Oui, ça fait plus de 11 millions de litres d'eau radioactive que l'entreprise TEPCO largue dans le Pacifique. Quel taux de radioactivité ? On ne le sait pas. "Faiblement radioactif" dit TEPCO.
On gère comme on peut une crise qui s'éternise. Il faut faire de la place à de l'eau hautement radioactive qui ne doit pas aller dans la mer. Mais que fera-t-on quand les réservoirs seront à
nouveau pleins ?
"Les moutons enragés", un site sympa qui aiguise la critique :
Greenpeace a envoyé une équipe d’experts en radioprotection dans la zone de la centrale de Fukushima. Jan Vande Putte , et son équipe font des mesures à 35 km en moyenne de la centrale, hors zone
d'évacuation.
Avec cette radioactivité qui s'échappe en continu de la centrale de Fukushima, il est urgent que l'on nous informe réellement de la situation de cette pollution
mondiale.
Un moyen d'agir : la pétition.
C'est la CRIIRAD, laboratoire indépendant, qui lance cet appel justifié au monde entier :
L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) effectue des recherches et des expertises sur les risques liés à la radioactivité. C'est un organisme officiel.
Après l'accident de Tchernobyl en 1986, devant l'insuffisance des services de l'état français, une association a créé un laboratoire indépendant, la CRIIRAD (Commission de
Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité)
D'après les données de TEPCO, l'entreprise japonaise qui gère la centrale de Fukushima, la radioactivité en mer a fortement augmenté. La dernière mesure communiquée date de jeudi 31 mars : le
taux est 4385 fois plus élevé que la normale.
Sources : tous les sites d'information ont relayé cette info de TEPCO (Tokyo Electric Power Company), j'ai constitué ce graphique avec les chiffres fournis.
Dossier sur le rejet des eaux contaminées dans le Pacifique
« Fukushima - Rejets dans le Pacifique : clarification et mise en perspective »
Une analyse critique des données concernant les rejets des eaux radioactives de la centrale de Fukushima Daiichi initiés en août 2023, dossier réalisé par la CRIIRAD qui tente de répondre à ces questions : Quels sont les principaux défis auquel est confronté l’exploitant de la centrale ? Quels sont les éléments radioactifs rejetés dans le Pacifique ? Les produits issus de la pêche sont-ils contaminés ? Est-il légitime de banaliser le rejet d’éléments radioactifs, notamment du tritium, dans le milieu aquatique ? Qu’en est-t-il en France ?
« Sans le web, mémoire vive de notre monde, sans ces citoyens qui n’attendent pas des anniversaires, de tristes anniversaires, pour se préoccuper du sort des réfugiés de Fukushima, eh bien le message poignant de Monsieur Idogawa (maire de Futuba) n’aurait strictement aucun écho. » (Guy Birenbaum, Europe 1, 1er mars 2013)