Dans la préfecture de Fukushima, une terre où peu de gens retournent.
Les ordres d’évacuation ont été levés dans la majeure partie du village d’Iitate, mais où sont donc les villageois ..?
Un article de David McNeill et Chie Matsumoto – Iitate, Préfecture de Fukushima
Article original publié le 13 mai 2017 sous le titre: «In Fukushima, a land where few return. The evacuation orders for most of the village of Iitate have been lifted. But where are the people? » sur le site Japan Times
Traduction et mise en page : Evelyne Genoulaz
Source : Japan Times. http://www.japantimes.co.jp/news/2017/05/13/national/social-issues/fukushima-land-return ou copie ici : http://www.fukushima-is-still-news.com/2017/05/fukushima-where-are-the-people.html
Les amoncellements de sacs de déchets contaminés transforment jour après jour le paysage de Iitate dans la préfecture de Fukushima. (KYODO)
Le jour où j’aurai achevé ma quête, je reviendrai chez moi un de ces jours, là où verdoient les montagnes, au cher pays de mon enfance, là où les eaux sont cristallines, ce cher pays de mon enfance.
Un cerisier fleurit au soleil printanier juste devant la maison de Masaaki Sakai, mais pas une âme n’est là pour en faire cas. La maison est abandonnée et ses ouvertures condamnées. Des herbes folles trouent le sol. Tout autour on peut apercevoir les traces du passage de sangliers sauvages, descendus des montagnes pour fourrager les champs et y creuser leurs bauges. Et sous peu la ferme bâtie il y a soixante années de cela, où Sakai a vécu en compagnie de sa mère et de sa grand-mère, sera démolie. « Ce qui ne me chagrine pas plus que ça, nous confie Sakai. Nous avons refait notre vie ailleurs. Je peux encore revenir voir – mais pas y vivre ».
Quelques centaines de mètres plus loin la route est fermée et un dosimètre crépite furieusement sur le terrain empreint d’une quiétude bucolique. On y relève un débit de dose dépassant légèrement 1 microsievert par heure – une fraction du débit craché au moment où la famille de Sakai déserta les lieux en 2011.
Un poste de mesure de la radioactivité installé dans le village de Iitate le 27 mars (2017) peu avant la levée des ordres d’évacuation dans la majeure partie du village. On peut lire : « Bon retour à la maison » (KYODO)
Sakai explique que la radioactivité décrit des hauts et des bas, selon le temps qu’il fait. On la trouve partout, dans les rigoles et les fissures de la chaussée et jusque dans les arbres. Depuis que l’homme a déserté ces lieux les singes, habitants des forêts, ont gagné en audace et se figent sur place, les yeux braqués sur telle étrange automobile en approche, au lieu de s’égailler dans toutes les directions comme ils le faisaient autrefois.
Iitate, c’est un chapelet d’une vingtaine de hameaux minuscules disséminés sur plus de 230 kilomètres carrés, un territoire réduit à néant suite à un caprice de la météo, dans les jours qui suivirent la catastrophe nucléaire en mars 2011. Le vent s’était chargé en particules radioactives en provenance de la centrale nucléaire N°1 de Fukushima, à 45 km de là, que la pluie et la neige rabattirent au sol dans la nuit du 15 mars 2011.
Au bout de plus d’un mois de tergiversations – au cours duquel les villageois ont baigné dans l’un des plus hauts niveaux de radioactivité jamais enregistré tout au long de cette catastrophe (le niveau de dose relevé près de la mairie dans la soirée du 15 mars a atteint la valeur ahurissante de 44,7 microsieverts par heure !(1)) – le gouvernement leur a donné l’ordre d’évacuer.
Aujourd’hui, le gouvernement prétend qu’on ne court aucun risque à retourner à Iitate. Et c’est en liesse que fut réouvert le 31 mars dernier l’ensemble du village, exception faite de Nagadoro, dans le Sud de Iitate, toujours extrêmement contaminé.
Cette réouverture correspond à un engagement pris par son Maire Norio Kanno ; celle d’Iitate fut de fait la première autorité dans la Préfecture de Fukushima, à annoncer dès 2012, par anticipation, une date de levée de l’ordre d’évacuation : son maire promit alors de « revitaliser le village avant cinq ans ». Ce village dispose désormais d’un terrain de sport neuf, d’une épicerie et d’un restaurant de nouilles Udon. Un dispensaire peut y recevoir des patients deux fois par semaine.
Il n’y manque rien, si ce n’est les gens.
Tandis que nous patientons dans les locaux municipaux de Iitate en attendant d’être reçus par Kanno, nos yeux tombent sur un livre en exposition à la réception : « Les Plus Beaux Villages du Japon ». En douzième position, voilà une délicieuse mosaïque ondoyante de forêts, collines et prairies administrées par le maire depuis plus de deux décennies – 6 300 résidents, un village réputé pour ses cultures potagères en terrasse et ses rizières, soigneusement délimitées, pour ses cultivateurs biologiques industrieux, ses champignons sauvages et ses « bœufs wagyu » à robe noire dont le nom provient de la région.
Mais le spectacle qui s’offre à nous au-dehors dément cette description idyllique. Les prairies sont quasiment nues, on a rasé la végétation dans une entreprise prométhéenne de décontamination de la radioactivité qui s’est déposée voilà six années (3). Pas une vache, pas un fermier à l’horizon. Des tracteurs stationnent, silencieux, dans les champs. Les écoles du village sont désertes. Quant à la population, le seul endroit du village qui semble animé, c’est la maison de retraite située de l’autre côté de la rue, en face du bureau de Kanno.
« Notre village ne sera plus jamais celui d’avant la catastrophe mais il peut se développer d’une autre façon. La reconstruction est en marche » déclare le maire, non sans se demander si les rapatriés vont pouvoir rebâtir un village à leur goût. « Qui sait ? un jour peut-être, cela pourrait inciter les évacués au retour, voire attirer de nouveaux-venus. On ne change pas la vie en adoptant un point de vue pessimiste ». Il ajoute que « même en pensant à ceux qui sont partis définitivement, ce n’est pas pour autant que le pays de leur enfance doive – juste disparaître.
« Cet attachement au furusato (le pays natal) est particulièrement prégnant au Japon » nous explique Tom Gill, un anthropologue britannique qui a beaucoup écrit sur Iitate. Ce sentiment de nostalgie « se retrouve dans d’innombrables ballades sentimentales, poursuit-il. Une chanson en particulier, tout simplement intitulée Furusato (cf. partition en bas de page), est chantée par tous les écoliers du Japon depuis 1914. » Selon Gill, cet appel a persisté en dépit – ou à cause – du fait que le déséquilibre entre les zones urbaines et les zones rurales est au Japon plus accentué que dans aucune autre nation moderne ; 10 % seulement de la population japonaise vit en zone rurale. Ce qui peut en partie expliquer cet acharnement démesuré à ramener à la vie les terres, dans l’Est de la Préfecture de Fukushima. Selon une étude, on a consacré plus de 2,34 billions de yens (20 milliards d’euros) à décontaminer un territoire dont la superficie équivaut à la moitié environ de Rhode Island.
Les autorités n’ont jamais envisagé l’abandon des lieux. Mieux, la moindre suggestion dans ce sens a soulevé une controverse : lorsque le Ministre de l’industrie Yoshio Hachiro qualifia en septembre 2011 les communautés abandonnées de « villes de mort », ses paroles soulevèrent un concert de protestations qui le contraignirent à la démission en moins d’une semaine.
A l’opposé, la région fut divisée en trois zones dont les dénominations affichent de subtils euphémismes, pour suggérer précisément l’inverse : les communautés au niveau de radioactivité annuel allant jusqu’à 20 millisieverts (la dose maximale pour les travailleurs du nucléaire) sont dites « en préparation de levée de l’ordre d’évacuation », les districts de 20 à 50 milliSieverts par an, des « zones où résider n’est pas autorisé » et les endroits le plus fortement contaminés, à partir de 50 millisieverts année et au-delà, telle Nagadoro, sont zones « où les résidents ne pourront pas retourner avant longtemps ».
En septembre 2015 Naraha, située à 15 km au sud de la centrale nucléaire N°1 de Fukushima, devint la première ville dans la préfecture à lever en totalité l’ordre d’évacuation imposé après la triple fusion. Naraha dispose d’une rue commerçante aménagée sur fonds publics, une fabrique de batteries au lithium flambant neuve, un jardin d’enfants ainsi qu’une école secondaire.
On a envoyé dans chaque maison une équipe d’ouvriers pour la décontamination – dans certains cas à plusieurs reprises. Des 7 400 résidants d’avant la catastrophe, 1 500 environ sont revenus, pour la plupart des personnes âgées, selon les chiffres du gouvernement local, qui ont vraisemblablement été gonflés.
A Iitate, le coût de la décontamination s’élève à plus de 1 million 600 mille euros (200 millions de yens) par foyer. Ces travaux et l’effet du temps ont rapidement fait baisser la radioactivité au-dessous de 20 millisieverts-année en beaucoup d’endroits.
Cependant, nous apprend Kanno, les travaux de décontamination ne vont pas au-delà d’une distance à 20 mètres des maisons et les trois-quarts du village consistent en massifs forestiers. Par temps venteux, les particules radioactives se redéposent dans les champs et sur les maisons. « Tant d’argent pour quoi ? » s’interroge Nobuyoshi Itoh, un fermier critique à l’égard du maire. « Vous emmèneriez des enfants ici en les laissant gambader à travers champs ou dans la forêt ? »
Nobuyoshi Itoh dans une forêt près de sa propriété à Iitate, Préfecture de Fukushima (David Mcneill)
Après que tous eurent évacué, Itoh, lui, a fait le choix de rester vivre dans l’un des endroits le plus hautement toxique du village et nous confie qu’il n’a remarqué semble-t-il aucun affect sur sa santé, mais qu’il a constaté un affaiblissement de son système immunitaire.
L’une des particularités qui rendaient la vie si agréable à Iitate avant la crise nucléaire, quand il y songe, tient dans un système de troc bien à elle. « Les gens pour la plupart d’entre eux n’ont jamais acheté un seul légume, ils en cultivaient, dit-il. J’apportais mes patates et on me donnait des oeufs. C’est fini, tout ça ».
Une petite centaine de personnes tout au plus sont de retour – mais il s’agit invariablement de gens assez âgés ou de retraités. « Ils ne pourront pas, à eux seuls, faire renaître le village » rétorque Itoh. « Et qui pourra les accompagner en voiture dans les alentours ou encore prendre soin d’eux s’ils tombent malades ? »
Quand on eut pris la mesure de l’immensité de la catastrophe qui venait de s’abattre sur Iitate, les gens du cru ont fini par se quereller les uns les autres. Certains vivotaient à grand-peine et voulurent partir, quoiqu’il fût toujours difficile de parler ouvertement de cette intention d’abandonner la terre natale. Beaucoup se sont solidarisés à travers les procès qu’on intenta au gouvernement.
Bien avant la catastrophe, déjà, le village avait perdu un tiers de ses résidants depuis 1970 car les populations de jeunes s’étaient déplacées dans les villes, ce miroir de la désertification des zones rurales qu’on peut observer dans l’ensemble du pays. Quelques-uns parlèrent de déplacer plus loin le village tout entier, mais Kanno n’a jamais voulu en entendre parler.
Le régime d’indemnisation a pu être un facteur déterminant dans le choix. En sus d’une indemnité mensuelle de 802 euros (cent mille yens) en dédommagement du « stress mental » ou de la mise à mal de leur vie précédente, les propriétaires d’une maison ou d’une ferme ont bénéficié d’un bonus : une indemnité forfaitaire de 48 mille euros environ (6 millions de yens) par personne pour cinq ans – et le double pour les résidents de Nagadoro . Un chercheur a évalué à 401 mille euros environ (cinquante millions de yens) l’indemnité moyenne par famille, un montant qui a pu sembler suffisant pour tourner la page d’une résidence à Iitate qui devenait insatisfaisante et problématique, et préférer faire l’acquisition d’une maison à quelques kilomètres de là, pas trop loin, de façon à pouvoir revenir travailler ou encore profiter de la douceur des étés.
Ils sont beaucoup à avoir déjà choisi cette option. Sans disposer de chiffres officiels, on dit ici que la moitié sans doute des villageois seraient partis définitivement. Des enquêtes avancent un chiffre de 30 % de candidats au retour, et moins encore dans le cas de Nagadoro.
A en croire Yoshitomo Shihigara, qui gouverne le hameau de Nagadoro, de nombreuses familles ont pris leur décision voilà un bon bout de temps. Il ajoute qu’on ne devrait pas imposer à ses petits-enfants de vivre dans un tel endroit : « Notre devoir, c’est de les protéger ». Il habite dans la ville de Fukushima mais revient à Iitate tous les dix jours environ pour inspecter la maison et désherber son terrain. Et même avec cette débauche d’argent, Shihigara doute que cela suffise pour pousser au retour ses amis ou ses connaissances. Agé lui-même de soixante-dix ans, il n’est pour autant pas certain de vouloir revenir. « Parfois, j’en ai assez de toute cette histoire, car c’est impossible d’en parler avec quiconque à Fukushima, même pas avec ma famille, parce qu’on finit souvent par se quereller. Les gens essaient de deviner si les autres reçoivent des avantages, quels avantages ou le montant de leur indemnité. C’est très stressant de discuter avec les gens à Iitate. Je commence à m’en vouloir parce que je finis par mal me comporter à leur égard en raison de ma frustration. »
Kanno a remporté six élections depuis 1996 et il a supervisé chaque étape de la douloureuse réhabilitation de Iitate, pris en porte-à-faux entre la colère et le désespoir de ses électeurs et la réponse officielle apportée sur la catastrophe, de la part du Gouvernement et de TEPCO, l’exploitant de la centrale nucléaire dévastée.
Des membres des Forces terrestres d’autodéfense japonaises (GSDF) décontaminent le sol à Iitate, Préfecture de Fukushima, en décembre 2011. (Kyodo)
Il a demandé des moyens supplémentaires pour mener à terme les travaux de décontamination (le gouvernement prétend que tout est achevé (2)) et pour remettre en état les routes et les infrastructures. Selon lui, les rapatriés ont besoin d’être soutenus financièrement. Il pense néanmoins qu’il est temps de mettre fin à l’indemnité mensuelle car il estime qu’elle entretient la dépendance. « Si les gens continuent à dire que la vie est dure, ils seront incapables de réagir. Mais ils ont besoin d’une aide pour leur subsistance. »
Une nouvelle mesure a été instaurée, c’est un capital de départ à destination de personnes volontaires pour revenir et ouvrir un commerce ou se lancer dans l’agriculture. « Il ne s’agit pas de faire croire que nous cherchions à influencer le choix des gens ou les forcions au retour » explique le maire, en invoquant la notion de « kokoro ni fumikomu » qui signifie littéralement : « entrer dans les cœurs ».
En vérité dans un an, les milliers de personnes ayant évacué le village de Iitate n’auront pas le choix :
elles devront choisir le retour, à savoir renoncer aux aides allouées depuis six ans pour vivre ailleurs, car l’évacuation des zones jusqu’à 20 milliSieverts/an sera alors caractérisée de « volontaire », au regard du régime officiel d’indemnisation. Un dilemme résumé le mois dernier par une petite phrase abrupte et inouïe, dans la bouche du Ministre en charge de la reconstruction du Tohoku, Masahiro Imamura, limogé depuis. Pressé de s’expliquer sur la question par un journaliste indépendant, Imamura a rétorqué dans un mouvement d’humeur que le choix du retour – ou non – relevait de la responsabilité des évacués eux-mêmes, « de leur responsabilité à titre personnel, de leur propre choix ». Ce commentaire a touché un point névralgique.
D’aucuns disent que le gouvernement s’efforce de contraindre les gens au retour, en usant d’une sorte de chantage économique ou pire – kimin seisaku – en les abandonnant à leur sort.
« La réinstallation » soulève en Itoh de la colère. Selon lui, les politiciens poursuivent l’objectif d’effacer la catastrophe au plus vite. Il rétorque que « c’est inhumain de pousser les gens à revenir dans un tel environnement. Tout comme les effets de la radioactivité sur le corps, les effets psychologiques sont, de même, invisibles :
un grand nombre de personnes souffrent en silence ».
Itoh est convaincu que le gouvernement cherche à montrer qu’on peut venir à bout des problèmes liés à l’énergie nucléaire, dans l’objectif de redémarrer les réacteurs nucléaires, aujourd’hui à l’arrêt dans tout le pays. Il n’y en a que 4 en production tandis que le sort réservé aux 42 autres est suspendu aux conclusions d’un imbroglio politico-juridique. Mais l’opinion publique, elle, demeure opposée à leur redémarrage (4).
A IItate, au début, les gens ont cru voir renaître une formidable espérance mais au fil du temps, ils ont fini par ne plus faire confiance au gouvernement du village, déclare Kenichi Hasegawa, un fermier qui a écrit un livre en 2012 intitulé : « Genpatsu ni Furusato o Ubawarete » (Les Vies Volées de Fukushima). Dès les premiers jours, accuse-t-il, le maire a tout tenté pour cacher les niveaux de radioactivité choquants qu’on pouvait relever juste devant son bureau. Puis les gens ont fini par ne plus s’y intéresser. Quand le maire convoque ses administrés, bien peu se rendent aux réunions. « Peu importe, ils font quand même des réunions ! juste pour dire qu’ils en ont fait ».
Mais Kanno ne veut pas s’avouer vaincu. Une boutique de souvenirs doit ouvrir en août et cela va faire venir des touristes, dit-il. On voit des villageois paver les accès menant à leur maison, grâce à la manne du budget ouvert pour la reconstruction. Quant aux effets de la radioactivité, il dit qu’« on a tous une opinion différente sur la question ». La levée de l’évacuation, ce n’est qu’un début.
Itoh quant à lui, déclare qu’il lui est arrivé autrefois de faire confiance aux autorités publiques mais que ça, c’était dans une autre vie. Et il conclut :
« En s’évertuant à vouloir sauver le village, le maire en vérité le mène à sa perte ».
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Notes de la traductrice
1 - 44,7 microsievert/h = 391 millisieverts/an !
2 - Selon le Ministère de l'Environnement, la décontamination serait achevée depuis fin janvier 2017 dans neuf des onze municipalités de la préfecture de Fukushima (sauf à Minami-Soma et Namie), qu’on désigne dorénavant du nom de "special decontamination areas" (zones de décontamination spéciale). Ne sont pas concernées par cette dénomination les zones « où les résidents ne pourront pas revenir avant longtemps » (source : JAIF, 15 mars 2017)
3 - A l’irradiation initiale « voilà six années » suite aux fusions, qui a contaminé la région (dépôts en taches de léopard sur faune, flore, sédiments des lacs et des rivières, habitations et leurs habitants…), il convient d’ajouter les rejets, suite aux fuites ou aux travaux à la centrale, par exemple. Noter que les zones forestières ou montagneuses sont « indécontaminables » et que la radioactivité présente à jamais, s’accumule ici, là se déplace au gré des intempéries …
4 - Ont redémarré : Ikata 3 (août 2016) + Sendai 1 & 2 + Takahama 4 (mai 2017) - Takahama 3 vient d’être rechargé…
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En savoir plus sur Iitate
Fukushima : 6 ans après, pas de retour à la normale (Greenpeace)
Partition et paroles du chant Furusato
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Mise à jour : 27/05/17