Après la ville de Strasbourg, le conseil général du Haut-Rhin a adopté, hier, à l’unanimité – droite, gauche et écologistes réunis — moins une abstention, une motion demandant l’arrêt de la centrale nucléaire de Fessenheim.
source : http://www.lalsace.fr/actualite/2011/04/16/le-conseil-general-68-demande-l-arret-de-la-centrale
L'Allemagne décide de sortir du nucléaire en 11 ans (avant 2022)
La France pourrait sans doute décider la même chose si on interrogeait les Français sur le sujet ; mais sur la question nucléaire, point de débat démocratique dans ce pays en vue pour l'instant...
Pourtant des solutions existent, des scénarios ont déjà été étudiés :
- par l'association Négawatt : sortie du nucléaire en 30 ans
dossier complet : http://www.negawatt.org/telechargement/Scenario%20nW2006%20Synthese%20v1.0.2.pdf
- par le réseau Sortir du nucléaire : sortie du nucléaire en 5 ou 10 ans
dossier complet : http://www.sortirdunucleaire.org/sinformer/brochures/sorties5ou10ans/ETUDE-SORTIES-web.pdf
On considère que la catastrophe de Tchernobyl a déjà coûté plus de 500 milliards de dollars.
source : http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/heritage-sovietique/tchernobyl.shtml
Quant à la catastrophe de Fukushima, la Bank of America-Merrill Lynch estime la facture pour l'instant à 130 milliards de dollars, mais il est probable qu'elle augmentera au fil du temps puisque le niveau de gravité est dorénavant le même que celui de la catastrophe de Tchernobyl.
Si l'on ajoute à ces chiffres faramineux :
- les coûts énormes de construction des réacteurs (l'EPR de Flamanville coûtera au moins 5 milliards d'euros, celui de Finlande a déjà coûté 6 milliards)
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9acteur_pressuris%C3%A9_europ%C3%A9en#Finlande
- le coût de la recherche, du développement et de l'exploitation des centrales françaises qui est estimé entre 418 et 446 milliards d'euros
source : http://sfp.in2p3.fr/Debat/debat_energie/Nucleaire/CDP-Nucleaire.pdf
- les coûts du démantèlement des vieilles centrales (Brenillis : coût évalué par la Cours des Comptes : 482 millions d'euros)
source : http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9mant%C3%A8lement_nucl%C3%A9aire
- le coût du traitement des déchets pendant des centaines d'années, non évalué, mais chiffré en milliards d'euros. Rien que le site d'enfouissement profond de Bure a déjà coûté plus de 35 milliards d'euros. Combien coûtera son exploitation ?
source : http://hondschoote-debat.over-blog.org/article-le-cout-reel-du-nucleaire-70145335.html
Pensez-vous payer ces factures quand vous bénéficiez d'électricité d'origine nucléaire ?
Ceux qui parlent d'une énergie nucléaire bon marché sont évidemment des menteurs.
Avec la catastrophe de Fukushima, le réveil va être douloureux pour le prix de l'électricité en France, car EDF ne pourra plus assumer.
A voir :
Une émission de TerreTV sur le même sujet : "Combien coûte réellement l'énergie nucléaire ?"
http://www.terre.tv/fr/3878_combien-coute-reellement-lenergie-nucleaire-
A lire :
Et encore :
L’électricité nucléaire de plus en plus chère
Nicolas Sarkozy reconnaît que l’on ne paie pas l’électricité nucléaire à son prix réel.
1986, Tchernobyl
Pierre Pellerin, directeur du SCPRI (Service Central de Protection contre les Rayonnements Ionisants),
transmet ce communiqué à l'AFP le 30 avril à minuit :
"Situation dans l’ensemble stationnaire. On note cependant, sur certaines stations du sud-est une légère hausse de la radioactivité atmosphérique, non significative pour la santé publique"
La
ministre déléguée chargée de la Santé et de la Famille, Michèle Barzach, fit quant à elle paraître le 16 mai deux communiqués :
"La Santé n'est aucunement menacée par les conséquences de cet accident. Les activités courantes peuvent donc être poursuivies sans précautions particulières, notamment :
- alimentation : les eaux habituellement potables, le lait, les produits alimentaires frais ou de conserve peuvent être consommés quel que soit l'âge du
consommateur,
- activités en plein air : elles peuvent être menées sans modification (travaux divers, jeux, sports, promenade, baignade)"
"le déroulement des grossesses en cours ne nécessite aujourd'hui, à ce titre, absolument aucune précaution particulière"
source : http://info.nucleaire.free.fr/sfen_part4.htm
2011, Fukushima
Thierry Charles, responsable des questions de sûreté à l'IRSN ((Institut
de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire), interviewé par Antoine Bouthier
LE MONDE.FR, 11 avril 2011
"Depuis dix jours, la situation est à peu près stabilisée. Les ingénieurs parviennent à refroidir les réacteurs en continu avec de l'eau douce. On a retrouvé des flaques très radioactives sous la centrale, ce qui pourrait être dû à de petites fuites sous les cuves.
(...)
Le pire est passé, mais ce n'est que le début de la conquête. La situation sera complètement gérée lorsque le système de refroidissement fonctionnera de nouveau. Les ingénieurs avancent doucement et ils ont raison de prendre leur temps. D'autant plus qu'ils arrivent à alimenter les réacteurs en eau sans problème.
(...)
[La zone d’exclusion] a été élargie à 30 km. Cela correspond à la zone post-accidentelle, où l'on observe des dépôts de radioactivité au sol. Nous pensons que c'est une mesure raisonnable. L'iode 131 est un radioélément à vie assez courte, elle décroît d'un facteur 2 chaque semaine. Dans trois mois, son niveau sera complètement secondaire et les habitants pourront théoriquement revenir."
source :
Des voitures provenant du Japon ont été saisies ces dernières semaines dans l'Extrême-Orient russe.
La raison ? Elles étaient contaminées au cesium-127 et à l'uranium-238, avec des niveaux dépassant 2 à 6 fois la norme.
Dorénavant, il va falloir s'habituer à ce genre de nouvelles et faire attention à la provenance des produits de consommation...
Mais il faut rappeler que, sans même une catastrophe comme celle de Fukushima, le lobby nucléaire essaie depuis lontemps de faire monter la radioactivité dans notre environnement : le réseau Sortir du nucléaire et la Criirad avaient en 2000 lancé une campagne contre une directive européenne autorisant le recyclage des déchets dits "de très faible activité".
source : http://www.medecines-douces.com/impatient/265mar00/radio.htm
Depuis 2002, le Code de la Santé Publique interdit d'ajouter des substances radioactives dans les biens de consommation. Mais en mai 2009, un décret ministériel a donné la possibilité aux industriels d'obtenirs des dérogations pour les matériaux de construction.
source : http://www.enviro2b.com/2010/02/12/les-dechets-radioactifs-investissent-nos-murs/
La catastrophe de Fukushima relance le débat sur la sous-traitance dans les centrales nucléaires. Voici quelques reportages, sous forme de film, de vidéo, d'articles ou de dossiers pour aborder le problème.
Nucléaire : voyage au pays des forçats de l'atome
LE MONDE | • Mis à jour le
"Gérard Teyssier connaît les sales boulots du nucléaire. Quinquagénaire robuste, adepte de la course de fond, cet employé de la sous-traitance a notamment décontaminé les sols « avec une machine monobrosse, mais souvent à la main, à quatre pattes, vêtu d'une cagoule, d'une combinaison en papier et d'une paire de gants en vinyle ».
La sous-traitance explose
article de Claire Berthelemy (OWNI, 22 septembre 2011)
Lien : http://owni.fr/2011/09/22/marcoule-le-royaume-de-la-sous-traitance-nucleaire-edf-areva/
En début de semaine, EDF jouait les bons élèves en transmettant à l’Autorité pour la Sûreté Nucléaire (ASN) des conclusions très rassurantes à propos de la filière nucléaire française. Pas de chance, cette remise de copie intervient quelques jours après un accident survenu à Marcoule dans le Gard, au Centre de traitement et de conditionnement de déchets de faible activité (Centraco). Sur ce site géré par le groupe EDF, le 12 septembre, l’explosion d’un four d’incinération a tué une personne et en a blessé quatre autres.
Plusieurs enquêtes de l’ASN, de l’Inspection du Travail et la gendarmerie sont en cours pour déterminer les causes de cet incident nucléaire. Mais dès à présent, les différentes personnes travaillant sur place, avec lesquelles nous nous sommes entretenues, expliquent le drame par une gestion approximative de la maintenance, fondée selon eux sur une multiplication des sous-traitants. Ces derniers travaillant le plus souvent dans des conditions préoccupantes. 350 personnes sont employées au Centraco, 210 relevant de contrats de travail passés par le groupe EDF et 140 relevant de plusieurs entreprises de sous-traitance.
Emission de Mathieu Vidard "La tête au carré" du 28 octobre 2011 sur France Inter
Lien : http://www.franceinter.fr/emission-la-tete-au-carre-la-sous-traitance-dans-le-nucleaire
La sous-traitance dans le nucléaire, un reportage de Pascale Pascariello
Près de 80% de la maintenance des installations nucléaires est aujourd’hui sous-traitée.
« EDF utilise pas loin de 20 000 personnes en sous-traitance, aux cotés de ses 20 000 salariés. C'est vraiment un souci ! Ces sous-traitants doivent être formés, travailler dans de bonnes conditions, être bien protégés, bien surveillés ». Ce cri d'alarme a été lancé le 29 aout dernier par le Président de l'Autorité de Sureté nucléaire, André-Claude Lacoste, en charge de veiller sur les 19 centrales françaises.
Nous sommes donc allés voir ceux qui entretiennent les centrales. Certains sont des "nomades" qui vont de centrales en centrales et logent dans des campings ou des gites. Souvent interdits de parole sous peine de licenciement, les sous-traitants du nucléaire éprouvent aujourd'hui le besoin d'alerter l'opinion sur les risques qu'ils encourent et sur la dégradation des conditions d'intervention à l'intérieur des centrales.
RAS nucléaire, rien à signaler
Un film de Alain de Halleux (2009)
Lien : http://www.tuxboard.com/r-a-s-nucleaire-rien-a-signaler/
On les appelle les "jumpers", ils sont chargés d'entrer dans le générateur de vapeur pour obturer les tuyaux qui le relient au réacteur nucléaire. Séjour maximum autorisé : de 90 à 120 secondes, sous peine de surdosage radioactif ! Ils font partie de la masse des ouvriers intérimaires et sous-payés, chargés de maintenance dans les centrales nucléaires (décontamineurs, mécaniciens, contrôleurs...). Des travailleurs de l'ombre qui, avec ce film, sortent pour la première fois du silence pour dresser un tableau inquiétant d'un des fleurons de l'industrie européenne. Depuis la libéralisation des marchés et la privatisation des groupes énergétiques, les conditions de travail semblent en effet se dégrader, au mépris de la santé des ouvriers et de la sécurité. Au nom de la rentabilité, EDF/GDF-Suez, Areva et les autres recourent de plus en plus à la sous-traitance, rognent sur les effectifs et la maintenance, font pression sur les employés...
Nucléaire: quels sont les risques de la sous-traitance?
Blog Et voilà le travail, chronique de l’humain en entreprise
Article d’Elsa Fayner
Lien : http://voila-le-travail.fr/2011/04/03/nucleaire-quels-sont-les-risques-de-la-sous-traitance/
Au Japon, comme en France, les tâches dangereuses du nucléaire sont confiées à des sous-traitants. Qui sont ces nomades du nucléaire, qui interviennent de centrale en centrale? Quels sont les risques de la sous-traitance pour leur santé, et pour la sûreté du pays ?
Les bagnards du nucléaire
Reportage audio d’Aurélien Chartendrault (l’Express), publié le 19/03/2011
(durée : 5min39)
Lien : http://www.lexpress.fr/actualite/societe/les-bagnards-du-nucleaire_974084.html
Ils parcourent la France entière pour effectuer la maintenance des centrales et travaillent au plus près du risque. On les appelle "les invisibles", "les intermittents", les "nomades" du nucléaire. Qui sont-ils? Reportage à la centrale de Nogent-sur-Seine.
Les clochards du nucléaire
Article de Mathieu Gaulène (l’Express), publié le 02/04/2011
Lien : http://www.lexpress.fr/actualite/environnement/japon-les-clochards-du-nucleaire_978891.html
80% des travailleurs du nucléaire au Japon sont en fait des sous-traitants, recrutés parmi les couches les plus paupérisées de la population japonaise.
Les invisibles du nucléaire
Emission Envoyé spécial du 17 mars 2011
Qui entretient les centrales nucléaires en France ? Jumpers, funambules, scaphandriers, ils sont 20.000 à parcourir chaque année des milliers de kilomètres pour assurer la maintenance des centrales et réacteurs français. Ces sous-traitants de l’atome dénoncent aujourd’hui leurs conditions de travail et s’inquiètent pour leur santé.
Les serfs de l'atome
Article de Marie Vaton et Elsa Vigoureux (Le Nouvel Observateur), publié le 03/05/2011
Lien : http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/societe/20110503.OBS2308/enquete-les-serfs-de-l-atome.html
Ils sont 21.000 à nettoyer, curer, réparer les cuves des centrales nucléaires. Un travail de sous-traitance, loin du temps où leurs pères portaient fièrement le blason EDF. Nomades, ils interviennent à Cuers, au Tricastin ou ailleurs en France. Une vie passée à prendre "de la dose" pour pas cher payé.
Compétitivité et sous-traitance nucléaire: servitude et nouvelle forme d'esclavage
Article d’Annie Thebaud-Mony, chercheuse à l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), publié par le Réseau Sortir du nucléaire (1999).
Lien : http://www.sortirdunucleaire.org/index.php?menu=sinformer&sousmenu=revue&page=article&id=375&num=35
Chaque année, entre 20 000 et 30 000 travailleurs, intervenant en sous-traitance dans l’industrie nucléaire, sont directement affectés aux travaux sous rayonnements. Ces travailleurs que certains nomment de façon péjorative “les viandes à rem” effectuent l’essentiel des tâches de maintenance des centrales et supportent plus de 80 % de la dose collective annuelle d’irradiation reçues dans le parc nucléaire français. La question qui se pose est pourquoi les activités de maintenance, fondamentales pour la sûreté des installations nucléaires, sont-elles sous-traitées ?
A lire aussi :
L'industrie nucléaire : sous-traitance et servitude.
Enquête sur le personnel intérimaire travaillant dans l'industrie nucléaire.
272 pages, 28 € port compris à commander au Réseau “Sortir du nucléaire”
Les intermittents du nucléaire - Enquête STED sur le travail en sous-traitance dans la maintenance des centrales nucléaires
Sous la coordination de Ghislaine Doniol-Shaw, Dominique Huez et Nicolas Sandret
Editions Octares - 1995
Cet ouvrage présente les résultats de la première phase de l'enquête épidémiologique STED (Sous-Traitance EDF DATR) conduite auprès des salariés sous-traitants DATR (Directement Affectés aux Travaux sous Rayonnements ionisants) intervenant dans les travaux de maintenance des centrales nucléaires, pendant les arrêts de tranche.
A voir aussi :
Arrêt de tranche - les trimardeurs du nucléaire
Catherine Pozzo di Borgo
L'Harmattan - 1994
Un film qui met en lumière la précarité de l'emploi, pose la question des risques auxquels ces travailleurs, exposés à de fortes radiations, sont confrontés et interroge la sûreté même des installations nucléaires françaises.
Les intouchables japonais
Un reportage de Lili Eclimont sur ARTE.
La catastrophe de Fukushima, c'était en mars 2011. Depuis, les agences d'intérim peinent à trouver des travailleurs qui acceptent d'aller dans la centrale dont l'avenir est toujours imprévisible. Mais où Tepco va-t-il donc chercher ces "volontaires" quand on sait qu'à ce jour, 3 hommes sont morts irradiés dans la centrale endommagée. Selon certaines rumeurs, des "burakumin" seraient recrutés, des personnes issues d'une caste très pauvre qui s'est toujours vu confier les basses besognes depuis l'époque Edo mais aussi des sans-abri et des journaliers, une main d'œuvre bon marché et soumise. Une pratique courante dans les centrales nucléaires japonaises, bien avant Fukushima.
http://www.arte.tv/fr/3975506,CmC=3975580.html
Et encore :
Suite à des incidents dans la centrale de Tricastin, des salariés de la sous-traitance ont décidé de créer en novembre 2009, ce site et de “tenir informés des conditions de travail , de santé et de vie” dans les centrales.
www.sst-nucleaire-chimie.org/
« Santé, Sous-traitance nucléaire-chimie » est une association à but non lucratif qui soutient et défend les droits de ces salariés n’ayant aucun recours ».
Livres :
Annie Thébaud-Mony :
"L'Industrie nucléaire. Sous-traitance et servitude", Inserm-EDK, 2000, "Travailler peut nuire gravement à votre santé", La Découverte, 2007.
Un roman très précis sur le sujet : « La centrale » de Elisabeth Filhol, P.O.L., 2010.
Rapports :
Rapport 2010 de l’Autorité de sureté nucléaire :
http://rapport-annuel2010.asn.fr/telechargements/rapport-annuel-2010.html
Rapport d’étape de la mission parlementaire sur la sécurité nucléaire, la place de la filière et son avenir. Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques :
http://www.senat.fr/rap/r10-701/r10-7011.pdf
Mauvaise nouvelle pour 13 villes de l'ouest des Etats-Unis, d'après les informations trouvées dans le blog d'Alexander Higgings :
On aurait détecté des taux de radioactivité supérieurs à la norme dans le lait et l'eau du robinet.
Iode 131, césium 134, césium 137 ...
Le bloggeur dit : il faudra désormais vivre avec.
Plus de détail (en anglais) ici :
Sur le site de l'EPA = United States Environmental Protection Agency (agence de protection de l'environnement des Etas-Unis)
le discours se veut pourtant rassurant : pas de danger.
Alors pourquoi la CRIIRAD demande avec insistance la diffusion de données complètes ?
http://94.23.16.204/criirad_telechargement_pdf/11_03_25_doe_ctbto.pdf
A chacun de se faire son idée ?
En Allemagne et en Autriche, il semble qu'on soit mieux informé qu'ailleurs.
Je reprendrai ici la fin du communiqué de la CRIIRAD :
Saluons en revanche la position des organismes officiels en charge de cette question en
Autriche et en Allemagne qui ont passé outre les interdits, considérant que le maintien
du secret sur ces données n’est pas compatible avec la réglementation de leur pays.
Les infos actualisées du site du BFS
(Bundesamt für Strahlenschutz = Office fédéral de la protection contre les radiations) :
http://www.bfs.de/de/ion/imis/spurenmessungen.html/#2
Lire l'article de Rue89 là :
http://www.rue89.com/2011/04/06/fukushima-tchernobyl-loms-repete-les-chiffres-de-laiea-198646
Grâce à l'action de Paul Roullaud, des militants se mobilisent sans discontinuité depuis 4 ans pour l'indépendance de l'OMS :
Les vigies se tiennent devant le siège de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) [en Anglais World Health Organisation soit les initiales WHO]. Il y sont présents depuis le 26 avril 2007, tous les jours ouvrables de 8h00 à 18h00 pour rappeler à cette institution onusienne ses devoirs tels qu’ils sont inscrits dans sa constitution.
Site : http://www.independentwho.info/vigies_FR.php
Une émission à voir ou à revoir :
"Uranium, le scandale de la France contaminée"
(2009, "Pièces à Conviction", le magazine d'investigation de France3)
Depuis plusieurs décennies, des déchets radioactifs extrêmement dangereux ont été disséminés en toute discrétion dans les campagnes, à proximité de zones habitées. Entre 1945 et 2001, la France a exploité 210 mines d'uranium, produisant 300 millions de tonnes de déchets radioactifs, abandonnés sans mesure de protection particulière. Qui sont les responsables ? Pourquoi l'Etat n'a-t-il pas alerté les riverains ? Et enfin, les populations concernées sont-elles en danger ?
partie 1 :
http://www.dailymotion.com/video/x8d3qw_uranium-le-scandale-de-la-france-co_news
partie 2 :
http://www.dailymotion.com/video/xdv2hr_uranium-le-scandale-de-la-france-co_news
partie 3 :
http://www.dailymotion.com/video/xdv2xv_uranium-le-scandale-de-la-france-co_news
partie 4 :
http://www.dailymotion.com/video/xdv3bs_uranium-le-scandale-de-la-france-co_news
partie 5 :
http://www.dailymotion.com/video/xdv4cf_uranium-le-scandale-de-la-france-co_news
partie 6 :
http://www.dailymotion.com/video/xdv4q3_uranium-le-scandale-de-la-france-co_news
Pour approfondir le sujet des mines d'Uranium en France et dans le monde, le dossier du réseau Sortir du nucléaire :
L'Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN) effectue des recherches et des expertises sur les risques liés à la radioactivité. C'est un organisme officiel.
Vous pouvez trouver leurs mesures ici : http://www.irsn.fr/FR/Documents/home.htm
Après l'accident de Tchernobyl en 1986, devant l'insuffisance des services de l'état français, une association a créé un laboratoire indépendant, la CRIIRAD (Commission de Recherche et d'Information Indépendantes sur la Radioactivité)
Vous trouverez leurs mesures indépendantes du lobby nucléaire ici : http://www.criirad.org/
Soutien au blog de Fukushima
Chaîne vidéo du blog de Fukushima
BD : Fukushima-Chronique d'un accident sans fin (Bertrand Galic, Roger Vidal)
Présentation de la BD par l'éditeur
Dossier documentaire 10 pages sur Fukushima (Pierre Fetet)
Dossier sur le rejet des eaux contaminées dans le Pacifique
« Fukushima - Rejets dans le Pacifique : clarification et mise en perspective »
Une analyse critique des données concernant les rejets des eaux radioactives de la centrale de Fukushima Daiichi initiés en août 2023, dossier réalisé par la CRIIRAD qui tente de répondre à ces questions : Quels sont les principaux défis auquel est confronté l’exploitant de la centrale ? Quels sont les éléments radioactifs rejetés dans le Pacifique ? Les produits issus de la pêche sont-ils contaminés ? Est-il légitime de banaliser le rejet d’éléments radioactifs, notamment du tritium, dans le milieu aquatique ? Qu’en est-t-il en France ?
Spectacle
Le spectacle d'Audrey Vernon "Fukushima, work in progress" est disponible en ligne à cette adresse :
https://www.imagotv.fr/spectacles/fukushima_work_in_progress
.
« Sans le web, mémoire vive de notre monde, sans ces citoyens qui n’attendent pas des anniversaires, de tristes anniversaires, pour se préoccuper du sort des réfugiés de Fukushima, eh bien le message poignant de Monsieur Idogawa (maire de Futuba) n’aurait strictement aucun écho. » (Guy Birenbaum, Europe 1, 1er mars 2013)
Les Éditions de Fukushima : des livres à télécharger et à diffuser librement
Le dernier livre de Jean-Marc Royer
Le dernier numéro d'Atomes crochus
Frankushima : un essai graphique sur la catastrophe de Fukushima et le risque nucléaire en France. Site dédié : frankushima.com
Un livre essentiel sur les conséquences de Tchernobyl
Télécharger la version française ici.
Un livret pour tout apprendre sur le nucléaire !