15 août 2013 4 15 /08 /août /2013 23:57
HORI Yasuo, grand témoin de la catastrophe de Fukushima

Depuis le 11 mars 2011, l’écrivain espérantiste HORI Yasuo a témoigné jour après jour dans un journal dont il a tiré, en avril 2012, un recueil dénommé « Tertrema katastrofo de Japanio 2011 ». Depuis, il n’a pas cessé d’écrire et continue de témoigner en diffusant tous ses écrits en espéranto sur le site satesperanto. Au début, de nombreux espérantistes ont souhaité partager les témoignages de Yasuo en traduisant en français ses notices, ce qui lui a valu un certain succès ; mais aujourd’hui, seuls deux traducteurs infatigables continuent ce travail régulier car ils considèrent, à juste titre, que les informations données par Yasuo sont importantes et utiles pour comprendre ce qui se passe au Japon.

Yasuo, membre de l'UEA (Association mondiale d'espéranto), vit au Japon dans la préfecture de Gumna. Dans ses textes, il témoigne « des conditions de vie difficiles à la suite de la catastrophe qui a frappé ses compatriotes », décrit « l'entraide des habitants, leurs craintes face à la catastrophe nucléaire qui s'est ajoutée à celle du séisme », comment ils ont dû tout quitter « pour fuir cette région dont le taux d'irradiation devenait dangereux pour leur santé » et montre « les incohérences entre le discours du gouvernement et ce que les gens vivent sur place ». Il reprend parfois des articles de la presse japonaise qui lui semblent importants et commente des visites qu’il fait personnellement, toujours en rapport avec la catastrophe du 11 mars 2011.

 

Cette page reporte les deux derniers rapports de l’écrivain, traduits de l’espéranto en français par Ginette Martin et Paul Signoret. A la suite de cela, ceux qui veulent connaître mieux les écrits de Yasuo trouveront 5 fichiers à télécharger rassemblant les traductions françaises des textes de Yasuo du 16 avril 2012 jusqu’à aujourd’hui, ce qui représente environ 200 pages. Bonne lecture !

 

(autres sources : Ouest-France, Wikipédia, Centre culturel Angevin d’Espéranto)

 

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Le 9 août 2013

 

 Je suis parti pour l’Europe le 11 juillet et je suis revenu chez moi le 3 août. Pendant ce laps de temps d’un peu plus de trois semaines se sont produits divers événements ayant trait à la politique énergétique et à l’accident nucléaire.

 

 

Grande victoire pour le Parti Libéral Démocratique

 

Le 21 juillet a eu lieu l’élection générale pour la Chambre des Conseillers. La moitié des conseillers ont été réélus et le Parti Libéral Démocratique (PLD) a triomphé. Ce parti conservateur a presque toujours été au pouvoir au Japon depuis la deuxième guerre mondiale, sauf pendant une courte période, et c’est lui qui a introduit l’énergie atomique dans le pays. En 2009, il a été battu par le Parti Démocratique (PD) qui a formé un nouveau gouvernement. Mais le PD a trahi la confiance que le peuple avait mis en lui et par suite, l’an dernier, il a perdu les élections à la Chambre des députés si bien qu’il est à présent sur le point de disparaître.

Le PLD, qui ne se repend nullement d’avoir introduit l’énergie atomique et qui ne se sent pas coupable de l’accident nucléaire, veut remettre en route le maximum de réacteurs et envisage même, sans état d’âme, d’exporter à l’étranger des réacteurs japonais. Il dispose actuellement de 115 sièges sur un total de 242 membres et, grâce aux coalitions de partis, il pourra gouverner le pays à sa guise. Le résultat de ces élections est un coup terrible pour les opposants à l’énergie atomique.

 Plus de la moitié des gens dans le pays sont opposés à la reprise des réacteurs nucléaires et leurs voix sont allées au Parti Communiste Japonais (PCJ). Ce dernier a vu le nombre de ses sièges passer de six à onze. Comme il exige inébranlablement l’abandon de la politique énergétique nucléaire, il bénéficie du soutien de beaucoup de gens. Et, bien qu’il soit un petit parti, nous espérons qu’il s’opposera aux menées du PLD.  

 

 

Quatre compagnies d’électricité ont demandé la reprise de dix réacteurs

 

Le 8 juillet, lorsque le nouveau critère pour la reprise des réacteurs a été légalisé, quatre compagnies d’électricité ont déposé, auprès de l’Autorité de Régulation Nucléaire, des demandes pour la remise en route de dix réacteurs. Il s’agit de ceux de Tomari n° 1, 2 et 3 dans le district d’Hokkaido (l’île du nord), de Takamaha n° 3 et 4, de Ooi n° 3 et 4 (district de Kansaï, dans l’ouest du Japon), de Ikata n° 3 dans l’île de Shikoku, de Sendaï n°1 et 2, dans l’île de Kyushu. TEPCO, elle aussi, avait l’intention de demander la reprise de réacteurs dans le district de Niigata, mais le gouverneur s’y est fortement opposé si bien que la compagnie a dû renoncer.

Ces dix réacteurs ne répondent pas aux critères. Par exemple, ils ne sont pas encore équipés de ventilateurs avec filtres, mais l’Autorité leur a accordé, pour s’y conformer, un délai de cinq ans, afin qu’ils puissent présenter leur demande.

 

 

300 tonnes d’eau polluée rejetées quotidiennement à la mer

 

TEPCO avait publié une information selon laquelle mille tonnes d’eau  venue de la montagne s’écoulent chaque jour dans la mer et que 400 tonnes de cette eau, transitant par le sol du site de la centrale n° 1 de Fukushima, deviennent radioactives.

Mais l’état-major responsable de la situation de crise nucléaire a, de son côté, fait savoir que, d’après ses propres calculs, 300 des 600 tonnes restantes sont également polluées par les terrains environnant les réacteurs. On ne sait pas de façon claire quand ont commencé ces écoulements, il est donc possible que ce soit dès le moment où a eu lieu l’accident. Le site de la centrale n° 1 est rempli de barils de cette eau. TEPCO envisage d’entourer les installations de murs de terre gelée afin d’empêcher que l’eau n’y pénètre, mais l’efficacité de ces nouveaux murs n’est pas évidente et le problème est qu’il faudra un ou deux ans pour les construire et que l’on n’a jamais dans le passé fait l’expérience à grande échelle de tels murs. TEPCO ne peut en assurer elle-même le financement et le gouvernement a donc décidé  de le prendre à sa charge.

La nouvelle de ces écoulements d’eau polluée dans la mer a provoqué la colère des pêcheurs de Fukushima. Ils avaient essayé de recommencer à pêcher en juin mais ils ne le feront plus.

 

On envisage la construction de murs de terre gelée autour des installations nucléaires

On envisage la construction de murs de terre gelée autour des installations nucléaires

Témoignages d’habitants de Fukushima

 

Les souffrances continuent à Fukushima

 

Mme Sakamoto Joshié, 52 ans, employée dans une maison de retraite

 

« Du fait de l’accident nucléaire, je suis partie de ma ville de Tomioka et j’ai emménagé dans Aidu, ville située dans la montagne. Ma maison à Tomioka est devenue un nid de rats. Les champs sont envahis de mauvaises herbes. Ce lieu de résidence cher à mon cœur, où nous avions élevé nos enfants, est complètement transformé.

Mes parents avaient souffert à cause de la guerre. Pourquoi ont-ils dû, à plus de quatre-vingts ans, quitter leur foyer ? L’État avait provoqué la souffrance des gens par la guerre, puis il a introduit l’énergie atomique pour l’économie et ça a été la misère pour Fukushima..

Quand donc pourra-t-on résoudre le problème posé par l’accident, nul ne le sait. Les travailleurs de la centrale ne cessent de craindre l’exposition aux radiations. Les parents inquiets nourrissent leurs enfants dans des lieux insuffisamment dépollués. Si d’autres réacteurs redémarrent, ces mêmes choses pourront se reproduire partout dans le Japon. »

 

(paru le 15 juillet 2013, dans le journal Asahi)

 

 

Il faut que la responsabilté de l’État et des compagnies électriques soit ajoutée comme condition à la reprise

 

M. Takano Itsuo, 71 ans, sans emploi, habitant le district de Mijaghi

 

« Quatre compagnies d’électricité ont présenté une demande de remise en marche pour dix réacteurs. Le premier ministre Abe a dit que le gouvernement approuverait le redémarrage des réacteurs que l’Autorité de régulation Nucléaire aurait déclarés sûrs.

Qui donc a la responsabilité de l’accident nucléaire ? Les coupables en sont le Parti Libéral Démocratique, qui a introduit l’énergie atomique, et TEPCO, qui n’a pas mis en œuvre les moyens appropriés contre le tsunami. Aujourd’hui encore, 150 000 habitants de Fukushima ne peuvent rentrer chez eux. Leurs demeures sont devenues des nids pour les rats, les sangliers et les singes. Ils ne pourront jamais plus vivre ici comme avant.

Vous qui logez à proximité de réacteurs un peu partout dans le Japon, venez et voyez ce qu’est la réalité de Fukushima. Il faut que le premier ministre Abe ajoute la responsabilité de l’État et des compagnies d’électricité à la liste des conditions exigées pour la remise en marche des réacteurs. »

 

(paru le 17 juillet 2013, dans le journal Asahi)

 

[traduit de l'espéranto par Paul Signoret]

 

 

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Le 10 Août 2013


 

Quand je suis rentré d'Europe, j'ai trouvé une grande enveloppe dans mon stock de courrier. L'expéditeur était M. Kanno Norio. Je ne me souvenais pas de ce nom, mais après avoir ouvert l'enveloppe, j'ai découvert qu'il était le maire de Iitate. Quand a eu lieu l'accident nucléaire, le vent soufflait en direction du nord-ouest, et Iitate malheureusement se trouvait sur la trajectoire de ce vent. Des particules nucléaires ont couvert le village, si bien que tous les villageois ont dû se réfugier ailleurs.

Maintenant, l'administration municipale se trouve dans la ville de Fukushima, ainsi que l'adresse de l'expéditeur. En 2011, j'avais écrit un conte pour enfants "Iitate, mon rêve", que j'avais envoyé à la ville. Sa lettre était une réponse à la mienne. Dans l'enveloppe se trouvait un livre "Des particules nucléaires sont tombées sur un beau village", qu'il a écrit et que j’avais lu il y a déjà longtemps, les copies de ses salutations à diverses occasions et les brochures "Dix nouvelles des plus importantes à Iitate entre 2003 et 2013" et "Choses oubliées des Japonais".

 

Aujourd'hui, je vais traduire cette dernière brochure. "Choses oubliées" signifie ici les "expressions et phrases importantes" que les Japonais ont oubliées au cours de ces dernières années centrées sur la course à l'argent et l'égoïsme. Ce projet a été initié par des élèves de Iitate. Ils ont commencé à rassembler des expressions venues de tout le Japon, et au final le total dépassait 2600. Le Comité des élèves en a choisi 11, le Comité des adultes, 12, et on en a choisi 300 autres. Je vais traduire les 23 premières.


* Malheureusement, il n'y a aucune mention de l'âge ni de l'adresse des auteurs des citations.

HORI Yasuo, grand témoin de la catastrophe de Fukushima

Onze expressions que les élèves ont choisies.


1. On trouve toujours des sakuras sur la planète. (Itsumo tshikjuu ni sakura ari)

Mme Gotoo Yumi : Je veux que les gens qui souffrent de la catastrophe aient une vie heureuse. On trouve toujours des sakuras, donc ayez une vie remplie d'espoir et sans crainte.


 * Photo: dans la ville détruite, les sakuras ont commencé à fleurir, mars 2011.

 

2. "Bon retour chez vous"  et "Je suis rentré à la maison" (Okaéri et Tadaïma, des mots qu'on emploie lorsque les Japonais reviennent à la maison.

M. Ikegaya Reo: C'est très bien qu'on ait un endroit où revenir, c'est-à-dire non seulement un foyer, mais aussi des gens à qui nous pouvons dire ces mots.

 

3. Ensemble .... (tomoni)

        Mme Suzuki Seïna: «Ensemble, efforçons-nous d'aller vers notre but», «Marchons ensemble,", ces mots sont d'une grande banalité, mais je pense qu'ils sont très nécessaires dans le Japon d'aujourd'hui.

 

4. Le possible est sans limite. (Kanouseï wa mugenndaï)
        M. Yamasaki Soodaï: Même si l'on souffre d'une grande catastrophe, quand tous les gens ont une forte volonté de se relever, le possible devient illimité.

 

5. Un Japon fort et généreux. (Tsuyoku yasashii Nihon)

      Mme Oohara Natsuko: Après la catastrophe, des personnes dans tout le Japon ont agi sans cesse pour aider ceux qui souffraient. Grâce à la générosité des Japonais et grâce à la force des gens dans l'épreuve, le Japon se remet debout, c'est pourquoi j'ai choisi ces mots.

 

6. Nous pouvons changer notre avenir. (Ashita wa kaéraréru)

       Mme Ikébé Sayuri: Les lendemains ne se ressemblent pas toujours. Lorsque je change, le monde montre un autre visage. Lorsque je change, les gens autour de moi changent aussi, alors les lendemains changent.

 

7. La route se construit après notre passage. (Aruita atoga mitshi ni naru)

    M. Naganawa Yuudaï : Nous nous remettons constamment debout. Je veux dire que c'est le fait de notre action quotidienne et constante.

 

8. Marchons en regardant vers le haut. (Ué wo muite arukoo)
       M. Utshida Kenitshiroo: Je veux que les victimes ne s'affligent pas, mais marchent avec l'espérance.

 

9. En avant !! Un pas en avant. ( Maé é ! Ippo zennshin )
      Mme Hoshi Yukiko: Pour remettre le Japon debout, avançons sans crainte. Un avenir plein d'espoir nous attend certainement.

 

10. Suivez le nouvel avenir. (Atarashii miraï é tsuzuké)
      M. Takahashi Shuu : N'oublions pas ce sentiment de tristesse et, en nous basant sur lui, dirigeons-nous vers l'avenir.

 

11. En mémoire de ce jour. (Ano hi no kioku)

      Mme Nishikawa Aïri: Il semble que le souvenir de ce jour soit de plus en plus oublié parmi les gens épargnés. Pour qu’il reste présent  dans les mémoires, je veux envoyer ces mots aux générations futures.


    * Mme Nishikawa Aïri est à la tête du comité de l'école.

 

 

12 expressions que les adultes ont choisies


1. Merci du fond du coeur. (Arigatou gozaïmasu)

       Mme Itoo Akiko: Nous devons remercier le cœur de l'homme, beau et chaleureux, qui rend les bienfaits choses quotidiennes. Je ne veux pas oublier ce cœur.

 

2. Grâce à ... (Okage-sama désu)

       Russel Tshiharu: Nous pouvons vivre grâce à la bénédiction de la nature, à l'aide des autres et à notre aide mutuelle constante. N'oublions pas cela!

 

3. Le soleil a des yeux (Le soleil nous voit). (Otentou-sama ga mité gozaru)
     M. Onoda Osamu: La haute moralité des Japonais est née de cette philosophie.

 

4. Quand nous le faisons, nous pouvons le faire. (Naséba naru)
       Mme Hashimoto Yunko: Je crois que lorsque l'on a une forte volonté, on peut fabriquer un avenir plein d'espoir.

 

5. Nous devons nous aider les uns les autres dans les difficultés. (Otagaï-sama désu)
      Mme Tomoda Miyoko: Quand j'entends ces mots prononcés avec modestie, je me sens envahie de chaleur.

 

6. Le bonheur vient à la famille qui sait rire. (waraou kado niwa fuku kitaru)
       Mme Saïtoo Matsuyo: Quand je souris à d'autres, ils me sourient en retour.

 

7. Dieu sait, la terre sait et je sais. (Ten shiru, Tshi shiru, waré shiru)
       Mme Kominé Hisaé: Ne faites pas le mal. Quand j'ai fait du mal, je ne dois pas recommencer.

 

8. Partagez un peu. (Osuso waké)
       Mme Yoshinaga Eïko: (sans commentaire).
    * Lorsque nous recevions un cadeau, cuisions des aliments ou produisions des légumes, etc.,  nous avions l'habitude d'en donner un peu à nos voisins et amis. Après l'accident nucléaire, nous ne pouvions plus le  faire, car nous hésitons à donner quelque chose qui puisse contenir de la radioactivité. Mme Yoshinaga veut que les relations amicales reprennent vie dans notre société.

 

9. L'harmonie est la chose la plus désirable. (wa o motte tootoshi to nasu)
       M. Sékigutshi Seïkoo: Les Japonais estiment au plus haut point l'harmonie. Redonnons-lui sa valeur.
    * Ces mots sont tirés du premier chapitre de la Constitution en 17 chapitres, mise en vers, dit-on, par le  prince héritier Shootoku en 604.

 

10. Sachez être contents. (Taru o shiru)

       Mme Izumi Shizué : Le désir de l'homme est sans limite et nous voulons tous posséder davantage. Dans la société d'aujourd'hui, nous devons savoir être contents.

 

11. Madéi la vie et le cœur. (Madéi na kurashi to kokoro)
       Mme Akiko Kanémitsu: J'ai découvert le mot "madéi" il y a 10 ans. Depuis, ma vie a changé.


* Madéi est un mot local de Fukushima, qui signifiait à l'origine «des deux mains», donc «avec sincérité», «avec soin», «cordialement».

 

12. La connaissance du nouveau à partir de l'ancien. (Oncle Tshishin, 故知 )

      M. Sasaki Ikuo : Afin de bien transmettre le témoin à la prochaine génération,  ayons courage et espoir,  tirons les leçons du passé, et  marchons en avant vers l'avenir.


    * Paroles de Confucius.

 

 

Dans la brochure il y a plus de 300 expressions, mais outre celle-ci "On trouve toujours des sakuras sur la planète" et quelques autres, presque toutes sont de banales expressions de sagesse. Cependant, je crois que, après la catastrophe, ces mots apparemment anodins prennent une signification plus profonde dans le cœur de tous les Japonais.

 

Pour ma part, le mot "sakura" m'a beaucoup impressionné. Lorsque j'ai visité la ville de Ishinomaki dans le district de Miyaghi, trois mois après la catastrophe, dans le quartier complètement désert fonctionnait déjà par miracle un salon de coiffure appelé "Sakura". J’étais si ému que je n'ai pu m'empêcher de pleurer. À coup sûr, la beauté et la noblesse des sakuras s’ancrait déjà au plus profond du cœur des Japonais.

 

[traduit de l'espéranto par Ginette MARTIN, avec le contrôle de Paul Signoret]

 

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Textes de HORI Yasuo

 

Pour l’an I de la catastrophe, se procurer « Tertrema katastrofo de Japanio 2011 » de Hori Jasuo (Lettre numéro 24 – avril 2012 - Espéranto France). On peut commander ce livre de 165 pages, édité par SAT-MAS, auprès du service de librairie d’Espéranto France. On peut aussi lire le contenu de ces comptes rendus sur le site de l’association SAT : http://www.satesperanto.org/-Marto-.html . Enfin, on peut trouver certains textes de cette première année traduits en français sur des sites espérantistes locaux :

www.esperanto-angers.fr, rubrique accueil / Japon

www.esperanto-provence.org, rubrique tsunami, regroupées par mois en texte déroulant

www.esperanto65.fr, dans la rubrique Fukushima

 

Pour les textes suivants (an II et III), la plupart sont en ligne dans les deux langues sur le site Espéranto-Indre, dans la rubrique « Nouvelles du monde ». J'ai rassemblé les traductions françaises de Paul Signoret en 5 fichiers d’environ 40 pages.

 

Fichiers à télécharger ci-dessous (format pdf)

Interview de HORI Yasuo du 8 janvier 2015 sur la NHK

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commentaires

B
Souhaitons que les autorités, enfin, daignent entendre ce que clament les citoyens japonais et du monde entier. Hélas, la surdité est sélective.
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R
Un regard qui nourrit nos doléances, nos revendications, qui nous invite à réaffirmer notre solidarité, notre exigence d'un transfert de la gouvernance du site de Fukushima - Daïchi à l'autorité de sûreté. <br /> Souhaitons que la révolution des hortensias se développe, que les citoyens dépassent les derniers scrutins, s'emparent du dossier, s'appuient sur l'opinion internationale pour imposer le transfert de la gouvernance des suites de la catastrophe nucléaire, la recherche et le développement de l'indispensable coopération internationale. Nous vivons l'an 3 de l'ère Fukushima. La catastrophe nucléaire révèle, peu à peu, ses dimensions. Rappelons que nous sommes Tous des Japonais et des Terriens, attachés à la maîtrise des suites de la tragédie, qui suppose une réponse des autorités à nos questions essentielles : quel est le parcours des coriums ? quelle est leur activité? quelles sont les conséquences, pour les différents milieux océaniques, de la contamination des eaux du Pacifique, depuis le 11 mars ?
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