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Qui sont les auteurs du blog de Fukushima ?

 

A l’origine, Pierre Fetet a créé ce blog le 2 avril 2011. Durant deux ans et demi, il y a écrit ses propres billets mais aussi publié des articles d’autres auteurs : Jean-Marc Royer, Geoffroy Auneau, Ludovic Klein, Jean-Claude Cousin, Alain Giaccone, Michel Tibon-Cornillot, … ainsi que des traductions, des témoignages et des reprises d’articles d’autres auteurs.

A partir d’octobre 2013, il a profité d’une nouvelle possibilité proposée par la plateforme d'overblog, celle d’avoir des associés, pour ouvrir le blog à de nouveaux contributeurs, auteurs ou traducteurs. Voici la présentation de chacun d'entre eux.

Pierre FETET

J’habite en Lorraine et y ai exercé le métier de professeur des écoles jusqu'en 2021. Ma passion pour l’archéologie m’a conduit également à devenir docteur en Histoire Ancienne.

Je suis né en 1961. Cette année-là, l'URSS faisait exploser Tsar Bomba, la plus puissante bombe nucléaire de tous les temps… Pendant 22 ans, de 1943 à 1964, 10 mâles irresponsables, Truman, Mao, Staline, Churchill, Kroutchev, Eisenhower, Eden, Macmillon, De Gaulle et Kennedy, ont donné l'ordre de faire exploser 454 bombes atomiques dans l'atmosphère ! Je suis arrivé sur la terre à la fin de cette période, et j'ai respiré cette soupe radioactive, comment aurais-je pu ne pas devenir antinucléaire ?

En fait, ma première prise de conscience écologiste est due au discours de René Dumont présentant à la télévision, lors de la campagne des présidentielles de 1974, un verre d’eau potable qu’il boit sur le plateau*.

En 1986, Tchernobyl a scellé ma profonde aversion pour l’énergie nucléaire.

En 2011, Fukushima a provoqué en moi une colère constante que j’essaie de transformer en énergie constructive par l’intermédiaire de ce blog.

Au final, je suis un citoyen résolument pour le développement des énergies durables, renouvelables, intelligentes et réellement plus propres que le nucléaire et les énergies fossiles.

(*) « Nous les écologistes, on nous accuse d’être des prophètes de malheur et d’annoncer l’apocalypse. Mais l’apocalypse, nous ne l’annonçons pas, elle est là parmi nous : elle se trouve dans les nuages de pollution qui nous dominent, dans les eaux d’égout que sont devenues nos rivières, nos estuaires et nos littoraux marins. » (René Dumont, 19 avril 1974)

S’il était encore de ce monde, il n’aurait pas dit autre chose pour les radionucléides de Fukushima.

Ginette MARTIN († 2018)

Institutrice retraitée et sensibilisée à l'écologie depuis longtemps, je suis aussi une adepte de l'espéranto, qui parle couramment cette langue (j'ai même traduit plusieurs livres de l'espéranto au français).

J'ai fait connaissance avec le Japonais HORI Yasuo avant même la catastrophe, car il faisait une tournée de conférences en France et je l'avais invité à venir chez moi pour des conférences à Saulxures-sur-Moselotte et à Gérardmer. A l'époque, il aimait surtout montrer divers petits instruments de musique qu'il collectionnait dans tous les pays du monde et il faisait essayer un peu de calligraphie.

Lorsque la catastrophe est arrivée, nous avons tous été émus. Traduire ses textes est bientôt devenu un devoir pour moi. Yasuo raconte surtout les problèmes humains qu'a engendrés la catastrophe. J'apprécie aussi le fait qu'il s'informe par divers journaux et qu'il va de temps en temps sur place dans les lieux contaminés pour voir de ses propres yeux ce qu'il en est.

Yasuo m'a dit qu'il continuerait d'écrire ses articles tant qu'il aurait un souffle de vie.

Un témoin de plus n'est jamais superflu.

Je suis maintenant aidée par Paul Signoret († 2017) et nous allons continuer de traduire le mieux possible les articles de HORI Yasuo.

 

NDRL : Ginette Martin et Paul Signoret ne sont plus de ce monde. Il faut saluer le travail de ces personnes généreuses, humbles et travailleuses qui ont facilité, grâce aux traductions des textes de Hori Yasuo, une communication directe et de qualité entre le Japon et la francophonie.

Ludovic KLEIN

Habite en Région parisienne.

Il est de retour en France après 7 ans passés au Japon (Tokyo, Okayama, Matsuyama). En 2012, il a participé à un certain nombre de traductions japonais/français d’Oublier Fukushima, d’Arkadi Filine, paru aux Editions du Bout de la Ville et a également rédigé l’article Redémarrage d’Ôi : mensonges et opacité généralisés sur le blog de Fukushima. Ecrivain, il collabore régulièrement avec les Editions des Artistes Fous.

Cécile MONNIER

Je m’appelle Cécile Monnier et je réside dans les Pyrénées-Orientales.

Je suis rédactrice web freelance et je dispose d’une formation de journaliste.

Mon père était polytechnicien et m’a transmis une confiance profonde dans la capacité de la science à améliorer le sort de l’humanité. Lors de la catastrophe de Tchernobyl, j’étais une enfant et j’ai été immédiatement rassurée par l’attitude sereine de mes parents. Il aura fallu Fukushima pour que je remette en question cette confiance...

Le 11 mars 2011, j’ai immédiatement saisi le manque de transparence des discours officiels. Ma culture professionnelle du web m’a permis de trouver rapidement des sources d’informations alternatives. C’est aussi grâce à Internet que j’ai pu entrer en contact avec d’autres personnes à travers le monde, en France comme aux États-Unis, au Japon comme en Inde. Grâce à eux j’ai appris, et je les en remercie infiniment.

En découvrant l’ampleur de la catastrophe et le mensonge concertés de nos dirigeants, j’ai été prise d’une grande colère mais surtout d’une grande détresse devant une telle injustice. Je me suis aussi sentie coupable de n’avoir pas ouvert les yeux plus tôt. Depuis, j’essaye de faire mon possible pour aider les victimes directes de la catastrophe. Transmettre leurs messages en fait partie, et c’est ce que nous essayons de faire, je crois, sur ce blog.

Odile GIRARD-BLAKOE

Je suis actuellement traductrice (auto-entrepreneur) dans la région Toulousaine.

Je suis tombée dans la marmite de l’écologie il y a fort longtemps et j’ai tout découvert en même temps : le nucléaire, les luttes paysannes et la malbouffe, la pollution, la médecine qui ne sait plus ce qu’est le serment d’Hippocrate, etc.

Depuis mars 2011, je suis chaque jour une partie de la grande presse japonaise (anglophone, hélas je ne connais pas le japonais) et j’essaie de sauvegarder un maximum d’articles ayant trait à Fukushima pour en faire une sorte d’archive. En espérant – follement, sûrement – qu’un journaliste ou un écrivain décide un jour de se plonger dedans.

C’est sur mon blog que vous tombez quand vous cliquez à droite sur le blog de Fukushima sur « Presse japonaise anglophone » ou plus bas sur « Fukushima-is-still-news » (idem sur Google). Je n’aurais d’ailleurs jamais lancé mon blog sans le soutien de Pierre qui m’a poussée début 2012 à partager cette information que je collectais depuis l’accident.

David BOILLEY

David Boilley est physicien à l'ACRO, laboratoire citoyen d'analyse de la radioactivité, et suit la catastrophe de Fukushima au jour le jour sur le site dédié l'ACROnique de Fukushima (Fukushima.eu.org),. Il a coordonné l'action de l'association au Japon qui a consisté en environ 600 analyses et l'ouverture du laboratoire Chikurin (http://chikurin.org) dans la banlieue de Tôkyô.

Jean-Marc ROYER

Jean-Marc Royer est diplômé de l’Ecole nationale d’aviation civile et de l’université Paris-VIII en histoire, ex-cadre supérieur d’ADP, ancien dirigeant du syndicat des cadres CGT d’Orly, contributeur dans deux séminaires de l’EHESS, auteur du livre « La science, creuset de l’inhumanité. Décoloniser l’imaginaire occidental » et de l’appel : Hiroshima, Tchernobyl Fukushima : des crimes contre l’Humanité. Après avoir suivi de près la catastrophe de Fukushima et avoir rédigé plusieurs articles sur le blog de Fukushima (Maîtriser le nucléaire… ou fermer toutes les centrales nucléaires du monde, 15 thèses sur le nucléaire, Synthèse et commentaire des inspections conduites par l'ASN en 2011, Fukushima : la piscine de tous les dangers, Rapport de la commission indépendante sur la catastrophe nucléaire de Fukushima : la vérité dévoilée), il rédige actuellement un essai d’histoire et de philosophie politique du nucléaire qui paraîtra prochainement.

Evelyne GENOULAZ

Je découvre dès l’âge de douze ans « la protection de l’environnement » grâce aux Editoriaux de Pierre Pellerin dans la revue Bêtes&Nature à laquelle je me suis abonnée (Le remarquable homonyme du triste pèlerin du « nuage de Tchernobyl bloqué aux frontières françaises » soutiendra la candidature du précurseur visionnaire de l’écologie, René Dumont.)

Pourtant je n’ai découvert Tchernobyl qu’après le 11 mars 2011, c’est-à-dire 25 ans après la catastrophe de 1986 ! C’est dire que « la société nucléaire » cultive d’abord l’arme du silence ou du secret pour durer…

11 mars 2011, catastrophe nucléaire à Fukushima, puis tout autour de moi une chape de silence et pire encore, d’indifférence… Je m’en révolte car des gens sont en danger là-bas, frères et sœurs terriens. C’est ainsi que je pénètre dans « le monde parallèle » de la société nucléaire. Par mon modeste travail de traduction, p’tit’ abeille Javale Gola, je veux informer les francophones du combat universel de gens debout face aux « nucléothanatautes », les promoteurs égarés d’une énergie qui apporte la mort.

Cécile ASANUMA-BRICE

Réside au Japon depuis 2001. Docteure de l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales (EHESS), actuellement adjointe au directeur du bureau CNRS Asie du nord, elle est chercheuse associée au laboratoire CLERSE, université Lille 1 UMR 8019 et au centre de recherche de la Maison Franco-Japonaise UMIFRE 19 (Tokyo). Ses recherches en sociologie urbaine axées sur les politiques publiques du logement se sont orientées, après l’accident nucléaire de Fukushima, vers les questions relatives à la gestion de la protection des populations. Se rendant tous les mois à Fukushima, elle a dirigé plusieurs projets de recherches sur le sujet et rédigé de nombreux articles et chapitres d’ouvrages sur les thèmes relatifs. Elle a également participé et est organisatrice de multiples symposia internationaux.

Philippe LOOZE

Né à Liège en 1955. Après une formation d'Ingénieur Civil Physicien (Université de Liège, Belgique), option nucléaire, j'ai compris que la filière nucléaire n'était en aucun cas la source d'énergie bon marché, propre et inépuisable vantée dans les publicités des années 60 et 70.
J'ai aussi découvert les liens indissociables entre le nucléaire civil et le nucléaire militaire, ce qui est entré en contradiction avec mes opinions pacifistes.
J'ai donc décidé de travailler dans un autre secteur.
Tchernobyl m'a interpellé, je craignais pour la sécurité des surgénérateurs, mais je n'imaginais pas une telle explosion dans une centrale classique.
J'ai cependant fait confiance à certains rapports officiels sur cette catastrophe, j'ignorais en particulier que l'OMS n'avait aucune marge de manœuvre en la matière et que tous ses rapports sur le volet santé de Tchernobyl étaient biaisés.
Fukushima m'a complètement réveillé, les mensonges des États et des organisations internationales devenant beaucoup plus visibles.
Depuis lors, je partage des dossiers et des infos vérifiées sur la question, et je milite pour la fin de la production nucléaire d'électricité, car elle ne répond pas à nos défis énergétiques actuels;  ce n'est ni une solution bas carbone ni une ressource renouvelable.
Et après plus de quarante ans de recherche, nous n'avons toujours pas trouvé de solution pour les déchets, sinon léguer leur surveillance à la postérité.
Et comme, pour diverses raisons, la probabilité d'une nouvelle catastrophe nucléaire ne fait qu'augmenter, je voudrais contribuer à informer les citoyens sur la nécessité de mettre les ressources sur la transition énergétique et de clôturer l’ère électronucléaire.
Le démantèlement, la gestion des déchets, les tentatives de décontamination vont encore consommer beaucoup d'énergie et d'effort pendant des durées indéterminées.

 

 

 

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