7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 01:37

gundersen

 

Dans une vidéo datée du 26 avril 2011, Arnie Gundersen, ingénieur de la société Fairewinds, propose une théorie sur l'explosion du réacteur 3 de la centrale de Fukushima Dai-ichi, au Japon.

 

Il m’a semblé intéressant de proposer une traduction française de son intervention. Pour ce faire, j’ai amélioré un texte de sous-titrage qui comportait de nombreuses erreurs. Mais ce texte avait au moins le mérite d’exister, même si le traducteur ne maîtrise pas complètement le français.

 

 

Vidéo originale :

http://vimeo.com/22865967

 

Vidéo sous-titrée originale (au choix : English, French, Japanese) :

http://www.universalsubtitles.org/ja/videos/2TnNJkefdfyZ/fr/80081/

 

 

 

Traduction en français de l’intervention

   

« Bonsoir, je suis Arnie Gundersen, de la société Fairwinds (Ingénieur Nucléaire Chef). Nous avons reçu beaucoup de courriers électroniques sur maints sujets, mais un sujet a suscité beaucoup de questions et de préoccupations, c'est ce qui est arrivé au réacteur numéro 3 : en comparaison avec le réacteur numéro 1et tout autre réacteur sur le site, pourquoi a-t-il explosé comme il l'a fait?

 

Donc, aujourd'hui je voudrais prendre l'opportunité de parler de ce que nous savons de manière certaine sur le réacteur 3, et donner quelques théories sur les causes possibles de la dévastation à ce réacteur.

 

Pour commencer, l’explosion au réacteur numéro 3 était beaucoup plus spectaculaire que l'explosion au réacteur numéro 1. Chez les ingénieurs, nous utilisons deux termes différents : la détonation, et la déflagration. En fait, les deux sont des explosions, dans un sens ordinaire, mais une déflagration est une explosion qui envoie une onde à la vitesse du son. Alors qu’une détonation est une explosion avec une onde qui dépasse la vitesse du son. Une détonation est beaucoup plus destructrice qu'une déflagration. Peut-être ça ne semble être qu’une nuance technique, mais en fait c'est là toute la différence entre ce qui est arrivé au réacteur numéro 1 et ce qui est arrivé au réacteur numéro 3. Si, vous regardez le panache de fumée qui monte au-dessus du réacteur numéro 1, il se propage moins vite que celui du réacteur 3.

 

Je voudrais attirer votre attention sur plusieurs détails dont nous sommes certains à propos du réacteur 3, puis fournir des hypothèses sur les causes. D'abord l'explosion au réacteur 3 est beaucoup plus puissante que celle du réacteur 1. Deuxièmement, une quantité supérieure d'énergie qui monte verticalement. Ca s'appelle un vecteur. Il y a un vecteur ascendant sur l’unité 3, ce qui n’est pas le cas pour l’unité 1. C'est un indice important dont on parlera plus loin.

 

On constate clairement qu'il y a eu une véritable explosion au réacteur 3. Si vous regardez le côté sud, ou à droite du bâtiment [sur la vidéo, ndt], on voit une flamme jaune qui apparaît avant la montée de la fumée noire. C'est un autre indice important dont on parlera aussi. Il semble que les morceaux de barres de combustible ont été trouvés à 2 miles de la centrale.

 

Par ailleurs, à l’unité 4, par comparaison, les barres de combustible sont restées sèches, et l'ensemble du combustible est resté intact. C'est évident que ces barres ne pouvaient pas venir du réacteur 4, donc le combustible trouvé hors du site est venu du réacteur 3.

 

D'autres découvertes encore. L'uranium, dans une forme de poussières très fines, a été trouvé à Hawaii et sur la côte ouest des Etats Unis ; du plutonium a été trouvé sur place, aussi dans la forme de poussière ; et un isotope qui s'appelle américium a été trouvé en Nouvelle Angleterre, sur la Côte Est. On les appelle des transuraniens, car ils sont plus lourds que l'uranium, ce qui indique qu’un combustible nucléaire a été endommagé et en plus, que ce combustible s’est volatilisé à la centrale de Fukushima.

D’autre part, les photos du réacteur 3 prises après l'explosion indiquent qu'une grande partie du bâtiment manque, spécialement sur le côté sud. Cependant, les photos infrarouges montrent qu'il y a toujours une source de chaleur sur le côté sud.

Donc, dernièrement, on est sûr, et les données le confirment, que le confinement, et le réacteur 3 même sont toujours intacts.

 

Il y a ici un mystère. Le réacteur est intact, mais le bâtiment est presque complètement détruit. Pourquoi? Je crois que le bassin de refroidissement, un bassin qui mesure 50 pieds sur 50 pieds, et a 50 pieds de profondeur, était vide, et il s’est remplit avec des gaz, puis il explosé verticalement. Le bassin est ouvert sur le dessus, mais, car les côtés sont fermés, faisant une barrière, c'est possible que ça ait provoqué une explosion qui monte verticalement, comme on l’a vu. Le bassin était comme la bouche d'un fusil, qui a fait monter l'explosion.

 

On constate aussi en regardant les photos qu'il y a beaucoup de gravats qui redescendent. Ce sont les barres de combustible et des morceaux d’uranium et de plutonium, ce qui explique pourquoi on en a découvert à quelques miles du site.

En plus, la couleur noir du panache de fumée indique qu'il y avait dedans de l'uranium et du plutonium volatilisé. Sous la forme d’aérosol, ils pouvaient voyager très loin, jusqu'aux Etats Unis, à Hawaii, sur la Côte Ouest et ici en Nouvelle Angleterre.

 

Mais, qu’est-ce qui a provoqué cette force vers le haut ? Si la réaction avait été uniquement de l’hydrogène et de l'oxygène, cela aurait produit seulement de l'eau.

Dans ce cas, l’onde se serait propagée à la vitesse du son, et ça aurait été une déflagration, et c'est ça qui est arrivé au réacteur 1. C'est impressionnant, mais ce n'est pas explosif. En revanche, il y a eu une détonation au réacteur 3. La taille massive du panache de fumée noire, et la flamme jaune au moment de l'explosion du réacteur 3, indique une détonation.

 

Alors, quel était la cause de cette détonation? La réaction oxygène-hydrogène n'explique pas cette explosion. Il faut chercher l'explication ailleurs, et nous n'avons pas encore la réponse définitive. Une hypothèse plausible est que l'explosion a commencé avec une réaction oxygène-hydrogène. Immédiatement après, cette réaction à créé un choc suffisant à déformer les barres de combustible nucléaire, ce qui a produit une réaction nucléaire et la détonation, suivie d’un panache de fumée noire et l'éjection des gravats irradiés du réacteur 3 du central de Fukushima.

 

Il existe des moyens pour tester cette hypothèse, qui consiste à mesurer les sortes d'isotopes dans cette fumée. Nous savons que l'armée a des avions en vol, et nous pouvons croire qu'il y a des laboratoires qui ont calculé les différentes sortes de substances. Il y a deux isotopes de xénon, et leur ratio dans la fumée peuvent confirmer si oui ou non qu'il y a eu une explosion due à la perturbation de la masse critique. Les données existent, même si elles ne sont pas encore disponibles.

Notre gouvernement [USA] doit certainement les avoir.

 

Je vous remercie, et quand je disposerai de plus d'information, je vous tiendrai au courant. » 

 

 

(Si vous constatez qu’il reste encore des erreurs de traduction, merci de me le signaler, je ferai la correction.)

 

 

Qui est Arnie Gundersen ?

 

Arnold, ou Arnie Gundersen est un ancien cadre de l'industrie de l’énergie nucléaire. Il a plus de 25 ans d’expérience dans le domaine de la surveillance du démantèlement. Aujourd’hui, il est ingénieur en chef chez Fairewinds Associates, entreprise de recherche, d’expertise et d’aide juridique sur les questions de fiabilité et de sécurité dans l’industrie nucléaire. A. Gundersen a remis en question la sécurité de l’AP1000 de la Westinghouse Electric Company, un projet de troisième génération de réacteurs nucléaires. Il a également exprimé ses préoccupations concernant le fonctionnement de la centrale nucléaire de Vermont Yankee. Il a participé à l'enquête sur l’accident de Three Mile Island en tant que témoin expert.

 

sources :

http://en.wikipedia.org/wiki/Arnold_Gundersen

http://fairewinds.com/content/who-we-are

 

 

 

 

 

 

 

 

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28 avril 2011 4 28 /04 /avril /2011 16:26

On voit encore ici ou là des gens soi-disant spécialistes, mais essentiellement anonymes, qui prétendent que les faibles doses de radioactivité ne sont pas dangereuses pour la santé.

 

En fait, la question ne devrait plus être polémique car la CIPR, Commission Internationale de Protection Radiologique, a fait ces recommandations il y a plus de 20 ans, mais le gouvernement japonais semble les ignorer :

 

     1) Il n'y a pas de seuil de dose en dessous duquel il n'y a aucun effet : en clair, cela signifie que toute dose de rayonnement comporte un risque cancérigène et génétique.

 

     2) La probabilité d'apparition d'un cancer radio-induit mortel est directement proportionnelle à la dose reçue.

 

     3) Le rayonnement naturel n'est pas inoffensif.
« La composante de l'irradiation du public due aux sources naturelles est de loin la plus élevée, mais ceci ne fournit aucune justification pour réduire l'attention qu'on doit apporter aux irradiations plus faibles mais plus facilement maîtrisables dues aux sources artificielles » (article 140)

 

Dès 1990, la CPIR révisait à la baisse les normes de radioprotection, la portant à 1 mS/an pour le public et 20 mS/an pour les travailleurs. Mais ces limites de dose n'impliquent pas qu'en dessous de ces limites, le rayonnement est inoffensif ; cela est clairement indiqué dans l’article 124 :

"Dans la pratique, plusieurs idées fausses sont apparues dans la définition et la fonction des limites de dose. En premier lieu, la limite de dose est largement, mais d'une façon erronée, considérée comme une ligne de démarcation entre «l'inoffensif» et le «dangereux»"

 

Alors, quels dangers et quels effets ?

 

Je reprends des extraits d'un article de Roger Belbéoch de La Gazette nucléaire

 

Les effets biologiques, cancers et dommages génétiques, sont d'une nature tout à fait différente de ceux causés par les fortes doses. Ainsi les processus de réparation incomplète des cellules endommagées par le rayonnement peuvent induire un cancer,  mais dans une population d'individus irradiés d'une façon identique, certains développeront un cancer, d'autres pas, sans qu'il soit possible de prédire qui sera affecté. Ces effets apparaissent au hasard au sein de la population irradiée.

(…)

Les effets génétiques se manifestent dans toutes les générations à venir.
     Pour les cancers aucun symptôme n'est détectable entre le moment de l'irradiation et l'apparition clinique ultérieure du cancer radio-induit ce qui traduit des longs temps de latence :
     - de 2 ans et plus pour  les leucémies
     - supérieurs à 10 ans pour la plupart des tumeurs solides

(…)

On doit tenir compte des effets tératogènes par irradiation in utero des embryons et des fœtus, particulièrement radiosensibles, pouvant conduire à des avortements spontanés, des anomalies à la naissance, des retards moteurs ou mentaux plus ou moins graves.
En ce qui concerne l'induction de cancer et leucémie on considère que le risque est plus élevé pour les enfants ayant été irradiés in utero.  D'autre part il semble se confirmer que les enfants de moins de dix ans sont plus radiosensibles que les adultes.

 

Source : La Gazette nucléaire n°141/142

http://solar-club.web.cern.ch/solar-club/gazette/1995/141_18.html

 

 

A propos de la CIPR et des effets des faibles doses, il faut lire l’analyse remarquable de Rosalie Bertell, présidente de l'International Institute of Concern for Public Health (Institut international pour la santé publique) de Toronto.

Lien :

http://www.dissident-media.org/infonucleaire/rosalie_bertell.html

 

 

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27 avril 2011 3 27 /04 /avril /2011 11:01

Avec le rehaussement des limites de doses radioactives annuelles au Japon (on passe de 1 mS/an à 20 mS/an), la préfecture de Fukushima se promet un avenir sanitaire catastrophique. Quelle sera la contamination interne cumulée des Japonais dans 25 ans ? On peut en avoir une idée en se tournant vers la malheureuse expérience de Tchernobyl.

 

A Tchernobyl, 25 ans après l'explosion du réacteur, et alors que l'OMS se tait, l'association "Les enfants de Tchernobyl" démontre que les territoires contaminés sont extrèmement étendus et que la population qui y vit est en danger : la radioactivité se concentre... dans la nourriture, dans les cuisines et dans les corps des habitants.

 

Je fais suivre ici le dernier communiqué de cette association exemplaire qui milite pour la décontamination des enfants des régions contaminées d'Ukraine, de Biélorussie et de Russie.

 

 

 

L’association « Les Enfants de Tchernobyl » apporte les preuves que la catastrophe de Tchernobyl se déroule aujourd’hui en 2011 !

 

Une délégation de responsables français et ukrainiens de l’association humanitaire alsacienne « LES ENFANTS DE TCHERNOBYL » vient de rentrer d’une mission dans les régions du sud-ouest de la Russie fortement contaminées par les retombées radioactives de Tchernobyl.

 

Les 15 participants de la mission « Tchernobyl, 25 années de catastrophe » avaient un double objectif humanitaire et scientifique : évaluer la situation sur le terrain plus de 25 années après l’explosion du réacteur ukrainien le 26 avril 1986.

 

Quatre journalistes français et deux belges ont suivi la délégation durant ce séjour en Russie des « Enfants de Tchernobyl ». André Paris, scientifique, auteur de l’ouvrage de référence « Contaminations radioactives France et Europe » accompagnait l’équipe franco-belgo-russo-belarusso-ukrainienne muni d’un spectromètre gamma très performant pour évaluer la contamination en césium 137 de la couche superficielle des sols.

 

Si l’association française a également sillonné la « Zone d’exclusion de Tchernobyl » en Ukraine, elle s’est essentiellement attardée à Novozybkov, une ville russe située à 200 km de la centrale nucléaire accidentée où vivent près de 45 000 habitants. En partenariat avec les autorités municipales de cette ville, l’équipe française s’est chargée de faire durant 5 jours des mesures de radioactivité des sols dans une cinquantaine d’endroits : en ville, dans les potagers, au parc municipal, près des usines, dans les espaces verts des écoles, dans les bois proches, aux abords des habitations individuelles et collectives,...

 

Et les mesures sont sans appel. Partout, les chiffres s’affolent sur le compteur. Rares sont les zones décontaminées. La moyenne, avec des pics à 3 millions de becquerels par mètre carré (Bq/m2) là où se déversent les gouttières, donne environ 250 000 Bq/m² de césium 137...soit autant que dans la zone interdite de Tchernobyl située à près de 200 km de Novozybkov !

 

L’essentiel de la contamination de la population se fait par les aliments. Qu’elle provienne du jardin, du marché ou d’une nature généreuse, la nourriture (légumes, lait, champignons, baies, gibier et poissons) est contaminée par le césium 137 radioactif qui s’est déposé en surface dans les jardins, les bois et sur les pâturages. Les habitants consomment les légumes du potager, on donne le lait des vaches aux enfants, on cueille les baies et les champignons dans une forêt qui accuse des contaminations en césium de l’ordre de 500 000 à 1 million de Bq/m². Les radionucléides stockés dans le sol contaminent les aliments par le biais de la chaîne alimentaire.

 

Les populations prennent du bois contaminé par la radioactivité dans les forêts. Ce bois chauffe la maison et alimente le poêle de la cuisine. La pièce la plus chargée en radioactivité est donc souvent la cuisine. Les cendres servent d’engrais, ce qui entretient et amplifie la contamination du potager.

 

En juillet et en août 2010, tous les enfants ukrainiens et russes invités à séjourner en France par l’association « Les Enfants de Tchernobyl » étaient contaminés par du césium 137 dans leur organisme, mis en évidence par les mesures réalisées (aux frais de l’ONG) par l’Académie des Sciences d’Ukraine à Kiev.

 

Certains des enfants mesurés, qui n’étaient pas nés en 1986 au moment de l’explosion du réacteur de Tchernobyl, avaient dans leur corps l’été dernier autant de césium 137 radioactif que leurs parents 24 ans plus tôt. Des mesures faites avant leur départ d’Ukraine, il ressort que la majorité des enfants avaient plusieurs centaines de becquerels (Bq) dans leur organisme, 11 d’entre eux plus de 2 000 Bq, 3 plus de 100000 Bq et une des jeunes Ukrainiennes 19 645 Bq de césium 137.

 

A l’hôpital de Novozybkov, en ce printemps 2011, les pathologies et maladies sont multiples. Depuis 1986, des milliers d’études ont mis en évidence dans les pays touchés une augmentation sensible de tous les types de cancer, ainsi que des maladies des voies respiratoires, des affections cardiovasculaires, gastro-intestinales, génito-urinaires, endocriniennes, immunitaires, des atteintes des systèmes lymphatiques et nerveux, de la mortalité prénatale, périnatale et infantile, des avortements spontanés, des malformations et anomalies génétiques, des perturbations ou des retards du développement mental, des maladies neuropsychologiques et des cas de cécité.

 

Il y a peu de temps, l’« Académie des sciences de New York » a publié le recueil le plus complet de données scientifiques concernant la nature et l’étendue des dommages infligés aux êtres humains et à l’environnement à la suite de l’accident de Tchernobyl. Cet ouvrage met à la disposition du lecteur une grande quantité d’études collectées dans les pays les plus touchés : le Bélarus, la Russie et l’Ukraine. Les auteurs estiment que les émissions radioactives du réacteur en feu ont atteint dix milliards de curies, soit deux cents fois les retombées des bombes atomiques lancées sur Hiroshima et Nagasaki ; que le nombre de décès à travers le monde attribuables aux retombées de l’accident, entre 1986 et 2004, est de 985 000, un chiffre qui a encore augmenté depuis cette date. Des 830 000 « liquidateurs » intervenus sur le site après les faits, 112 000 à 125 000 sont morts.

 

Si les conséquences sanitaires et environnementales laissent les technocrates de marbre, la facture économique finale, elle, devrait les émouvoir. Pour les vingt premières années, les dépenses directes provoquées par la catastrophe pour les trois pays les plus touchés dépassent 500 milliards de dollars, ce qui, rapporté au coût de la vie dans l’Union européenne, représente plus de 2 000 milliards d’euros. En dissimulant aux populations les conséquences sanitaires et écologiques de l’accident de Tchernobyl, les dirigeants des grandes puissances participent à la désinformation cinquantenaire dont bénéficie l’industrie nucléaire, aussi bien civile que militaire. Cette stratégie, car c’en est une, est coordonnée par l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), porte-parole de l’establishment nucléaire, grâce à la promotion d’une pseudo science sur les effets des contaminations radioactives. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) en est, hélas, partie prenante, du fait de l’accord signé en 1959 entre les deux agences. Ce document interdit à l’OMS d’informer les populations sur les effets des rayonnements ionisants pour les humains sans l’aval de l’AIEA.

 

Cette attitude coupable conduit à la disparition des mesures et des comportements de radioprotection et engendrent de fait des situations sanitaires dramatiques pour les populations de Novozybkov. Alors que la radioactivité des sols baisse naturellement lentement, la charge corporelle en composés radioactifs de l’organisme des habitants augmente.

 

La gestion du dossier de Tchernobyl est devenue un enjeu majeur, scientifique, social, médical, technologique, financier mais aussi d’information et de communication. Vingt-cinq ans après l’explosion du 26 avril 1986, les promoteurs du nucléaire auraient volontiers tourné la page de Tchernobyl, mais les évènements de Fukushima sont venus douloureusement leur rappeler qu’on ne peut se voiler la face.

 

L’association « Les Enfants de Tchernobyl » apporte les preuves que la catastrophe de Tchernobyl se déroule aujourd’hui en 2011 !

 

Les mesures des sols réalisées par les bénévoles français sous les regards des autorités locales et des journalistes français, belges et russes mettent en évidence un indiscutable et important risque sanitaire encouru par les populations russes qui continuent de vivre sur des territoires contaminés par les retombées radioactives, en particulier le césium 137 qui reste très présent.

 

Les témoignages, les mesures scientifiques et les documents rapportés de leur mission par les responsables de l’association « Les Enfants de Tchernobyl » prouvent que, plus de 25 années après l’explosion du réacteur N°4 de Tchernobyl, une mobilisation réelle, sincère et efficace de la communauté internationale s’avère urgente et indispensable pour protéger et aider les victimes de Tchernobyl. Ce n’est pas un choix, mais une nécessité !

 

Pour sa part, l’association « Les Enfants de Tchernobyl » dont le siège se situe à Pulversheim (Haut-Rhin) continuera d’apporter une aide aux populations russes de Novozybkov tout en poursuivant son soutien aux « Enfants de Tchernobyl » qui vivent au nord de l’Ukraine et au Bélarus, les deux autres principales républiques victimes de cette catastrophe qui se poursuit.

 

L’association lance un appel aux dons pour financer ses nombreux projets.

Association LES ENFANTS DE TCHERNOBYL

1 A rue de Lorraine 68840 PULVERSHEIM / France

Tel : 03 89 40 26 33

Courriel : les.enfants.de.tchernobyl (at) wanadoo.fr

Site internet : www.lesenfantsdetchernobyl.fr

 

 

source : communiqué du 17 avril 2011

http://premiumwanadoo.com/lesenfantsdetchernobyl.fr/Communique_de_Presse_du_17_avril_2011.pdf

 

 

 

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 13:38

D'après une recherche effectuée par Lucas Whitefield, des traces de plutonium et de strontium auraient été décelées sur toute la côte ouest de l'Amérique du Nord.

Il aurait fait cette découverte en consultant la base de donnée gouvernementale états-unienne EPA-Radnet.

 

Il a consigné ses observations (en anglais) sur cette page :

https://docs.google.com/document/pub?id=1e0VxH-YSMw7dRlrVpmi69jpCWrwn8k1f0T2gZWWG73Q

 

Son étonnement provient du fait que cette information ne semble pas être diffusée dans les rapports publics.

Alexander Higgings reprend cette information en publiant sur son blog les résultats de la recherche de plutonium et de strontium :

http://blog.alexanderhiggins.com/2011/04/21/radioactive-fukushima-plutonium-strontium-bombarding-west-coast-march-18th-19279/

 

Mais cette information semble difficile à confirmer aujourd'hui, quand on consulte la même base de donnée.

 

Lien vers la base de données d'EPA :

http://www.epa.gov/radiation/rert/radnet-sampling-data.html#all

 

Les traces de plutonium pourraient en fait être des restes des essais atomiques dans l'atmosphère. Ce commentaire de Semile, sur le site de A. Higgings développe cette idée :

lien :

http://fukushima.over-blog.fr/ext/http://blog.alexanderhiggins.com/2011/04/21/radioactive-fukushima-plutonium-strontium-bombarding-west-coast-march-18th-19279/

 

Plutonium-239 background level

Atmosphere nuclear weapons testing, which ended in 1980, is the major source of plutonium contamination. Since this time, essentially all fallout 239Pu has been removed from the atmosphere, allowing for measurement of baseline measurement of plutonium in air.
Air concentrations of 239Pu at the Pacific Northwest National Laboratory near Richland, Washington averaged 1.3×10-7 Bq/m3 (3.5×10-6 pCi/m3).
http://www.atsdr.cdc.gov/ToxProfiles/tp143-c6.pdf

3.5×10-6= 0.0000035pCi/m3 Plutonium-239

N.B RadNet Readings:
‘Description: The amount, activity, or concentration measured. Amounts can be zero, non-detect (ND), positive or negative. A negative result occurs when random effects and limitations in themeasurement process cause the measured value for the sample to be less than that of the laboratory blank or background, which is subtracted from the sample measurement. Although negative radioactivity is physically impossible, the inclusion of negative results allows better statistical analysis of the data.’

:.
This means the background level has been subtracted from the results i.e. the given levels are lower than actual amount present by ~0.0000035. If this is ~figure:

South of Japan:
Guam level = 4.4x than background [0.000012+0.00000350=1.55e-5 :. 1.55e-5/ 3.5e-6]
Saipan on 21st = 3.6x higher by 24th back to normal level

Mainland US figures that caught my attention (again plutonium-239 only):
3/15/2011
ANAHEIM CA -0.0000015
RIVERSIDE CA 0.0000013
3/18/2011
SAN FRANCISCO CA 0.0000065
SEATTLE WA -0.0000013

Between thee dates of 15-18th the levels rose in California ~3x higher than background level though was at ~background level in Washington on 18th.

The data is really small & this summary is to provoke more info to be released

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23 avril 2011 6 23 /04 /avril /2011 11:07

Cette carte animée, diffusée par le site WeatherOline, affiche la dispersion potentielle du nuage radioactif (césium-137) dans l’hémisphère nord.

La carte a 3 niveaux de lecture : niveau 1 près de la surface, niveau 12 à 2500 m d’altitude et niveau 16 à 5000 m d’altitude.

 

Voir la carte :

http://www.weatheronline.co.uk/weather/news/fukushima?LANG=en&VAR=euradsfc

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 23:04

Selon une analyse publiée vendredi par la revue scientifique britannique Nature,

plus de 90 millions de personnes vivent à moins de 30 km d'une des 211 centrales nucléaires du globe, la majorité d'entre elles étant entourées d'une population bien plus dense qu'à Fukushima.

 

(source AFP, article complet : http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gTpqTbFzXV5u_DmQROysKi5qzTcA?docId=CNG.d624f01cfa030b4317f712351ae4b4d8.521)

 

Dans un rayon de 30 km autour des réacteurs endommagés de Fukushima 1 (Japon) vivaient environ 172.000 personnes avant l'évacuation ordonnée ou conseillée de cette zone. Pour les deux tiers des centrales mondiales, la population concernée serait bien plus élevée.

(...)

En France, pays situé en 7e position derrière le Pakistan, l'Inde et Taïwan, près de cinq millions de personnes vivent à moins de 30 km d'une centrale, d'après ces calculs.

(...)

Une carte interactive Google Earth montrant la localisation de chaque centrale nucléaire et le nombre de personnes vivant à proximité est visible sur le site web:

 

Lien vers la carte : http://www.nature.com/news/2011/110421/full/472400a/box/2.html

 

Map showing the population size living within 75 kilometres of each of the world's nuclear power plants. Population increases with circle size and with colour, from green (< 0.5 million) to red (> 20 million). You need to download the Google Earth plug-in to view this graphic.

 

 

Si la carte interactive ne fonctionne pas, vous pouvez vous reporter sur cette carte des centrales nucléaires dans le monde diffusée par wikipédia (442 réacteurs de puissance fonctionnent dans 31 pays différents dans le monde) :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_de_r%C3%A9acteurs_nucl%C3%A9aires

 

ou alors sur celle là :

http://www.unecartedumonde.fr/2011/03/la-carte-du-monde-des-reacteurs-nucleaires/

 

 

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 19:14

En Belgique, le gouvernement a réaffirmé qu’il avait décidé de sortir de l’énergie nucléaire en 2025. Actuellement, 60% de l'électricité est encore produite par le nucléaire dans ce pays.

 

En Suisse, le gouvernement a annoncé la suspension des procédures en cours concernant les trois demandes d’autorisation pour de nouvelles centrales nucléaires, déposées par Axpo, Alpiq et FMB.

  

sources : information sur les tendances

http://finance.edf.com/fichiers/fckeditor/Commun/Finance/Publications/Annee/2011/ddr2010/EDF_DDR2010_012_vf.pdf

http://www.tribuforex.fr/forum/viewtopic.php?pid=29123

 

 

Articles précédents :

L'effet Fukushima en Europe (1)

http://fukushima.over-blog.fr/article-l-effet-fukushima-en-europe-71884022.html

L'effet Fukushima en Europe (2)

http://fukushima.over-blog.fr/article-l-effet-fukushima-en-europe-2-72180896.html

 

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22 avril 2011 5 22 /04 /avril /2011 00:26

Tchernobyl, 25 ans après

 

Vingt-cinq ans après, et alors que la crise au Japon ravive le débat sur l’avenir du nucléaire, Thema enquête sur les conséquences de la catastrophe de Tchernobyl et sur ses représentations chez la jeune génération.

 

À 20h40 : Tchernobyl forever, un documentaire d’Alain de Halleux

 

Bande annonce :

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Tchernobyl--25-ans-apres/Film--Tchernobyl-forever/3839774.html

 

Interview d'Alain de Halleux :

http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Tchernobyl--25-ans-apres/3835902.html

 


À 21h35 : Débat présenté par Annie-Claude Elkaim

 

À 22h00 : L’Europe et Tchernobyl, un documentaire de Dominique Gros



Interview de Dominique Gros :

http://www.arte.tv/fr/recherche/3835468.html

 

 

 

Comment la jeunesse ukrainienne perçoit-elle l’histoire de Tchernobyl ? Un documentaire qui interroge la mémoire de la catastrophe et son avenir. Pour beaucoup de jeunes Ukrainiens, l’histoire du cataclysme nucléaire qui a frappé leur pays se réduit au monde virtuel. C’est derrière un écran d’ordinateur, aux commandes du jeu vidéo S.T.A.L.K.E.R., qu’ils se confrontent aux multiples dangers et dégâts provoqués par l’explosion du réacteur 4, le 26 avril 1986. Et tandis qu’ils combattent des mutants radioactifs entre les murs de leur chambre, certains ignorent parfois que, vingt-cinq ans plus tôt, leur père ou leur grand-père était « liquidateur », présent sur les lieux de l’accident pour tenter de contenir les flammes et pour participer aux travaux de décontamination…


Les dangers de l'oubli

 

« L’homme a la mémoire courte mais l’atome, lui, a la vie longue. » D’images d’archives en images de synthèse, s’appuyant sur les témoignages croisés des enfants de Tchernobyl – qui ont l’âge de la catastrophe – et de leurs aînés, le réalisateur s’interroge sur la chape de silence qui semble s’être imposée en Ukraine en un quart de siècle. L’ancienne république soviétique porte pourtant, aujourd’hui encore, les stigmates de l’accident. Depuis 1991, la population aurait diminué de sept millions de personnes et une large proportion des enfants serait atteinte de maladies chroniques. À la centrale, un projet pharaonique de confinement, dont le coût est estimé à 1,5 milliard d’euros, est en cours. Conçu pour recouvrir le sarcophage – aujourd’hui abîmé – édifié par les Soviétiques autour du réacteur endommagé, ce nouveau dôme pourrait endetter le pays pour de longues années. Mais alors que les travaux avancent, le site continue à attirer de nombreux visiteurs. Certains jeunes Ukrainiens délaissent leur terrain de jeu virtuel et découvrent les véritables vestiges de la centrale. Le regard figé par l’émotion, ils se questionnent sur leur avenir.

 

Le réalisateur, Alain de Halleux


Né en 1957, il est diplômé en Sciences chimiques (nucléaire) de l’UCL, Université catholique de Louvain (Belgique), et diplômé en réalisation de film à l’INSAS à Bruxelles.
Il a reçu le Prix de la vocation en 1983 pour ses travaux photographiques pendant la guerre en Afghanistan. De 1987 à 2005, il a conçu et réalisé de nombreux spots publicitaires, films industriels, BA et clips. En 2009, il a
réalisé R.A.S. nucléaire – rien à signaler, un documentaire édifiant sur les conditions de travail des ouvriers du nucléaire, qui dresse un tableau inquiétant de la sécurité des centrales nucléaires en France et en Europe.

....................................
Tchernobyl forever
Documentaire d’Alain de Halleux (France, 2011, 55mn)

 

source : http://www.arte.tv/fr/Comprendre-le-monde/Tchernobyl--25-ans-apres/Film--Tchernobyl-forever/3839774.html

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 20:13

Après l'abandon du nucléaire par l'Allemagne, l'Italie fait aussi marche arrière :

 

Le gouvernement italien a annoncé, mardi 19 avril, dans un communiqué, qu'il avait présenté un amendement à une loi en cours d'examen au Parlement pour mettre fin à son programme de retour au nucléaire et qu'il entend définir une "nouvelle stratégie énergétique nationale".

 

source : http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/04/19/l-italie-veut-mettre-fin-a-son-programme-nucleaire_1510083_3244.html#xtor=AL-32280184

 

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19 avril 2011 2 19 /04 /avril /2011 22:53

A voir sur France 2, l'émission "Complément d'enquête", de Benoît DUQUESNE, qui fait un état des lieux de la gestion du nucléaire : "Nucléaire, la catastrophe qui change tout"

 

Où l'on apprend que :

 

  - On a frisé la catastrophe à la centrale du Blayais (Gironde) en 1999.

  - On espère se débarasser des déchets radioactifs en les enterrant à Bure (Meuse), cadeau empoisonné pour 5000 générations futures.

  - L'expérience de la mine d'Asse (Basse-Saxe) est désastreuse : le sol bouge et l'eau s'infiltre, il va falloir remonter 130 000 fûts radioactifs.

  - EDF a tenté de démenteler la centrale de Brennilis (Finistère) sans que la population ne soit consultée. On se demande encore comment démonter le réacteur, 25 ans après l'arrêt du réacteur.

  - Un lobby veut la peau des énergie renouvelables.

  - France 2 a fait faire des analyses de légumes au Japon.

 

Voir l'émission ici :

http://info.france2.fr/complement-denquete/

 

 

Présentation de l'émission  :

 

Depuis le 12 mars dernier, le monde entier vit au rythme des explosions et des fuites radioactives de la centrale de Fukushima. Jour après jour, chacun découvre les effrayants mensonges et les approximations de l’exploitant Tepco. Alors que les ingénieurs peinent à reprendre le contrôle des réacteurs, que risquent vraiment les Japonais ? Mais qu’en est-il en France, où chaque habitant vit à moins de 300 km d’un réacteur ? EDF dit avoir les centrales les plus sûres de la planète... comme l’affirmaient les Japonais il y a encore quelques semaines ! Quelles sont les centrales les plus fragiles ? Que deviennent-elles quand elles ne produisent plus de courant, sait-on réellement les démanteler ? Faut-il comme en Allemagne, préparer la fin du nucléaire, et tout miser sur les énergies renouvelables ?


Reportages :

 

Lost in radiation

Un reportage de Jérôme Bermyn et Annie Tribouart.

Elle s’appelle Reiko, vit depuis 20 ans en France, et à l’heure où tout le monde fuit, elle a décidé de retourner au Japon, persuadée que les autorités minimisent la gravité de la catastrophe. De Tokyo où elle rejoint les premiers militants qui s’organisent contre le nucléaire, à Sendai, au nord de la centrale de Fukushima, où elle vient retrouver sa famille, son capteur de radioactivité en poche, reportage aux côtés de Reiko dans le Japon des anti-nucléaires.

 

Des centrales au rebut

Un reportage de Romain Verley et Pierre-Jean Perrin.

Que deviennent les centrales françaises une fois mises à la retraite ? C’est un enjeu majeur de l’industrie du nucléaire : le démantèlement. Il coûte cher, dure près de 30 ans. Complément d’enquête à Choos, dans les Ardennes et à Brennilis, en Bretagne, qui devait être un exemple du savoir-faire d’EDF. Un chantier bloqué par les recours déposés par les écologistes.

 

Qui veut la peau des énergies renouvelables ?

Un reportage de Thomas Horeau.

Qu’en est-il des énergies renouvelables ? Pourquoi ne se développent-elles pas plus ? Lors du Grenelle de l’environnement, la France en avait fait une priorité. Depuis, leur développement est entravé. Qu’elles soient dans le solaire ou l’éolien, de plus en plus d’entreprises doivent licencier faute de marchés, et à cause de réglementations devenues plus contraignantes.

 

Lost in radiation

Un reportage de Jérôme Bermyn et Annie Tribouart.

Elle s’appelle Reiko, vit depuis 20 ans en France, et à l’heure où tout le monde fuit, elle a décidé de retourner au Japon, persuadée que les autorités minimisent la gravité de la catastrophe. De Tokyo où elle rejoint les premiers militants qui s’organisent contre le nucléaire, à Sendai, au nord de la centrale de Fukushima, où elle vient retrouver sa famille, son capteur de radioactivité en poche, reportage aux côtés de Reiko dans le Japon des anti-nucléaires.

 

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Dossier documentaire 10 pages sur Fukushima (Pierre Fetet)

 

Dossier sur le rejet des eaux contaminées dans le Pacifique

« Fukushima - Rejets dans le Pacifique : clarification et mise en perspective »

Une analyse critique des données concernant les rejets des eaux radioactives de la centrale de Fukushima Daiichi initiés en août 2023, dossier réalisé par la CRIIRAD qui tente de répondre à ces questions : Quels sont les principaux défis auquel est confronté l’exploitant de la centrale ? Quels sont les éléments radioactifs rejetés dans le Pacifique ? Les produits issus de la pêche sont-ils contaminés ? Est-il légitime de banaliser le rejet d’éléments radioactifs, notamment du tritium, dans le milieu aquatique ? Qu’en est-t-il en France ?

Consulter le dossier

 

 

Spectacle

Le spectacle d'Audrey Vernon "Fukushima, work in progress" est disponible en ligne à cette adresse :

https://www.imagotv.fr/spectacles/fukushima_work_in_progress

 

 


 

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