explosion de l’unité 3 à Fukushima Daiichi peut avoir été due à une criticité de fission nucléaire.
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En effet il est aisé de voir que l'explosion de l'unité 3 diffère de manière significative de l'explosion de l'unité 1. Pas seulement en termes de grandeur, mais aussi avec tout un éventail de caractéristiques.
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Dans cette vidéo, nous allons examiner certaines de ces caractéristiques.
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Tout d’abord, le bâtiment de l’unité 3 implose et le souffle de ces premières secondes diffère de celui de l'unité 1.
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Sa première fumée est noire comme la poix, et alors que la force du souffle de l’unité 1 est presque entièrement latérale, les forces provenant de l'unité 3 sont presque entièrement dirigées vers le haut, transportant des débris massifs jusqu’à cinq fois la hauteur du bâtiment.
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Révélateur de températures extrêmes, un anneau apparent de vortex forme immédiatement et sans contrainte une projection latérale de fumée.
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Le feu semble être aspiré dans le tourbillon. Les tourbillons annulaires sont des caractéristiques classiques des explosions nucléaires.
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En effet, le sommet du nuage classique en forme de champignon se forme invariablement à partir du souffle entrainé par les mêmes forces thermiques.
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Pour exemple, nous allons comparer l'explosion du réacteur de Fukushima avec un essai connu d'une arme à fission nucléaire.
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La rotation classique entrainée thermiquement vers le bas des sommets de champignon est apparente de la même manière dans les deux cas.
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Bien que toutes les explosions nucléaires aient ces poussées thermiques caractéristiques, toutes les explosions avec ces particularités ne sont pas nucléaires. 2 :13
Ainsi, alors que les évidences visuelles peuvent être en accord avec la spéculation de Busby, cela ne constitue pas une preuve parfaite que l’explosion de l'unité 3 était vraiment une explosion de criticité de fission.
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Cette preuve pourrait venir à partir des données de rapport isotopique que TEPCO n'a pas encore publiées.
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Mais on peut se demander quelles sont les chances qu'une telle explosion massive, avec des caractéristiques distinctes de fission nucléaire, provienne d'une centrale nucléaire et ne soit pas un accident de criticité.
Qu’est-ce qu’un accident de criticité ?
Un accident de criticité désigne un accident nucléaire provoqué par une réaction nucléaire en chaîne involontaire et incontrôlée dans un combustible nucléaire fissile comme l'uranium ou le plutonium. Cet événement nécessite à minima une masse critique de matière nucléaire. Le combustible est alors le siège d'une réaction en chaîne au cours de laquelle se produit un grand nombre de fissions en un court laps de temps. Il se dégage alors une quantité dangereuse de rayonnement ionisant, sous forme de neutrons et de rayons X ou gamma. Normalement, un accident de criticité ne provoque pas d’explosion nucléaire.
Source wikipédia