
Le Samedi 15 octobre 2011 sera une
journée de manifestations antinucléaires partout en France (et au Québec*). Voyez dans la liste ci-dessous où vous pouvez rejoindre une manifestation.
Après Fukushima, si vous n’êtes pas encore convaincu que l’énergie nucléaire peut apporter l’enfer chez vous, c’est que vous ne vous êtes encore pas assez informé. Je vous suggère alors de lire l’excellent dossier du Canard enchaîné « Nucléaire, c’est par où la sortie ? Le grand débat après Fukushima » (100 pages - 5,35€)
.
Les rassemblements et manifestations auront lieu à Dunkerque, Rennes, Bordeaux, Toulouse, Le Bugey (St-Vulbas), Avignon et Strasbourg.
Source : http://groupes.sortirdunucleaire.org/Manifestations-interregionales
Afin d’assurer une unité visuelle aux manifestations, vous êtes invités à vous habiller de rouge et de jaune.
En jaune et rouge
Couleurs du soleil au zénith ou à l’horizon
Couleurs de notre soleil tout sourire, il a bien raison
Venez manifester en jaune
Venez manifester en rouge
Pour une fois le noir du goudron
Tranchera de la plus belle façon
DUNKERQUE
Rassemblement à 15h place Jean Bart, pour demander la fermeture de la centrale de Gravelines.
Départ groupé en train depuis Arras : Distribution du tract régional à 11H30 devant la gare d’Arras suivi d’un départ par TER à 12H20 pour une arrivée à Dunkerque à 14H06.
Départ groupé en train depuis Lille : Distribution du tract régional à 12h00 devant la gare de Lille suivi d’un départ par TER à 12H41.
Contact
Mireille Havez eda.mireille@wanadoo.fr
Paulo-Serge Lopes paulosergelopes@gmail.com
Départ de la gare Bailleul : RDV 13h45 train à 14h03.
Départ de la gare d’Hazebrouck : RDV 14h train à 14h24.
RENNES
Rendez-vous mail Mitterrand - à partir de 12h restauration, buvette, stands, musique et prise de parole - départ 14h15
Contact : coordination-antinucleaire-ouest@laposte.net
Plus d’infos :
http://www.sdn-rennes.org/index.php/page-web-coordination-ouest
NORMANDIE :
Cherbourg/Valognes/Carentan/St Lo (bus), contact : coord.antinuke.reg@gmail.com
Coutances/Granville : (covoiturage et/ou bus), contact : coord.antinuke.reg@gmail.com
Sourdeval/Mortain/Saint Hilaire. : Le bus partira à 10h00, arrêt à Mortain à 10h15, à St Hilaire vers 10h45. Contact : lebobar@orange.fr
Percy / Villedieu : contact Olivier Delafosse : olivier.delafosse@me.com
Alençon : Rendez-vous pour du co-voiturage à 10 heures précises place Foch (place de la Mairie)
Contact : Alain Bertin, Collectif 61 "Sortir du Nucléaire" 21, rue d’Argentan 61000 Alençon 02.33.26.76.32alain.bertin@voila.fr
Caen : Rdv à 9h30 parking de la piscine municipale (Bd Albert Sorel, face lycée Malherbe).
Retour sur Caen vers 21h.
Tarifs : 14€ tarif normal, 7€ petits budgets.
Envoyer chèque et contact mail et/ou tél. à et à l’ordre de :
Samuel VEROVE
13, place saint gilles
14000 CAEN
contact tél. : 06.12.81.03.25 - courriel : samuel_verove@yahoo.fr.
En préparation au départ de Rouen : contact bientôt disponible
Athis/ Flers/ Domfront : Athis 9h15 / Flers 9h30 / Domfront 10h (places à 10€ / 5€ pour faibles revenus) _ Inscriptions au 02 33 36 06 85 ou chantalfiol@gmail.com ou au 02 33 96 07 31 ou collectifcitoyennormand@laposte.net
BRETAGNE :
Vannes/Lorient : contacter Stop Nucléaire 56, stop-nucleaire56@laposte.net
Nantes et Redon : contacter Damien au 06 30 21 32 63 ; sdnlv@sfr.fr
Saint-Nazaire : Départ à 12 heures, parking du Théâtre (gratuit), près de la Base sous-marine,
Retour vers 20 heures (soit un départ de Rennes à 18 h 30).
Prix du transport par personne : 12 euros (tarif réduit à 6 euros en cas de difficultés financières).
Pré-inscription par mail à estuaire.stop-nucleaire@du-libre.org, ou par téléphone à Augustin Grosdoy (06 86 00 12 37).
Lannion :
Covoiturage ou bus en fonction du nombre, prendre contact à : sdn-tregor@laposte.net
St Brieuc : Covoiturage ou bus en fonction du nombre, prendre contact au 02 96 62 06 40
Paimpol : Covoiturage ou car selon nombre : contacter J.C.Camille au 02 96 20 85
11 ou cepaimpol@orange.fr
Quimper : Car (arrêt possible à Quimperlé), départ 9h parking salle omnisports Michel Gloaguen à Quimper (impasse
de l’Odet à coté de la maison des associations, derrière la gare SNCF)
Prix 15 euros (tarif réduit pour petits budgets)
Réservations au 02 98 55 63 76 / 06 84 14 58 87
Courriel : sortirdunucleairecornouaille@yahoo.fr , site :
http://www.sortirdunucleairecornouaille.org/
Brest : Départ en car à 9H00 à la gare routière, retour vers 21H00, arrêt possible sur Morlaix
Participation car : 15 euros
Contact : Christian Bucher - 06 18 85 13 16
PAYS DE LA LOIRE :
Nantes : La Coordination antinucléaire de la région nantaise organise un départ de car. Contact :
Tel : 06 70 11 77 27 , Courriel : coordarn@laposte.netTarif plein : 10 euros, tarif solidaire : 5 euros. RDV Nantes Le Cardo :
11H45. RDV Nozay place de l’église : 12H15.
La Roche sur Yon : Contact : Tony RAFFIN ( assoc le CRIN ) via le.crin@laposte.fr ou 06 87 99 29 00.
Angers : Départ 10h00 place LaRocheFoucault, Retour 21h Tarifs A/R : 12€ (plein tarif) , 6€ (petit budget) Inscription bus : 06 17 74 36 13
Laval : Une marche est prévue, départ le mercredi précédent. contacts Mayenne : Dominique SARCHER 02.43.04.87.08 et Hervé EON 06.81.10.81.76, Ille et Vilaine : Françoise RUBION 06 86 41 37 81
SARTHE :
Château du Loir : Départ place de la Mairie à 9h, retour 21h
La Flèche : Départ place de La Libération à 10h, retour 20h
Le Mans : Départ quai Louis Blanc (au bas du tunnel) à 9h30, retour 21h
Inscription sur " sortirdunucleaire72@orange.fr" chèques à l’ordre de " sortir du nucléaire 72" à envoyer à : Martial Chateau, La Doultière 72200 La Flèche tel 0243947288
Prix du déplacement : 15€ ; (10€ pour les faibles revenus et les adhérents de Sortir du Nucléaire 72), 5€ pour les enfants
Pour ceux qui ne pourraient venir les dons de soutien nous permettront de couvrir les frais des bus.
MAYENNE (cars) :
Larchamp / Montaudin / Gorron / Landivy, contact : 02 43 05 30 31 / 02 43 05 69 44
Ernée, contact : 02 43 05 26 33
Pays de Loiron, contact : 09 61 54 35 97
Laval, contact 06 20 83 73 68
Mayenne, contact : 02 43 04 47 74
Chailland / Andouillé /La Baconnière, contacts : 02 43 02 65 12 / 02 43 02 69 46 / 02 43 02 67 63
Bais, contact : 02 43 37 93 40
Sainte-Suzanne, contact : 06 37 64 55 39
Craon / Cossé, contacts : 02 43 12 21 56 / 02 43 01 00 80
Château-Gontier / Longuefuye, contact : 06 86 58 63 19
Par ailleurs, une marche est prévue à partir de LAVAL :
contacts Mayenne : Dominique SARCHER 02.43.04.87.08 et Hervé EON 06.81.10.81.76, Ille et Vilaine : Françoise RUBION 06 86 41 37 81
PARIS :
Départ place de la république à 7h15 - tarif 30 €
contact et inscription : Simone Fest simfest@hotmail.fr
CENTRE :
Blois : Départ le samedi matin vers 8h et retour vers 22h.(bus ou co-voiturage selon inscriptions).
Contact : sdn41@free.fr(merci de s’inscrire pour le bus avant le 20 septembre, paf à prévoir de 20 à 25
€)
Tours : départ à 9 heures, retour vers 22 heures ; tarifs : normal, 25 € , réduit (précaires, enfants, etc.) 15
€.
Contact : philippe.gardelle@orange.fr
Pour s’inscrire en tant que bénévoles pour aider à l’installation, 2 possibilités :
STRASBOURG
Rassemblement sur le parvis de la cathédrale de Strasbourg à 14h30 où un grand "trèfle humain" visible du haut de la cathédrale sera formé. Puis manifestation jusqu’à la place Kléber.
CSFR 68 : csfr68@gmail.com
Stop Fessenheim : stopfessenheim@yahoo.fr
Stop Transports - Halte au Nucléaire : stthn@free.fr-
Alsace Nature : siegeregion@alsacenature.org
Vosges Antinucléaire : steph165@gmail.com
Contact :
Rémi Verdet 06 13 36 71 89
Infos sur les départs groupés à venir
Parallèlement à l’appel national, une action aura lieu à Ligny en Barrois (55) > Plus d’infos
TOULOUSE
SORTONS D’URGENCE DU NUCLEAIRE CIVIL ET MILITAIRE - RDV Place Arnaud Bernard - départ 14 h
A l’initiative de la Coordination Régionale Anti-Nucléaire du Sud Ouest
(Premiers signataires : Alliance écologiste indépendante Midi-Pyrénées, Amis de la Terre Midi-Pyrénées, Attac Toulouse, CANT (Collectif Anti Nucléaire Toulousain), Europe Écologie-Les Verts
(Toulouse, 82), Greenpeace Toulouse, NPA 31, Sortir du Nucléaire (national, 46, 81, 82), Stop Nucléaire 31 l’Antidette, Partit Occitan, Solidaires 31, Vivre sans le Danger Nucléaire de Golfech,
UCJS31 (Urgence Climatique-Justice Sociale), ACDN (Action des Citoyens pour le Désarmement Nucléaire)...)
Venez tous avec votre créativité, donner du relief à cette manif !
Contact : Daniel Roussée daniel.roussee@wanadoo.fr - 06.61.97.83.28.
Départ groupé d’Agen (47) : bus ou covoiturage, contacter Benoît 06 07 88 61 43
Départ de Villefranche de Rouergue à 12h précises avec covoiturage organisé par SERENES SEREINES. Rendez- vous place Fontange autour de nos banderoles : "Soyons modernes, sortons du nucléaire" ou "Le nucléaire tue l’avenir".
Départ 8h45 place du foirail à Mende.
Arrêts possible à Balsièges, Chanac, Les Ajustons, la Canourgue, Séverac (vers 9h45-10h) et Rodez (vers 10h30-11h).
Arrivée à Toulouse à 13h30
Retour à Mende à 23h au plus tard
Tarif :15 € minimum par personne. + contribution volontaire en fonction des revenus de chacun (tarif réduit de 5€ possible)
INSCRIPTION OBLIGATOIRE
Le tarif annoncé ci-dessus ne couvre pas le prix de l’autocar. Beaucoup d’entre vous sont solidaires de ce mouvement mais ne peuvent pas venir à Toulouse. Un moyen simple de participer est d’envoyer un chèque comme contribution au déplacement.
Les chèques sont à établir à l’ordre de l’ALEPE, membre du réseau Sortir du Nucléaire et à envoyer à Claude Lhuillier Montialoux 48000 Saint-Bauzile.
Contacts :
Claude Lhuillier : 04 66 47 03 10
Xavier Pedel : 04 66 65 04 03 / 06 70 64 95 20
BORDEAUX
Départ 14h Place Pey-Berland (mairie de Bordeaux)
Parcours : rue des Frères Bonie, Cours d’Albret , place Gambetta, Clémenceau, allées de Tourny, Grand théâtre, rue Esprit des lois, miroir d’eau sur les quais,
Alsace Lorraine, Pey Berland.
Plusieurs interventions, prises de paroles et animations sont prévues tout au long du parcours, ainsi que 5 mn de vacarme ! (Apportez des casseroles, crécelles, tambours, etc.)
Prévoyez votre pique-nique, votre attirail de manifestant, votre bonne humeur !
https://www.facebook.com/event.php?eid=271190036242804
Contacts :
TCHERNOBLAYE tchernoblaye@free.fr
Coordination Sud-ouest
Monique Guittenit moniqueguittenit47@orange.fr
Départ groupé d’Agen (47) : bus ou covoiturage, contacter Monique 05 53 95 02 92
Départ groupé de Niort (79) en milieu de matinée : Réservez dès maintenant vos places.
Bressuire - Départ 8h30 - place St-Jacques
Parthenay - Départ 9h15 - place du Drapeau
Niort - Départ 10h10 - parking du Collège Pierre et Marie Curie, (rue du Maréchal Leclerc, dir. Parthenay)
Coût : 10€ place adulte, 0€ enfants et personnes aux faibles revenus (une souscription volontaire plus élevée peut être faite, avec déduction des impôts ex. 30€ avec déduction = 10€ pour le
voyage)
S’inscrire sur le site du collectif Sortir du
nucléaire 79.
Départ de Poitiers, 8h30 parking du Lycée du Bois d’Amour
3 euros pour les étudiants et les chômeurs, 10 euros pour les autres
Pour nous contacter et s’inscrire : antinuc86@gmail.com Thierry 06 40 14 01 81
Parallèlement à l’appel national, une action aura lieu à Périgueux (24) > Plus d’infos
BUGEY
RDV à 13h30 à Saint-Vulbas (centrale du Bugey)
Plus d’infos, tracts affiches... sur http://stop-bugey.org/
Contacts :
Xavier Lurthy : xlurthy@free.fr
Joel Guerry : jguerry51@orange.fr
Appel à volontaires :
Nous recherchons des volontaires pour aider à tenir et gérer la buvette, le stand SDN-BUGEY (vente de livres, revues et accessoires...), gonfler et attacher les ballons, flécher, orienter, etc.
Que celles ou ceux qui auront la gentillesse de proposer leurs services, pour l’avant, le pendant ou l’après, se manifestent à l’avance (contact : georges.david@laposte.net), ou se présentent vers 10h30 le jour "J", sur le lieu de départ, à la camionnette de la coordination STOP-BUGEY.
Programme détaillé de la journée
Covoiturage au départ de Mornant (69440), RDV 12h30 devant le cinéma
Contact : Bernard Déplaude : 0628044339
Départs en cars prévus de Chambéry : Lieu de départ : a priori gare routière de Chambéry
Horaires aller : départ de Chambéry 11h30, arrivée à St Vulbas 13h15
Horaires retour, départ de St Vulbas à 18h, arrivée à Chambéry 19h45
Coût : environ 10 € Aller/Retour (tarif réduit possible pour les personnes ayant des difficultés). Prévoir un casse-croûte. _ Merci d’envoyer un chèque de réservation à "SDN 73 - Maison des
Associations - 67 rue Saint François de Sales - 73000 Chambéry (chèque à l’ordre de SDN73).
Genève : Départ en car organisé par Contratom A 11h à la place Neuve (visualiser le lieu sur Google maps) S’annoncer auparavant par téléphone ou email indiqué sur http://www.contratom.ch
Genève est à 70km de la centrale du Bugey, sous son vent d’ouest dominant : vu l’expérience de Fukushima, Genève est touchée de plein fouet. départ groupé à partir de St Foy l’Argentière le samedi 15 octobre à 10h. De retour le soir vers 20h.
Départ groupé à partir de Ste Foy l’Argentière à 10h. De retour le soir vers 20h.
Nous pourrons remplir 2 transporteurs de 9 places. IMPORTANT : Il est nécessaire de vous inscrire en répondant à :thierry.manceau@laposte.net ou téléphoner au 04 74 70 18 71 avant le 9 octobre
Lyon
Départ de Lyon en car et covoiturage.
12h15 Double Mixe, La Doua à Villeurbanne (Tram T1)
Inscription : rhone@eelv.fr
06 60 36 25 50
Départ groupé à vélo : Rendez-vous gare de Lyon Part-Dieu, sortie Alpes (anciennement
Villette), avec départ à 10h précises. Trajet de 40km environ jusqu’à Saint-Vulbas/Le Bugey. Le trajet retour n’est pas assuré en groupe et pour le trajet aller, il s’agit d’un rassemblement
informel de participants autoresponsables.
Pas d’inscription nécessaire, mais si vous avez des questions, vous pouvez contacter Sylvie : info@sb-traductions.com
Lons-le-Saunier
Le collectif pour un avenir sans nucléaire lédonien souhaite organiser un départ depuis Lons le
Saunier en bus, pour se rendre en nombre à la manifestation pour la fermeture de la centrale nucléaire du Bugey du 15 octobre .
Nous avons la possibilité de réserver un bus de 56 places pour 555€ soit 10 euros par personne, en dessous de 40 personnes (14 €/personne). Faute de participants en nombre suffisant, le bus sera
remplacé par du covoiturage.
Départ et retour : Place de la Liberté à Lons-le-Saunier Horaires définis ultérieurement.
Pour finaliser la réservation nous souhaitons avoir une estimation des personnes intéressées.
Merci donc de vous signaler à Da Rocha Julien darocha.julien@gmail.com ou au 06-17-09-47-60 avant mercredi 28
septembre.
Macon
Départ 10h30 retour à 18h. Afin de simplifier la gestion des inscriptions, nous avons fait le
choix d’informatiser la procédure. Il vous est donc possible de réserver en ligne une place en bus pour ce rassemblement au prix de 12 euros l’aller-retour en cliquant sur le lien suivant
: http://fr.amiando.com/manif_nuke_bugey_15102011.html
Pour celles et ceux qui auraient des difficultés à payer cette somme,
il est toujours possible de revoir à la baisse le prix des places. En cas de besoin merci de contacter le 06.06.88.52.66.
Grenoble
Lieu de départ : place de Verdun à Grenoble
Heure de départ aller : 11h
Horaires de retour : départ de St Vulbas à 17h, arrivée à Grenoble 19h
Coût du transport : 10 euros aller/retour (tarif réduit possible pour les personnes ayant des difficultés).
Prévoir un casse-croûte.
Si vous souhaitez confirmer votre inscription pour le voyage en car, merci d’envoyer un chèque de réservation à "Europe Ecologie les Verts 10, rue Marx Dormoy 38000 Grenoble (tél 09 71 49 91
52) à l’ordre de EELV 38.
Valence
Départ de Valence : place de Dunkerque à 10 h
Arrêt à Tain ( sortie autoroute ) pour prendre quelques personnes
57 places ( actuellement 44 inscrits ) pour 565 euros
Arrivée vers 12 h
Pique nique sur place
Discussions avec les différents groupes ( en particulier : sur la chaine humaine , sur la constitution d’un groupe "fermeture Tricastin" )
Retour à 17 h
Contacts : Pierric ( 06 28 34 73 32 ) , ou Dominique ( 06 72 07 76 42 ) , ou Christine ( 06 08 40 33 09 )
Aix
Pour ceux que ça intéresserait coviturage Aix-Chambéry pour prendre le car à Chambéry :
Un départ en covoiturant prévu depuis Aix rendez-vous 10h45, parking en face du cinéma les Toiles du lac.
Pour ceux qui le souhaitent départ possible en train : 10h26 à Aix, arrivée 10h37 à Chambéry. Merci de nous signaler si vous souhaitez vous joindre à nous. amisdelaterre73@yahoo.fr
Cuiseaux : rendez-vous pour le départ en co-voiturage à la bretelle autoroutière A39 de CUISEAUX/SAGY à 12h30
précises.
Contact : Marie-Claude Colin Cordier (Porte-parole départemental EELV 71) colin.cordier@wanadoo.fr
AVIGNON
CHAINE HUMAINE à 15H
RDV devant la Gare SNCF Avignon centre
Contact :
Jean-Pierre Cervantes (Président de CREAVIGNON)
contact@creavignon.fr
http://creavignon.ning.com
http://creavignon.fr
Tel : 06 88 88 86 01
Co-voiturage au départ de l’Aveyron
Le collectif sud-aveyronnais organise des covoiturages : à Millau, rendez-vous à 11h30 au parking de la Grave, à Saint-Affrique , rendez-vous à 11h 15 à la gare routière et à La Cavalerie, devant
la casse de l’A75 à 12 heures. contact : collectif.sortirdunucleaire@laposte.net
Parallèlement à l’appel national, un rassemblement aura lieu à Toulon à 14h (plus d’infos) et à Nice à 10h (plus d’infos).
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(*) Mise à jour du 13.10.11
QUEBEC
Manifestation antinucléaire à la centrale de Gentilly-2
Samedi 15 octobre 2011 de 9:00 à 18:00
Lieu : autour des roulottes d'Hydro-Québec, où se prépare la reconstruction de la centrale.
Rendez-vous a l'auberge Godefroy 17575 boulevard Becancour, Bécancour
A.M. : à partir de 9 heures : matinée de conférence sur les dernières nouvelles concernant le projet de reconstruction de Gentilly-2 et autres dossiers (les correspondances avec le CCSN, les mines d'uranium, le transport des déchets radioactifs ,le projet Darlington, l'après Fukushima, etc.) à l’auberge Godefroy (à côté du pont Laviollette et des roulottes d'Hydro-Québec)
P.M. : manifestation pacifiste autour du site d'Hydro-Québec et possibilité d'un pow-wow amérindien (à confirmer)
Source et contact : http://www.facebook.com/event.php?eid=126795334087978
Bizarrement, le monde continue à ignorer les coriums de Fuklushima. Le mot corium reste tabou, certains préférant même parler de cœurs fondus plutôt que d’utiliser le mot interdit. Le monde nucléaire n’est pas loin de réécrire l’histoire…
Non seulement les coriums n’existeraient pas, mais l’explosion qui avait été entendue dans le bâtiment de l’unité 2 serait aujourd’hui remise en cause par Tepco. On trouve du plutonium jusqu’à des dizaines de kilomètres de la centrale, mais finalement on décide de ne plus le rechercher. Une manière aussi d’effacer sa présence, et de ne plus parler de tout ce qu’a produit la catastrophe de Fukushima.
Pour autant, cela ne doit pas nous empêcher de revenir sur les combustibles qui étaient présents au moment de l’accident. On est toujours en droit de se demander quelle est leur quantité et de quoi ils sont composés. Et en particulier le chargement du cœur n°3, formé en partie de MOX, ce combustible fabriqué en France constitué d’un mélange d’oxydes d’uranium et de plutonium.
Chargement de MOX français en 2009 à Cherbrourg (source Le Monde)
1. La question du MOX
Selon l’excellent article d’Andrea Fradin « [Révélations] Areva au cœur du réacteur de Fukushima », un porte-parole d’Areva confirmait en mars l’implication de l’entreprise française dans la centrale de Fukushima, indiquant que “le réacteur 3 fonctionnait avec 30% de MOX” (1).
Or, si l’on s’en tient aux données brutes fournies par Tepco sur les combustibles de la centrale accidentée, il y avait, au moment du séisme du 11 mars 2011, 548 assemblages dans le cœur du réacteur 3. Et 30% de 548, cela fait 164 assemblages de MOX.
Pourtant, d’après Bertrand Barré, conseiller scientifique d’Areva, « le réacteur 3 de la centrale de Fukushima ne contient que 32 assemblages de MOX ».
Tout d’abord, le terme « que » est malheureux dans le contexte de la catastrophe actuelle, vis-à-vis de toutes les personnes contaminées actuellement au Japon. Car 32 assemblages d’environ 172 kg, ça fait tout de même 5,5 tonnes du combustible le plus dangereux de la planète, car contenant plus de 300 kg de plutonium. Sa toxicité est extrême, puisque sa dose létale est de l'ordre du microgramme. 300 kg équivaut donc à 300 milliards de doses mortelles.
Mais 164 assemblages, c’est une autre mesure, ça correspond à 28 tonnes de MOX, contenant près de 1700 kilogrammes de plutonium !
Alors qui dit vrai ? Areva pris de court interrogé par OWNI le lendemain de la catastrophe ou Areva à tête reposée qui ne peut pas dire autre chose parce que c’est la quantité maximale pour laquelle le réacteur 3 de Fukushima Daiichi est homologué auprès de l'AIEA ?
On peut aussi poser cette question autrement : qui dit faux ? L’article d’OWNI ou le conseiller scientifique d’Areva ?
Caisson de transport pour MOX (document Areva)
Quant aux proportions exactes du plutonium dans le MOX utilisé à Fukushima Daiichi, rien n’est clair. Areva elle-même sème le trouble et, sous couvert de transparence, laisse paraître au contraire de grandes incertitudes : « Sa seule différence avec le combustible nucléaire de base, fabriqué uniquement avec de l'uranium et appelé combustible UO2, réside dans le fait que le combustible MOX contient une faible proportion de plutonium mélangé avec de l'uranium (MOX signifie Mélange d'OXydes d'uranium et de plutonium). La proportion de plutonium varie selon le type de combustible : elle est généralement comprise entre 5 et 10 %. » (lien)
« Constitution d’un mélange primaire, à partir de poudres d'oxyde de plutonium, d'oxyde d'uranium appauvri et de "chamotte" obtenue à partir de pastilles de rebut. De l’uranium appauvri est ajouté à ce mélange primaire afin d'obtenir la teneur précise requise par les clients. Ce mélange final est appelé mélange secondaire. La teneur en plutonium de l'assemblage combustible - peut varier de 3 à 12% - en fonction des spécifications du Client.» (lien)
Dans les deux citations, bien qu’Areva ne soit pas d’accord avec lui-même, il s’agit bien d’un mélange d’oxydes, et la moyenne du taux de plutonium est 7,5 %. Mais l’IRSN donne encore une autre fourchette : « La production du mélange secondaire : de l’oxyde d’uranium est ajouté au mélange primaire pour obtenir la teneur en plutonium recherchée, entre 5 et 12,5 %, selon les besoins des réacteurs. » (lien)
Donc officiellement, la teneur en plutonium peut varier avec un facteur 1 à 4, ce qui, pour les quantités considérables de combustible en jeu, donne une fourchette extrêmement large : dans le cas d’un chargement à 6 % de MOX (32 assemblages), nous obtenons entre 165 et 688 kg de plutonium. Dans le cas d’un chargement à 30 % de MOX (164 assemblages), nous obtenons entre 850 kg et 3,5 tonnes de plutonium !
2. La question des quantités de combustible dans les cœurs
Selon un rapport en japonais diffusé en août 2011 concernant le maintien de l'arrosage des réacteurs n°1, 2 et 3 de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, il y aurait 120 tonnes de combustible dans le réacteur n°1, et 164 tonnes dans les réacteurs 2 et 3 (2).
Or ces données ne correspondent pas avec celles connues par les autorités nucléaires au moment de l’accident.
Elles ne correspondent pas plus à celles fournies par Tepco à l’ambassade de France au Japon en 1999.
Voici un tableau résumant ces différentes données.
|
réacteur 1 |
réacteur 2 |
réacteur 3 |
1999 |
78 t |
105,4 t |
102,5 t |
2010 |
69 t |
94 t |
94 t |
août 2011 |
120 t |
164 t |
164 t |
On le voit, les différences sont énormes. Et incompréhensibles. Peut-on surcharger un cœur de 50 tonnes de combustible ?
Avec les données d’août 2011, les infos de l’article d’OWNI (30 % de MOX pour le cœur n° 3) et le taux maximum de plutonium dans le MOX (12,5 %), on arrive à une masse de plutonium invraisemblable : 6 tonnes !
Et 6 mois après la catastrophe, on ne possède toujours pas d’information fiable à ce sujet (3). Inexplicable. Les autorités nucléaires vont-elles encore longtemps se ridiculiser en autorisant Tepco à rester dans le flou ?
3. La question des entreposages à sec
Ils sont appelés « dry casks » (littéralement « fûts secs »). On appelle ce stockage en français un entreposage « en châteaux », car d’habitude, les fûts cylindriques sont placés verticalement, ressemblant à des tours. Mais à Fukushima Daiichi, les containers sont stockés horizontalement. A l’origine, ce type de stockage était utilisé uniquement pour le transport, mais en 1994, la licence a été modifiée pour qu’ils puissent aussi servir pour le stockage permanent, ce qui a été réalisé à partir de 1995.
Dry cask
Dry cask
Les parois des dry casks forment un blindage contre les rayonnements et la chaleur est transférée à l'air ambiant par conduction.
Il existe deux types de containers, des larges et des moyens, tous deux d’une longueur de 5,60 m. Les larges (diamètre 2,40 m) peuvent contenir 52 assemblages tandis que les moyens (diamètre 2,20 m) peuvent en contenir 37. A Fukushima, il y a 9 dry casks, 5 larges et 4 mediums. 11 containers supplémentaires étaient en préparation en novembre 2010, mais on ne sait pas s’ils avaient déjà été conditionnés en mars 2011.
Un bâtiment est consacré à l’entreposage des dry casks. Il est situé en bordure de mer, entre les réacteurs 1 et 5. A cause de sa position basse, ce bâtiment a été inondé entièrement lors du tsunami du 11 mars 2011. Mais il ne semble pas que cela ait provoqué de problème particulier.
Bâtiment pour le stockage des dry casks
Venons-en à la question. On sait par un document de l’ambassade de France au Japon qu’en 1999, les unités 4, 5 et 6 entreposaient du combustible usé dans des châteaux, en plus du combustible entreposé dans les piscines. On peut supposer que cela était dû à un manque de place, les piscines ayant une capacité limitée. Tepco envisageait ainsi la construction d’un plus grand centre de stockage pour solutionner ce manque de place chronique pour le combustible usé.
La question qui se pose est de savoir si du combustible entreposé en châteaux était encore présent dans les bâtiments des unités 4, 5 et 6 le jour de l’accident.
4. La question du combustible stocké en piscine
Il existe 7 piscines de stockage de combustible usé à Fukushima Daiichi. Une dans chacune des 6 unités, et une piscine commune, située à 40 mètres à l’ouest de l’unité 4.
Plan de situation des différentes piscines du site
Environ 700 assemblages de combustible usé étaient générés chaque année à Fukushima Daiichi, soit environ 120 tonnes qu’il fallait laisser en piscine pour les faire refroidir.
Voici un tableau qui résume les différentes manières de stocker le combustible dans cette centrale :
Méthode de stockage
|
Quantité de stockage (nombre d’assemblages en mars 2010) |
Capacité (installations existantes) |
Piscine de combustible usé à chaque réacteur |
3450 |
8310 |
Entreposage à sec |
408 |
408 |
Piscine commune |
6291 |
6840 |
total |
10149 |
15558 |
La piscine commune du site de Fukushima Daiichi est en service depuis 1997. Elle mesure 12 m sur 29 et a une profondeur de 11 m.
Les assemblages sont rangés dans des caisses par 90. On peut ranger 76 caisses dans le fond de cette piscine, ce qui lui donne une capacité maximale théorique de 6840 assemblages.
La piscine commune de Fukushima Daiichi
Caisse et stockage dans la piscine commune
Ecorché du bâtiment de la piscine commune
Pour résoudre le problème de manque de place, on a augmenté la capacité des piscines de combustible usé en pratiquant le re-racking, c’est-à-dire en réduisant les espaces entre les caisses dans les piscines.
Le re-racking nécessite le remplacement des caisses conventionnelles par des caisses à haute densité, traitées pour l'absorption des neutrons. Cette technique permet une augmentation de la capacité de stockage d’une piscine de 40% à plus de 100% selon les situations. Mais avant d’effectuer un re-racking, il est d'abord nécessaire de vérifier que la structure de la piscine est capable de supporter le poids supplémentaire impliqué. Comme cette méthode est la plus simple et la moins chère, le re-racking a déjà été largement utilisé dans les centrales japonaises. Il faut noter toutefois que cette pratique n’avait pas été prévue à la conception des bâtiments et qu’elle met de fait les installations en surcharge, car l’uranium a une densité 19 fois supérieure à celle de l’eau.
Les questions qui se posent aujourd’hui sont les suivantes : est-ce que les tonnages officiels des combustibles en piscine prennent en compte l’utilisation du re-racking ? quel est le pourcentage d’augmentation de stockage par re-racking à Fukushima Daiichi ? et est-ce que les piscines associées aux réacteurs ‒ il faut le rappeler, perchées à 20 mètres au dessus du sol ‒ sont assez solides pour supporter de telles masses sans être affectées à long terme, surtout avec les secousses régulières dues aux tremblements de terre ?
Conclusion
Difficile de conclure : quand on cherche des données fiables et référencées, on tombe immanquablement sur des approximations et sur des contradictions, voire des impossibilités physiques (les cœurs ont-ils pu être aménagés pour être surchargés ?). Cette petite enquête apporte ainsi plus d’interrogations qu’elle n’en résout car ces questions restent en effet en suspens :
- Quel est le pourcentage réel d’assemblages de MOX dans le cœur du réacteur 3 : 30 % ou 6 % ?
- Quel est le pourcentage réel de plutonium dans le MOX utilisé dans le réacteur 3 de Fukushima Daiichi ?
- Quelles quantités réelles de combustibles se trouvaient dans chacun des réacteurs et des piscines ?
- Comment peut-on expliquer les différences de tonnages de combustible fournis par l’ambassade de France au Japon en 1999 et par Tepco en 2010 et 2011 ?
- Du combustible entreposé en châteaux était-il encore présent dans les bâtiments des unités 4, 5 et 6 le jour de l’accident ?
- Quelles sont les caractéristiques de l’utilisation du re-racking à Fukushima Daiichi ?
Si Tepco souhaitait devenir une entreprise crédible, il faudrait qu’elle commence, entre autres, par répondre à ces questions. Tant que la lumière ne sera pas faite sur la réalité de la centrale au moment de l’accident, l’énergie nucléaire restera cette énergie du secret, car pour l’instant, sa communication relève plus des pratiques de la grande muette que d’une entreprise responsable devant la société civile.
Pierre Fetet
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(1) Cette information est totalement plausible, car en 2008, le Japon lançait la construction de la centrale d’Ohma qui devrait démarrer avec 30% de MOX. Elle devrait être opérationnelle en 2014.
Voir : http://www.sfen.org/La-Commission-Europeenne-se
Mais on peut aussi imaginer qu’il s’agit d’une erreur de transcription. Selon Areva, le MOX peut être chargé de différentes manières, à la demande du client. On peut se demander si, à Fukushima, le MOX n’était pas chargé à 30 % de plutonium, au lieu des 3 à 12 % annoncé officiellement par Areva. Selon certains, le MOX pourrait même dans certains cas être chargé à 100 % de plutonium…
(2) Voir le document original et sa traduction.
(3) Un député japonais, Kono Taro , donne des tonnages encore différents… Dans cette page, il fait l’inventaire des combustibles des centrales nucléaires du Japon :
http://www.taro.org/2011/05/post-1017.php
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Sources :
L’article d’Andréa Fradin du 15 mars 2011 dans OWNI.fr, « [Révélations] Areva au cœur du réacteur de Fukushima »
http://owni.fr/2011/03/15/revelations-areva-au-coeur-du-reacteur-de-fukushima/
La page d’Areva.com du 15 avril 2011, « Quelles solutions pour Fukushima ? »
http://www.areva.com/ajaxpub/Dialog/DetailQuestion.aspx?idQuestion=749
« Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi : toutes les données sur les réacteurs et les combustibles », article du 20 mai 2011 publié dans ce blog
Rapport de l'Office Parlementaire d'Evaluation des Choix Scientifiques et Technologiques No 612 (1997 / 1998)
http://www.senat.fr/rap/o97-612/o97-61222.html
Sources pour le chapitre 3 :
http://www.nrc.gov/waste/spent-fuel-storage/pools.html
http://www-pub.iaea.org/MTCD/publications/PDF/Pub1398_web.pdf
Integrity Inspection of Dry Storage Casks and Spent Fuels at Fukushima Daiichi Nuclear Power Station - 16 novembre 2010 - Yumiko Kumano - Tokyo Electric Power Company
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Autres articles du blog de Fukushima traitant de la question des combustibles :
Le plutonium de Fukushima Daiichi
Centrale nucléaire de Fukushima Daiichi : toutes les données sur les réacteurs et les combustibles
Le corium de Fukushima (1) : description et données
Le corium de Fukushima (2) : effets et dangers
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Remarque de l’auteur :
Si des lecteurs ont connaissance d’informations supplémentaires sur le sujet des combustibles de Fukushima Daiichi, je leur serai reconnaissant de laisser un commentaire qui complétera avantageusement la lecture de cet article.
6 mois après la catastrophe, plusieurs synthèses ou bilans ont été publiés ‒ ce blog s’en est déjà fait l’écho ‒ mais connaissez-vous les articles suivants ? Et les questions qui en découlent… connaissez-vous quelqu’un, 6 mois après les évènements, qui soit capable d’y répondre ?
Japon : 6 mois après le
cauchemar
par Kibo Promesse
http://kibo-promesse.org/2011/09/japon-6-mois-apres-le-cauchemar/
On communique très vite sur le bilan humain et financier de la catastrophe : Il y aurait plus de 28.000 morts et disparus, près de 300.000 réfugiés, plusieurs centaines de milliards de dollars de dégâts et 25 millions de tonnes de déchets. Cependant, le gouvernement et TEPCO ne communiquent pas sur le nucléaire. Pire : La désinformation s’organise au plus haut, tous gouvernements confondus, pour minimiser l’ampleur de la catastrophe.
(…)
Samedi-sciences (9): Fukushima six mois
après
par Michel de Pracontal
http://blogs.mediapart.fr/blog/michel-de-pracontal/100911/samedi-sciences-9-fukushima-six-mois-apres
Pour avoir parlé de « villes fantômes » à propos des communes proches de la centrale de Fukushima Daiichi, le ministre de l'industrie japonais, Yoshio Hachiro, vient d'être contraint à présenter sa démission. Si l'expression a choqué, elle reflète hélas la situation concrète d'une zone où ne vivent plus que des animaux sauvages et des plantes, et où certains sites sont si contaminés qu'ils ne seront pas habitables dans un avenir prévisible.
(…)
Fukushima, 6 mois après : un quotidien irradié
par Greenpeace
http://energie-climat.greenpeace.fr/fukushima-6-mois-apres-un-quotidien-irradie
Vivre, chaque jour : avoir un toit, à manger, aller au bureau, à l’école, se promener … ces choses tellement banales vues d’ici, et qui sont pourtant tellement compliquées à Fukushima, 6 mois après …
(…)
Dossier : Fukushima, 6 mois
après
par Yann Rousseau et Nicolas Barré
Six mois après avoir assisté impuissant à la destruction des 4 réacteurs de sa centrale de Fukushima-Daiichi, l'opérateur Tepco espère toujours reprendre le contrôle du site avant la fin janvier 2012. Le retraitement d'importantes quantités d'eau contaminée qui compliquent l'accès du site s'est accéléré. L'inquiétude de la population grandit sur une possible contamination de la nourriture. Le gouvernement a refusé les contrôles systématiques des légumes ou de la viande produits près de la centrale.
(…)
Fukushima : 6 mois de suicidaire censure.
par l’AIPRI
http://aipri.blogspot.com/2011/09/fukushima-6-mois-de-suicidaire-censure.html
Plus de six mois se sont écoulés depuis la plus grande catastrophe nucléaire civile qu’ait connue l’humanité et l’on est toujours dans l’expectative de ces indispensables données nucléaires objectives qui permettraient de prendre la mesure si non exacte du moins approchée du désastre. Ces données que les instances nationales et internationales censurent diligentement, sans hélas, amen, empêcher leurs poumons, les poumons de leurs fidèles alliés et de leurs fidèles banquiers, les poumons de leurs ennemis jurés, les poumons de leurs enfants et petits enfants très chéris de s’encrasser d’insoluble et artificielle radioactivité particulaire ambiante, ces données l’Aipri les a réclamées vainement dès les premiers jours.
(…)
L’article de l’AIPRI se termine sur plusieurs questions pertinentes que je trouve intéressant de reproduire ici :
Question 1. Quel était le taux de combustion moyen des carburants nucléaires des centrales « accidentées » (fondues) ?
Question 2. Quelle quantité exacte de MOX contenait la centrale n°3 ?
Question 3. Combien de milliers de tonnes de carburant « éteint » (mais désormais fondu en grande partie) sont-elles stockées à Fukushima ? 2800 tonnes ou bien 9500 tonnes comme le soutient un député japonais ?
Question 4. Quel est le taux de combustion moyen de ces déchets ? Les chiffres que l’on trouve dans la littérature scientifique qui dans le passé analysa ces déchets vont, grosso modo, de 24 à 42 GwJ/t.
Question 5. Combien « pesait » le panache initial, d’environ 210 mètres de haut pour 40 mètres de diamètre, de la seconde explosion ? A savoir combien de tonnes de carburant « actif et/ou éteint » ont-elles été projetées dans l’environnement ?
Ce ne sont pas les seules questions que l’on se pose sur Fukushima, il y en a bien d’autres comme celles-ci :
6. Pourquoi Tepco interdit à ses employés de parler à des journalistes ?
7. Quelle était le taux de radioactivité des 11500 tonnes d’eau rejetées dans le Pacifique en avril ?
8. Pourquoi les employés d’Areva ont-ils tous quitté le Japon quand la centrale a explosé ?
9. Pourquoi les pastilles d’iode n’ont-elles pas été distribuées à tous les habitants de la zone contaminée ?
10. Pourquoi les zones d’évacuations sont-elles concentriques alors que la contamination des sols ne l’est pas ?
11. Pourquoi on n’évacue pas certaines zones habitées alors qu’elle sont autant contaminées que certaines zones évacuées à Tchernobyl ?
12. Pourquoi on fait subir aux enfants de Fukushima le même taux de radiation que les travailleurs du nucléaire ?
13. Pourquoi Tepco n’a jamais diffusé les vidéos des explosions des unités 2 et 4 ?
14. Pourquoi Tepco ne répond à la question de l’AIEA concernant la découverte de Technetium ?
15. Pourquoi la France refuse de communiquer les mesures réalisées par le réseau international de surveillance de la radioactivité dans l'air ?
16. Quelle a été la mission des 140 militaires experts en risques nucléaires qui sont intervenus en mars et qu’ont-ils découvert ?
17. Quel était le pourcentage de plutonium dans le MOX utilisé dans le réacteur n°3 ?
18. Pourquoi Tepco ne parle jamais des coriums ?
19. Pourquoi certains ouvriers de la centrale n’ont pas été enregistrés et pourquoi d’autres ne portaient pas de dosimètres ?
20. Pourquoi le gouvernement japonais veut-il limiter l’utilisation des compteurs Geiger ?
21. Pourquoi 6 mois après la catastrophe on se pose encore tellement de questions ?
Amis lecteurs, si vous avez d’autres questions restées sans réponse, mettez-les en commentaire. Peut-être d’autres lecteurs pourront y répondre ?
Une série de secousses a eu lieu hier dans la région de Fukushima, mais suivant les sites de veille des tremblements de terre, les informations sont plus ou moins précises. D’après un site japonais qui a relevé des secousses proches de la centrale de Fukushima Daiichi, il a été émis l’hypothèse que le corium pourrait être un facteur déclenchant d’explosions de vapeur. N'ayant aucune information sur la localisation et l’état des coriums, il semble prématuré de rendre cette matière magmateuse responsable de séismes sous la centrale. En revanche, les nombreuses secousses qui ont eu lieu hier dans la région sont très inquiétantes, car l’état de la centrale de Fukushima Daiichi est loin d’être satisfaisant, et sa position sur une faille géologique la rend extrêmement vulnérable.
Relevé des secousses près de la centrale
source : http://fukushima-diary.com/2011/09/breaking-news-explosion-underground/
D’après le site Japan Quake Map, l’épicentre du séisme d’hier se situait à 40 km au sud de la centrale, à l’ouest de la ville d’Iwaki.
carte tirée de Japan Quake Map
Cette information est confirmée par le site de relevés des tremblements de terre Emergency Yahoo : 12 secousses ont eu lieu dans la préfecture de Fukushima (Fukushima Hamadori) dans la seule journée d’hier (pour la France, 29 septembre 2011 ; pour le Japon, à cheval sur le 29 et le 30).
Elles sont répertoriées comme suit :
lien |
heure - date |
coordonnées |
profondeur |
magnitude |
Environ 3 heures 42 minutes 30 Septembre 2011 |
37,1N 140,9E |
10 km |
3,5 |
|
Environ 2 heures 51 minutes 30 Septembre 2011 |
37,1N 140,9E |
10 km |
2,8 |
|
Environ 1 heure 54 minutes 30 Septembre, 2011 |
37,1N 140,8E |
peu profond |
4,2 |
|
Aux alentours de minuit le 27 Septembre 30, 2011 |
37,1N 140,9E |
10 km |
2,6 |
|
Environ 22 heures 41 minutes 29 Septembre 2011 |
37,1N 140,8E |
peu profond |
3,3 |
|
Environ 54 minutes 29 Septembre 2011 21:00 |
37,1N 140,8E |
10 km |
2,9 |
|
Environ 29 minutes 29 Septembre 2011 21:00 |
37,1N 140,9E |
10 km |
3,7 |
|
Environ 37 minutes 29 Septembre 2011 20:00 |
37,1N 140,9E |
10 km |
3 |
|
Aux alentours de 3h20 sur le 29 Septembre, 2011 |
37,1N 140,8E |
peu profond |
3,7 |
|
Environ 19 heures 40 minutes 29 Septembre 2011 |
37,1N 140,8E |
10 km |
2,8 |
|
Aux alentours de 13h19 le 29 Septembre, 2011 |
37,1N 140,8E |
10 km |
2,9 |
|
Aux alentours de 8h19 sur le 29 Septembre, 2011 |
37,1N 140,9E |
peu profond |
2 |
Situation des épicentres avec Google Earth : repères A et B
La localisation des épicentres est également à 40 km au sud de la centrale de Fukushima Daiichi, à proximité de la ville d’Iwaki.
Rien à voir donc avec un tremblement de terre qui aurait eu lieu sous la centrale, même si des répliques ont été ressenties près du site nucléaire.
Quoi qu’il en soit, les tremblements de terre de la région de Fukushima sont à hauts risques pour au moins trois raisons :
1) La piscine attenante au réacteur n°4 est pleine à craquer de combustible : pas moins de 264 tonnes (229 tonnes de combustible usé et 35 tonnes de combustible neuf). Or cette piscine est située à 20 m au dessus du niveau du sol, et le bâtiment qui la soutient est en piteux état. En effet, celui-ci a subi plusieurs explosions : le 14 mars, le bâtiment a été méchamment déformé à cause du souffle de l’explosion de l’unité 3, puis le 15 mars, le hall d'opération de l’unité 4 a été victime de deux grosses explosions qui ont causé deux brèches d’environ 8 mètres de large sur l’enceinte extérieure du bâtiment abritant le réacteur et à 9 h 38, une explosion a eu lieu, suivie d’un incendie de la piscine de stockage du combustible.
L'unité 4 : un bâtiment fragilisé.
La piscine menaçant de s’effondrer, Tepco l’a consolidée dans les mois qui ont suivi avec des poutres métalliques supplémentaires et du béton. Mais rien ne dit si elle pourrait supporter un nouveau tremblement de terre de même magnitude que le 11 mars 2011.
Dans le cas où elle s’effondrerait, l’IRSN a estimé que la zone d’évacuation autour de la centrale devrait être d’au moins 60 km de rayon, et que plus personne ne pourrait rester travailler à la centrale à cause de la trop forte radioactivité qui y régnerait : il pourrait en effet y avoir un débit de dose de plusieurs centaines de Gray/h sur 1 km à la ronde (source).
Piscine de l’unité 4 : consolidations (photo Tepco)
A partir de ce moment, plus rien ne serait contrôlable, et il faudrait probablement évacuer le nord et le centre du Japon de toute urgence, car les évènements dramatiques s’enchaîneraient les uns après les autres : les autres piscines ne pourraient plus être refroidies puisque les hommes auraient déserté le site. Ce ne serait alors plus une mais 7 piscines qui seraient en perdition. Les 6 autres piscines perdraient leur eau par évaporation au bout de quelques jours ou quelques semaines et les 1700 tonnes de combustible qu’elles contiennent commenceraient à brûler ‒ à ciel ouvert pour 3 d’entre elles. C’est alors l’hémisphère nord entier qui serait touché durablement par un panache hautement radioactif.
Etant donné les conséquences planétaires qu’entrainerait l’effondrement de cette piscine, il serait souhaitable que des experts internationaux indépendants viennent s’assurer directement sur site que cette piscine a fait l’objet de travaux de consolidation suffisants.
2) Le fait que la centrale de Fukushima Daiichi soit construite sur une faille est très inquiétant également. En effet, celle-ci, même ancienne, peut très bien être de nouveau active, vu l’intensité et le nombre de répliques constatées dans la région depuis le 11 mars. Le plus gros danger, après ceux connus pour les 4 réacteurs en perdition, vient de la piscine commune qui contient à elle seule 1097 tonnes de combustible usé. Elle a fait l’objet d’une grosse attention dans les études géologiques car la solidité de son socle devrait être sans faille, c’est vraiment le cas de le dire. Le moindre mouvement de terrain pourrait lui être fatal ‒ la piscine a une longueur de 29 mètres ‒ car une fuite massive d’eau par l’intermédiaire d’une fissure entrainerait le réchauffement immédiat des combustibles qui ont besoin continuellement d’être refroidis.
Faille de Fukushima
Connaissant au moins depuis 2009 l’existence de cette faille, l’entreprise et les autorités de surveillance nucléaire ont pourtant choisi de l’ignorer. Aujourd’hui, il semble vraiment dangereux de vouloir continuer à entreposer le combustible usé sur le site de Fukushima Daiichi. Il serait raisonnable de prévoir à moyen terme de transférer ces tonnes de combustible vers un site de stockage plus sûr.
3) Un tsunami est toujours possible, et s’il arrivait qu’il s’en produise un de nouveau, les installations provisoires pour contenir le danger sur le site seraient rapidement mises hors service (toile qui est sensée stopper la radioactivité du réacteur 1, usine de retraitement de l’eau de refroidissement des piscines et des réacteurs). La construction d’une digue sur la côte devrait donc être aussi une priorité.
On comprend ainsi les inquiétudes et le stress des Japonais qui vivent au quotidien avec cette menace permanente, en plus de la contamination radioactive à gérer. De nouvelles cartes des terres contaminées viennent de paraître, et l’on constate en les observant que plus on réalise de mesures, plus l’étendue de la pollution radioactive est grande : certains points chauds sont situés à plus de 100 km de la centrale… Malgré cela, à partir d’aujourd’hui 30 septembre 2011, le gouvernement japonais demande aux évacués de la zone 20-30 km de retourner vivre chez eux. En prenant cette décision, l’Etat nippon décide donc de ne plus protéger une partie de sa population qui va participer de facto à une expérimentation sur les effets de la radioactivité à faible dose sur la santé humaine.
Laurent Mabesoone, résidant au Japon et créateur du mouvement du ruban jaune, 脱原発アピールの黄色いリボン Yellow ribbon against nuclear power, a réagi en envoyant un courriel de protestation au ministère de l’environnement :
"La décision de votre ministère de ne pas décontaminer les sols a proximité de la centrale de Fukushima 1, là où les radiations ne
dépassent pas 5 millisieverts par an, est une décision insensée. La norme internationale est de 1 millisievert par an. Encore une fois, votre politique fait en sorte de laisser vivre les
habitants de Fukushima dans la discrimination. Ceci s'oppose même à la Constitution de ce pays, qui garantit l'égalité des citoyens. Pire : vous prétextez d'un "manque de moyens financiers" !
C'en est trop. Vous savez certainement que M Shimizu, ancien PDG de la Tepco s'apprête à recevoir une prime de départ a la retraite de 500 millions de yens (environ 5 millions d'euros). Eh bien,
que cet homme reverse tout son argent a la décontamination de ladite zone ! Maintenant, la première priorité dans ce pays, c'est la protection de la vie des citoyens de Fukushima. Si vous
prétendez que le Japon est un Etat de droit, respectez la norme de 1 millisievert par an ! Respectez le droit a l'égalité des habitants de Fukushima !"
Le site de Mochizuki rapporte les propos tenus par un employé de Tepco travaillant actuellement dans la centrale de Fukushima. Il se fait appeler Happy20790.
Voici ses tweets du 26 septembre, traduits en anglais puis en français. Ces courts textes nous montrent le quotidien de ces travailleurs de l’impossible
source :
今日も無事帰って来ましたっ。1号機の原子炉建屋は今日も作業中止でし。先週、可燃性ガス測定器で4%Maxって言ったけどまさかの100%越え(*_*)今ある測定器は可燃性ガスを計るものだから水素単体はわからないけど東電はほとんどが水素だろうだって言ってる。
I managed to come back safely today. We couldn’t work at reactor 1 today, again. Last week,they said they detected 4% of hydrogen but it turned out to be over 100%. The current measurement tool is to detected only flammable gas, but Tepco says probably it is all hydrogen.
J’ai réussi à revenir sain et sauf aujourd’hui. Une nouvelle fois, nous ne pouvions pas travailler au réacteur 1 aujourd’hui. La semaine dernière, ils disaient qu’ils avaient détecté 4% d’hydrogène mais il semble que ce soit 100%. L’outil de mesure actuel sert seulement à détecter du gaz inflammable, mais Tepco dit que tout est probablement de l’hydrogène.
配管切んなくて良かった~。あり得ない事だけど、最初の工程には測定なんて項目なくて前日に決まったから、ヤバかったよ。水素単体の測定器は今1Fにはなくて、28日に準備出来る予定なんだ。28か29日に測定出来ると思う。結果は明らかだけどね。
We would have been all dead if we cut of the pipe. Unbelievable story, but as our original schedule, we didn’t plan to check the presence of flammable gas. The process was added the day before the day. It’s so scary.
The measurement tool to detect only hydrogen is not in Fukushima plant right now.
It’s coming on 9/28. We are to measure it on 28th or 29th but the result is already obvious. Most of the gas is hydrogen.
Nous aurions été tous morts si nous avions coupé le tuyau. Incroyable histoire, mais comme le voulait notre programme à l’origine, nous ne prévoyions pas de détecter la présence d’un gaz inflammable. Cette procédure a été ajoutée la veille. C’est trop effrayant.
L’outil de mesure pour détecter uniquement l’hydrogène n’est pas à Fukushima actuellement. On l’aura le 28 septembre. Nous mesurerons ça le 28 ou le 29, mais le résultat est déjà évident. Beaucoup d’hydrogène.
その後は窒素置換して窒素パージしながら切断する計画を検討してる。空気中の酸素濃度は18%位だから空気に触れても爆発だから凄く怖いんだけど…。窒素も大量に使うから酸欠事故も心配だし…。
Then we are going to inject nitrogen to cut out to pipes. But normal air contains 18% of oxygen, which is enough to cause a hydrogen explosion even without fire. It’s so scary. Injecting nitrogen may also cause lack of oxygen..
Alors nous sommes en train d’injecter de l’azote afin de pouvoir couper les tuyaux. Mais l’air normal contient 18% d’oxygène, ce qui est assez pour causer une explosion d’hydrogène, même sans feu. C’est tellement effrayant. Injecter de l’azote peut causer aussi un manque d’oxygène….
水素が配管内に溜まってるのは事故当初のものが抜けてないやつや、新たな水素が溜まって…と両方の理由があるみたい。新たな水素は色々な情報によると、どうも燃料被覆管のジルカロイの反応ではなくて水蒸気が高線量を浴びると水素が発生するみたい。
They say there are two possibilities why there’s so much hydrogen remain there still.
(1) Some of it remained even after the hydrogen explosion.
(2) New hydrogen came out ..
From looking at variety of information, it seems like it’s not from the (thermal) Zircaloy reaction.
It’s probably that high radiation is producing hydrogen out of H2O.
Ils disent qu’il y a deux possibilités qui expliquent pourquoi il y a tant d’hydrogène qui se trouve encore là.
(1) De l’hydrogène qui serait resté même après l’explosion.
(2) Du nouvel hydrogène
A la lumière de différentes informations, il semble que cela ne provient pas de la réaction thermique avec le zirconium.
どこにどれだけ溜まってるかわかんないから大変だよ。原子炉建屋だけじゃなくてタービン建屋の配管だって危ないし…。凄い配管の量だよ。対象配管だけアイソレ(仕切る)出来ればいいんだけど、仕切れる(アイソレ)バルブも壊れてるし、健全でも気体を止めるには難しいし…。
It’s impossible to know how much hydrogen is stocked and where. It could be everywhere. and the amount of the pipes are crazy..If we can identify the pipe that has hydrogen inside, we could isolate the part but the valves are broken and it’s not enough to stop gas.
C’est impossible de savoir combien d’hydrogène est stocké et où. Il pourrait être partout. Et il y a un nombre invraisemblable de tuyaux. Si nous pouvions identifier le tuyau dans lequel il y a de l’hydrogène, nous pourrions isoler la partie mais les valves sont cassées et ce n’est pas suffisant pour stopper le gaz.
東電は対象配管だけなんとか対応して工事進めるみたいだけど、作業側としては先に全体をなんとかしないとって考えるけど多分無理なんだろうな。
Tepco is planning to do with only the “troubled” pipes, but from the view of us, actual workers, we want them to check the whole plant first..
Tepco prévoit de faire avec seulement les tuyaux «troublés», mais de notre point de vue, nous
les travailleurs réels, nous voulons qu'ils puissent d’abord vérifier l'ensemble de l’usine.
東電は1号機爆発の時も絶対爆発は無いって言ってオイラ達は2号機の中の作業、自衛隊や消防はヤード作業してた時にドドドッカーンてきたからなぁ。自衛隊は東電信じないって撤退しちゃうし…。あれがなきゃもっと自衛隊手伝ったかもなのに。
In the last explosion of the reactor 1, they told us there would never be an explosion. We were working at reactor 2, and fire fighters and self defense force were working at the yard, when it exploded.
–> then self defense force quit trusting Tepco anymore and they withdrew.
Dans la dernière explosion du réacteur 1, ils nous avaient dit qu'il n'y aurait jamais
d’explosion. Nous étions en train de travailler au réacteur 2, et les pompiers et les forces d'autodéfense travaillaient dans la cour, quand il a explosé.
-> Alors la force d'autodéfense n’a plus eu confiance en Tepco et ils se retirèrent.
そんな今の現状で28日に避難準備区域が解除される。もう少し待てないのかなぁ…。せめてカバーリングが出来るまで。最近ニュースも詳しく伝えないから危険性がわからないのかなぁ。汚染水処理だってサリーが止まったりまだまだ安心出来ないし…。
In this situation, they are going to lift the mandatory evacuating area on 9/28. They should wait at least until we finish making the cover for reactor 1.
Recently mass media don’t broadcast any details so they might not be afraid anymore. Even the water purifying system is broken and being stopped.
Dans cette situation, ils vont lever le domaine de l'évacuation obligatoire le 28 septembre.
Ils devraient attendre au moins que nous ayons fini de faire la couverture pour le réacteur 1.
Actuellement les médias ne diffusent pas tous les détails de sorte qu’on ne peut plus avoir peur. Même le système de purification de l'eau est endommagé et a été arrêté.
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Conclusion : le corium est encore très actif. A son contact, l’eau est probablement craquée par radiolyse et donne de l’hydrogène et de l’oxygène, ce qui rend une explosion toujours possible sur le site.
En savoir plus : article de Philippe Mesmer dans Le Monde du 24 septembre 2011
Risque d'une nouvelle explosion d'hydrogène au réacteur 1 de Fukushima
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Mise à jour du 8 octobre 2011
Deux semaines plus tard, l'inquiétude des travailleurs est identique : ils arrivent à faire baisser le taux de ce gaz explosif, mais celui-ci remonte toujours. Tepco dit que c'est de l'hydrogène résiduel, alors que les travailleurs disent qu'il vient du sous-sol. La présence d'hydrogène rend la situation toujours dangereuse.
Source : http://fukushima-diary.com/2011/10/breaking-news-hydrogen-keeps-coming-up/
« Manifestation inédite à Tokyo » : très bon article de Christian Kessler sur le Japon aujourd’hui face à la menace permanente de la contamination radioactive ou d’un tremblement de terre à Tokyo.
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Christian Kessler est historien, professeur à L’Athénée Français de Tokyo, et aux universités Musashi et Aoyama Gakuin (Tokyo), auteur notamment de « Le Petit Dictionnaire du Japon » (Desclée de Brouwer, Paris 1996).
« En vacances pour quelques jours en France cet été, je fus étonné du silence médiatique sur le tremblement de terre du 11 mars, le tsunami et la catastrophe nucléaire sans précédent au Japon. Pourtant, les médias occidentaux n’avaient pas lésiné sur la couverture du plus grand désastre du pays depuis Hiroshima et Nagasaki en 1945. Mais d’autres événements ont rejeté dans l’oubli une catastrophe qui, au Japon où je suis rentré, continue de faire la Une des quotidiens. Avec son lot de nouvelles, guère faites pour rassurer sur le futur proche.
Ainsi M. Christopher Busby, responsable scientifique au Comité européen des risques sur les radiations, a déclaré qu’à cent kilomètres de la centrale de Fukushima et même jusqu’à l’agglomération de Tokyo, les niveaux de radioactivité sont bien plus élevés que ne le disent les autorités japonaises en charge du dossier Fukushima. On aurait détecté dans la capitale même, en quelques endroits précis, des niveaux de radioactivité supérieurs à ceux de la zone d’exclusion de Tchernobyl ! Tokyo Electric Power Company (Tepco) a reconnu le 15 août que 200 millions de becquerels s’échappaient chaque heure des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi. Entre mars et fin juillet, les rejets totalisaient 1 milliard de becquerels par heure, toujours d’après Tepco.
Selon un comité scientifique affilié au gouvernement japonais (mais ce dernier ne reconnaît pas ses résultats), les rejets de césium des réacteurs de la centrale de Fukushima depuis mars sont égaux en volume à 168 fois ceux d’Hiroshima en août 1945 – comparaison fréquemment utilisée ici. Après les rejets massifs en mars, les vents, les pluies, le ruissellement ont dispersé d’importantes quantités d’isotopes aussi bien à l’ouest (Niigata), qu’au centre (Nagano), ou qu’à Tokyo. Près de chez moi, à Saitama (nord de Tokyo), on mesure 919 100 becquerels, alors que l’institut de radioprotection et de sécurité nucléaire avait fixé le seuil d’évacuation à 600 000 becquerels par mètre carré ! Pour Wataru Iwata, responsable du centre de mesure CRMS à Fukushima, « détecter les dépôts radioactifs qui sont dispersés sur une surface aussi énorme, prendra des années ».
Bref, de jour en jour, le citoyen ordinaire apprend que la situation est loin d’être sous contrôle. Malgré, il faut le reconnaître, un gros travail de Tepco. Avec des employés du groupe français Areva, l’entreprise cherche des solutions pour refroidir les réacteurs et commencer à envisager la construction des dômes de béton qui devraient un jour devenir le tombeau de ces réacteurs, dans dix ou quinze ans, quand ils seront définitivement décontaminés.
Dès mon retour à Tokyo, je ressens l’angoisse qui règne autour de moi, dans ce petit restaurant de quartier, par exemple, où l’on m’a vu arriver avec plaisir. Ouf, le Français n’a pas déserté ! Je m’empresse de rappeler à quel point les valeureux « Cherry Blossom » (cerisier en fleur) avaient tenu tête à l’équipe de France de rugby, pays où contrairement à l’archipel, on pratique ce sport de longue date (match du 10 septembre gagné par la France 47 à 21). Tout de suite, on me parle de ces anciens de Tepco à la retraite qui s’organisent dans tout le pays et proposent de descendre dans la centrale afin d’épargner les jeunes. C’est bien l’esprit japonais, m’assurent-ils. Je ne cherche pas à les contredire. Les voilà ragaillardis pour un moment.
De toute évidence, la menace pèse.
(…)
Vidéo de l’unité 2
Ce document n’en est pas un à vrai dire. Très pénible à regarder, la caméra n’a manifestement pas la possibilité de se diriger vers le sol. On voit toutefois beaucoup de vapeur s’échapper, ce qui confirme la pollution radioactive atmosphérique du réacteur n°2.
Suite à l’appel lancé par des groupes anti-nucléaires japonais,
une manifestation massive a eu lieu à Tokyo le 19 septembre : environ 60 000 personnes ont répondu à cet appel, un chiffre qui a largement dépassé les attentes des
organisateurs.
Le fer de lance de ce mouvement anti-nucléaire est le comité : 10 Million People’s Action to say Goodbye to Nuclear Power Plants. Parmi les membres fondateurs de ce comité, on compte l’écrivain et lauréat du Prix Nobel, Kenzaburo Oe, et des intellectuels et artistes, comme le musicien Ryuichi Sakamoto.
Son but est de présenter une pétition de 10 millions de signatures au Premier Ministre japonais à l’occasion du premier anniversaire du triple désastre du 11 mars. Jusque là, on compte déjà un million de signatures récoltées.
Pour en savoir plus sur cette organisation, veuillez visiter leur site
(japonais/anglais)
Le site Senri no michi propose la traduction française de cette pétition. Merci de leur apporter tout votre soutien !
Pour télécharger la pétition,
veuillez cliquer sur un lien ci-dessous
Quelques notes concernant la pétition
Au Japon, une pétition signée à la main a beaucoup plus de valeur qu’une signature électronique par internet. Veuillez donc imprimer la pétition et nous l’envoyer par courrier.
Voici quelques instructions :
1. La pétition comprend deux pages, qui doivent être présentées ensemble. Merci d’agrafer ces deux pages.
2. La pétition est adressée au Premier Ministre japonais en fonction. Elle reste néanmoins valable même en cas de changement de la personne qui occupe cette fonction. Quand notre organisation présentera les pétitions, on fera en sorte que toutes les obligations légales garantissant la validité de la pétition soient remplies.
3. Merci d’envoyer la pétition par courrier (le fax ne peut pas être accepté) à l’adresse suivante ;
Citizens’ Committee for the 10 Million People’s Petition to say Goodbye to Nuclear Power Plants
c/o Gensuikin, 1F 3-2-11 Kanda Surugadai, Chiyoda-ku, Tokyo 101-0062, JAPAN
4. La date limite de cette pétition est le 28/02/12. Néanmoins nous avons fixé deux dates intermédiaires : le 10 septembre 2011, et le 20 décembre 2011
5. Quelques précisions supplémentaires :
Veuillez écrire votre nom et votre adresse dans votre propre langue.
Des pétitions signées par des citoyens non-japonais qui ne résident pas au Japon sont valables, sous condition que celles-ci soient adressées au Premier Ministre japonais. Une pétition signée par des citoyens non-japonais résidant ailleurs qu’au Japon et adressée au Diet National (Parlement) ou au Chambre Supérieure ne sera pas valable.
Il n’y a pas de limite d’âge. Des pétitions signées par des mineurs sont valables.
En principe, une signature doit être signée par la personne elle-même. Pour les mineurs ou les personnes qui ne sont pas aptes à signer elles-mêmes, une signature par procuration est acceptée.
Soutien au blog de Fukushima
Chaîne vidéo du blog de Fukushima
BD : Fukushima-Chronique d'un accident sans fin (Bertrand Galic, Roger Vidal)
Présentation de la BD par l'éditeur
Dossier documentaire 10 pages sur Fukushima (Pierre Fetet)
Dossier sur le rejet des eaux contaminées dans le Pacifique
« Fukushima - Rejets dans le Pacifique : clarification et mise en perspective »
Une analyse critique des données concernant les rejets des eaux radioactives de la centrale de Fukushima Daiichi initiés en août 2023, dossier réalisé par la CRIIRAD qui tente de répondre à ces questions : Quels sont les principaux défis auquel est confronté l’exploitant de la centrale ? Quels sont les éléments radioactifs rejetés dans le Pacifique ? Les produits issus de la pêche sont-ils contaminés ? Est-il légitime de banaliser le rejet d’éléments radioactifs, notamment du tritium, dans le milieu aquatique ? Qu’en est-t-il en France ?
Spectacle
Le spectacle d'Audrey Vernon "Fukushima, work in progress" est disponible en ligne à cette adresse :
https://www.imagotv.fr/spectacles/fukushima_work_in_progress
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« Sans le web, mémoire vive de notre monde, sans ces citoyens qui n’attendent pas des anniversaires, de tristes anniversaires, pour se préoccuper du sort des réfugiés de Fukushima, eh bien le message poignant de Monsieur Idogawa (maire de Futuba) n’aurait strictement aucun écho. » (Guy Birenbaum, Europe 1, 1er mars 2013)
Les Éditions de Fukushima : des livres à télécharger et à diffuser librement
Le dernier livre de Jean-Marc Royer
Le dernier numéro d'Atomes crochus
Frankushima : un essai graphique sur la catastrophe de Fukushima et le risque nucléaire en France. Site dédié : frankushima.com
Un livre essentiel sur les conséquences de Tchernobyl
Télécharger la version française ici.
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