11 août 2015 2 11 /08 /août /2015 16:16

par Christopher Busby

 

 

Source : Article publié le 06/08/2015 dans le site rt.com

(http://www.rt.com/op-edge/311731-hiroshima-nagasaki-anniversary-atomic/)

sous le titre original “Hiroshima’s horrors prove nuclear wars not 'winnable'”

 

Traduction : Javale Gola, avec l’autorisation de l’auteur

 

Hiroshima après la bombe atomique américaine. Seconde Guerre mondiale (1938-1945). © RIA Novosti / RIA Novosti

Hiroshima après la bombe atomique américaine. Seconde Guerre mondiale (1938-1945). © RIA Novosti / RIA Novosti

 

En ce 70ème anniversaire du bombardement d’Hiroshima et de Nagasaki, fleurissent les articles pour tenter d’analyser la signification historique, philosophique, scientifique, sociale ou encore la question de santé publique liées à cet événement (je l’appelle toujours « ce crime de guerre »).

 

On peut extrapoler dans le temps au sujet des bombardements, en commençant par les retombées des essais dans l’atmosphère, puis Tchernobyl enfin la toute récente contamination au Japon après Fukushima.

 

Aujourd’hui, l’analyse des risques sanitaires issue des bombes-A sur le Japon consiste en une distorsion habile, qui sert la promotion du développement de l’armement et de l’énergie nucléaires.

Hiroshima et Nagasaki, ce n’est pas seulement quelques tableaux historiques sur lesquels il s’agirait de verser des larmes de crocodile, ou des objets de débats socio-historiques. Elles sont là aujourd’hui, par leur présence spectrale, dans toutes les entreprises de manipulation ou les chiffres absurdes des agences internationales contre les risques liés à la radioactivité ou des scientifiques de l’industrie nucléaire, qui publient des travaux propres à poursuivre le relâchement légitime dans l’environnement, de ces mêmes substances mortelles qui ont émergé pour la première fois en 1945.

 

Je défends en ce moment-même la cause des vétérans des Essais Atomiques Britanniques à la Cour Royale de Justice à Londres. Elle ramène au modèle erroné concernant la radioactivité et les risques pour la santé, qui provient de « l’étude Lifespan » faite sur les survivants de la bombe A au Japon. Cette modélisation, de l’ICRP (Commission Internationale pour la Protection Radiologique) est utilisée à la Cour par le Ministère de la Défense pour dénier sa responsabilité dans les cancers des vétérans des essais nucléaires et les maladies congénitales de leurs enfants et petits-enfants.

Or, la modélisation de Hiroshima prétend également que les individus exposés à la radioactivité et aux retombées de futurs « échanges » nucléaires subiraient peu de mutations génétiques en aval. En fonction de quoi les Docteurs Folamour et les généraux arguent qu’une guerre nucléaire permet de remporter la victoire, et que les effets génétiques chez les victimes qui furent exposées à l’Uranium Appauvri (DU) en Irak, en quelque sorte n’existent pas.

L’analyse bidon des résultats sur la santé à Hiroshima, met le monde entier face à un problème majeur de santé publique. Pour tenter de réfuter cette évidence grandissante, le modèle de l’ICRP a été ressorti par The Lancet  pour coïncider avec la date anniversaire de Hiroshima.

L’ensemble du sujet est présenté sous la forme de récits insensés sur les conséquences sanitaires de Hiroshima, Tchernobyl et Fukushima à travers des articles (partiellement du moins) rédigés par ceux qui tiraient les rênes du chariot de l’ICRP. L’enjeu principal est décrit avec précision dès le début :

«  Les liens entre Hiroshima, Nagasaki et Fukushima vont ainsi au-delà du symbole, puisqu’ils ont façonné les pratiques actuelles de gestion sanitaire, et les institutions qui les dirigent, de même que des réponses publiques à ces événements ».

 

Correctif : Cependant ces pratiques actuelles de gestion sanitaire sont largement erronées.

 

Un pont à Hiroshima après la bombe atomique. Une photo prise en Août 1945. © RIA Novosti / RIA Novosti

Un pont à Hiroshima après la bombe atomique. Une photo prise en Août 1945. © RIA Novosti / RIA Novosti

La guerre nucléaire

 

On a tous vu les photos de Hiroshima. La première bombe à l’Uranium 235 « Little Boy » tombée sur Hiroshima, d’une puissance d’explosion de 13 kilotonnes (13 000 tonnes de TNT, l’explosif chimique conventionnel) a aplati la ville et tué quelque 80 000 personnes dont 45 000 sont décédées dès le premier jour. Au terme de quatre mois, le nombre des victimes avoisinait les 140 000. Trois jours après Hiroshima, une bombe au Plutonium de 20 kT « Fat Man » fut larguée sur Nagasaki (Pourquoi ? Est-ce que les Etats-Unis ont pensé, peut-être, qu’on avait pu ne ne pas prêter suffisamment attention à la bombe de Hiroshima ?) . Leurs armes à toutes deux étaient majoritairement composées d’Uranium. Notez-le bien. Depuis, à partir de 1950, les recherches faites sur les survivants par l’ABCC « Atomic Bomb Casualty Commission » fondée par les Etats-Unis (puis la Fondation pour la Recherche sur les Effets de la Radioactivité) ont défini la relation entre la dose d’irradiation et le cancer.

 

En passant, rappelez-vous que la puissance explosive était de 13 kilotonnes. Si vous aimez vous faire peur, il faut acheter le fameux ouvrage de Samuel Glasstone, chimiste et physicien : The Effects of Nuclear Weapons  [les effets des armes nucléaires] . Les exemplaires les plus récents de ce livre sont accompagnés d’une incroyable petite calculette en plastique : en tournant la lunette, on peut calculer l’arc de l’explosion, le débit de dose, les dommages aux bâtiments, etc. quel que soit le format de la bombe. Les Etats-Unis ont investi des sommes considérables et beaucoup de temps à projeter ces produits au Nevada et sur les sites-tests du Pacifique afin d’obtenir ces données. Les têtes d’ogives thermonucléaires modernes, qui sont aujourd‘hui au nombre de 15 000, font environ 800 kT. Il suffirait d’une seule pour rayer de la carte pratiquement tout New York, Téhéran ou Jérusalem. Je me figure un pauvre chef de la défense civile, assis quelque part, occupé à manipuler  machinalement les degrés de ce petit bijou d ‘ « Ordinateur sur les Effets de la Bombe Nucléaire » (développé par le « Lovelace Research Institute » à Albuquerque au Nouveau Mexique) tandis qu’il attend que le sol s’effondre.

Le problème du monde en 2015, c’est que notre système économique et les relations de puissance internationales encouragent les décideurs à penser en termes de stratégies géopolitiques incluant l’utilisation d’armes nucléaires. On est confronté à des guerres potentielles pour les ressources ; face à des enjeux de production alimentaire issus du dérèglement climatique ; à des développements technologiques dans les pays qu’on a pu historiquement manipuler. Les armes nucléaires sont aujourd’hui aux mains de neuf nations dont trois d’entre elles ne sont pas signataires du traité de non-prolifération (mais pourquoi le seraient-elles ?) : l’Inde, le Pakistan et la Corée du Nord.

 

Les négociations en cours avec l’Iran sont qualifiées de « la plus haute importance » s’agissant d’une région où Israël a une force de dissuasion nucléaire susceptible d’écraser en une séance tous les états arabes locaux. Les Russes ont une force nucléaire massive et sont agacés sur leurs frontières en Ukraine par l’OTAN et par ceux qui contrôlent l’OTAN. Ce merdier s’est déplacé aujourd’hui jusqu'aux Etats Baltes. Je réside à Latvia et au printemps dernier j’ai aperçu un nouveau tank surmonté du drapeau de Latvia, traverser la petite ville de Ropazi située à 40 km à l’ouest de Riga non loin de chez moi. Elle était survolée chaque jour par d’énormes hélicoptères et des avions de transport, un cadeau des Etats-Unis aux habitants de Latvia. Pour quelle raison ?Les Etats de la Baltique et la Pologne enrôlent leurs armées dans la défense de la mère patrie contre une invasion des Russes. Que se passe-t-il ? Ma grand-mère aurait dit « qui sème le vent récolte la tempête ». Touchons du bois.

 

Hiroshima © US Navy / Wikipedia

Hiroshima © US Navy / Wikipedia

Aux plus hauts niveaux de la réflexion stratégique liée au bellicisme nucléaire, le décès des populations causé par les retombées d’une attaque est rapporté à la modélisation des risques qu’a faite l’ICRP. Mais le modèle de Hiroshima est une évaluation chimérique, élaborée pendant la Guerre Froide pour soutenir les Essais dans l’atmosphère.

 

Les effets observables (augmentation de la mortalité infantile, épidémie de cancers dans les années quatre-vingts) ont été passés sous silence suite à un accord conclu en 1959 entre l’Agence Internationale de l’Energie Atomique et l’Organisation Mondiale de la Santé, en vertu duquel l’AIEA, les physiciens nucléaires, les faiseurs de bombe, ceux qui nient les effets de Tchernobyl et de Fukushima, sont chargés de la Recherche sur la santé.

 

Et c’est toujours le cas aujourd’hui, comme on le voit dans l’article du Lancet . [NDLT « les effets à long terme sur la santé, de l’exposition à la radioactivité »], un article co-écrit par le physicien des particules Richard Wakeford, ex-chercheur en chef pour « British Nuclear Fuels » à Sellafield, un  représentant de l’industrie nucléaire au comité UK CERRIE, membre de l’ICRP, référent des Japonais pour ce qui concerne Fukushima, etc.

Alors que d’évidence, d’après les études réalisées sur la descendance des vétérans des essais, et sur les soldats ou la population civile exposés à l’uranium appauvri, une guerre nucléaire mettrait fin à toute vie sur terre, comme on le sait. Les vétérans des essais ont un risque que leur  progéniture soit atteinte de malformations, de facteur 10, et de facteur 9 pour leurs petits-enfants. Tout l’argent dépensé n’y pourra rien, l’issue concrète c’est globalement parlant la stérilité, des cancers et des malformations. C’est l’univers de Mad Max mais pire encore : Hollywood a bien travaillé.

 

Une évidence et des erreurs dans les études « lifespan » sur Hiroshima

 

Quand on a constaté que les cancers du sein ou les leucémies infantiles sont multipliées par deux chez les résidents sous le vent d’une centrale nucléaire, pour « un débit de dose estimé » qui est inférieur au bruit de fond, le modèle de l’ICRP vous dit que ça ne peut pas être causé par les rejets de la centrale parce que le débit de dose est trop faible. L’épidémiologiste Martin Tondel a établi en 2004 un risque accru de cancer significatif dans le nord de la Suède, après Tchernobyl. On lui a dit de la fermer parce que ses conclusions étaient impossibles : en d’autres termes, le débit de dose était trop faible. La même chose s’est produite au Bélarus et en Ukraine où mon collègue Alexey Yablokov a rassemblé une impressionnante compilation de preuves, attestées par ses pairs, d’effets épouvantables. Plus récemment, on assiste au déni, rapporté au modèle de Hiroshima, en ce qui concerne les cancers de la thyroïde dans la préfecture de Fukushima (confère ci-dessous).

 

Les investigations des groupes d’étude pour l’ABCC ont été menées en 1950. C’est-à-dire dans un délai de cinq ans pour observer éventuellement des décès parmi les individus sévèrement atteints par la radioactivité. Cette étude a concerné un groupe de « survivants en bonne santé » comme l’a démontré plus tard le Docteur Alice Stewart. Mais là n’est pas le plus grave. On a examiné environ 109 000 individus répartis en 6 groupes de dose : de 0 à 200 rad (0-2+ Gy) et deux groupes d’ « externes à la ville » (NIC), les 4 607 Premiers Entrants (NIC-EE) et 21 915 Derniers Entrants (NIC-LE). Ces groupes NIC auraient dû faire l’objet de contrôles mais ce ne fut pas le cas. En examinant les rapports on lit qu’ils ont été laissés de côté au motif d’une « trop bonne santé ». Les groupes exposés finalement retenus ont été constitués en fonction de la distance qui les séparait de la détonation.

 

© Wikipedia

© Wikipedia

Mais tous les groupes furent exposés à la radioactivité résiduelle après les bombardements. Les Etats-Unis comme ABCC l’ont nié et continuent à le nier. Tous les groupes ont subi une contamination interne quelle qu’ait été l’irradiation externe au moment de l’explosion. Son origine, ce fut la « pluie noire » qui contenait de l’Uranium 235, de l’Uranium 238 et surtout de l’Uranium 234, c’est là l’exposition manquante et elle est vraisemblablement responsable de la plupart des cancers induits chez tous les survivants. Nous savons qu’il y avait de l’Uranium parce que cela a été mesuré par les scientifiques japonais en 1983. Un document américain récemment déclassé présente un tableau des énormes quantités d’U-234 présentes dans l’Uranium enrichi qui fut utilisé dans les bombes, nom de code : Oralloy. Les nanoparticules d’Uranium de la pluie noire de Hiroshima (et Nagasaki) ont pu être inhalées par tous les groupes exposés dans les ruines de Hiroshima, des années durant après l’explosion atomique. Toutes les bombes furent constituées d’Uranium, un ratio d’environ une tonne par Mégatonne. En ce qui concerne tous les essais au Nevada, ceux des îles Marshall, du Kazakhstan, de Christmas Island, les conséquences furent identiques : les nanoparticules sont retombées et purent être inhalées par quiconque se trouvait à proximité ou à distance.

 

Pourquoi est-ce un point important ? On a conduit de nouvelles recherches sur l’Uranium. On a montré que l’Uranium cible l’ADN par affinité chimique. C’est la cause de malformations génétiques terribles, sans commune mesure avec les indications de « doses » comme l’ICRP les calcule. D’autres composants des retombées interagissent également avec l’ADN, par exemple le Strontium 90 et le Barium 140. Ceux qui ont subi une exposition : les mineurs de l’Uranium, les Vétérans de la guerre du Golfe, les Vétérans des Essais, les [victimes] civiles de l’Uranium appauvri, les travailleurs de l’Uranium Nucléaire, les personnes se trouvant sous le vent des sites nucléaires, tous souffrent de dégradations chromosomiques, de cancers, de leucémies, de problèmes cardiaques. Les travaux [?] Tout cela a été publié, ce sont les conclusions des laboratoires et des recherches théoriques qui en exposent les mécanismes. Mais dans The Lancet : rien.

 

S. L. Simon et A. Bouville, les auteurs de l’article sur les conséquences sanitaires des essais nucléaires, n’y font pas même la moindre allusion à l’Uranium, ni non plus dans leur épique Etude de 2010 sur les expositions dans les îles Marshall. Les données du site du Nevada auxquelles ils se réfèrent au fondement de leur étude, ont complètement ignoré l’Uranium. J’ai fait en 2012, pour les habitants des îles Marshall, une communication au Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies à Genève, en attaquant l’analyse de Simon et al. Dans leur article du Lancet sur les essais nucléaires, Simon et Bouville braquent le projecteur sur les effets de l’Iode. Parlons-en donc.

 

Une évidence scientifique

 

Dans la préfecture de Fukushima, des études ont établi 103 cancers de la thyroïde parmi 380 000 jeunes de 0 à 18 ans (25 à peu près sont encore en cours d’examen). L’article du Lancet de Wakeford et al. présente un excès de risque relatif rapporté à l’étude de Hiroshima, de 0,6 par Sievert (Fig. 2 p. 473). Sur la même question, la dose maximale à la thyroïde est de 18 mSv avec une médiane à 0,67 mSv.

Donc, sur les deux ans d’observation, à supposer que chaque patient ait reçu la dose maximale de 18 mSv, on devrait s’attendre à une augmentation de 0, 018 x 0,6 = 0,011 par Sievert (Fig. 2 p. 473), soit un dépassement du bruit de fond de 1,1%. Ce bruit de fond est de 1 pour 100 000 par an, ou 7,6 en deux ans pour 380 000. Donc la radioactivité devrait provoquer une augmentation de 7,7 cas (c’est-à-dire un cas supplémentaire tous les dix ans). Il y en a 103, c’est donc 95 cas de plus qu’attendu, une erreur dans la projection de l’ICRP de 95/0,14 = 678. En conclusion, il y a 678 fois davantage de cancers de la thyroïde que le modèle de l’ICRP basé sur Hiroshima ne le donne à prévoir.

 

Les gens prient pour les victimes devant le cénotaphe pour les victimes du bombardement atomique de 1945, au Peace Memorial Park à Hiroshima, le 6 Août, 2015. © Toru Hanai / Reuters

Les gens prient pour les victimes devant le cénotaphe pour les victimes du bombardement atomique de 1945, au Peace Memorial Park à Hiroshima, le 6 Août, 2015. © Toru Hanai / Reuters

Ces chiffres sont fondés sur ce qui est écrit dans The Lancet - Mais personne n’a fait le calcul. Ce qui devrait en tant que tel prouver aux autorités (et au public) que la partie est finie. Mais au lieu de faire ce calcul élémentaire, un autre article du Lancet , écrit par Geoff Watts, encense les travaux de ces mêmes personnes qui, à la Faculté de Médecine de Fukushima, sont en train de se démener pour faire savoir que les augmentations des cancers de la thyroïde ne sont pas causées par la radioactivité. En d’autres termes, une fois de plus, on accrédite les projections faites à Hiroshima, plutôt qu’une évidence qui crève les yeux. C’est une sorte d’hypnose collective (ou peut-être pas).

 

Au cas où vous trouveriez tout cela complètement délirant, au final il semble qu’il y ait un début de prise de conscience sur la question de l’irradiation interne, bien que personne n’en fasse mention dans les articles du Lancet . MELODI, l’Organisation de l’Union Européenne pour la Recherche sur la Radioactivité, a fini par passer à l’action, sous la conduite de l’IRSN, l’Agence française de protection contre la radioactivité [sic] . La question a été soulevée (par moi) à la conférence inaugurale de MELODI à Paris en 2011, mais on n’avait apparemment rien à en dire. J’ai dit qu’il semblait y avoir un problème sur l’estimation des doses relativement à l’exposition interne aux nucléides se fixant sur l’ADN, en particulier l’Uranium ; que cela était susceptible de rendre caduque le modèle du risque de Hiroshima.

 

Il existe depuis un onéreux projet de recherche européen, nommé CURE : Recherche concertée sur l’Uranium pour l’Europe. Dans leur rapport présentant son développement, les auteurs ont noté en mars 2015 : des projets collaboratifs à grande échelle seront mis en œuvre pour améliorer la caractérisation des conséquences biologiques et sur la santé, de la contamination interne par l’uranium en Europe. Par la suite, on pourrait envisager d’élargir la collaboration à d’autres pays extérieurs à l’Union européenne, d’appliquer cette approche à d’autres émetteurs internes ainsi qu’à des situations diverses d’exposition à une contamination interne, ainsi que d’élargir la réflexion à d’autres disciplines concernées par les effets de la contamination interne par les radionucléides.

 

A l’avenir on ne devrait pas se remémorer Hiroshima tant pour la destruction de sa population, que  pour ce qu’elle est l’étendard de la dissimulation épidémiologique du plus grand scandale sanitaire dans l’histoire, dont les victimes se comptent par centaines de millions - cancers, fausses-couches, décès infantiles, stérilité et à l’origine d’une instabilité génétique affectant toutes les créatures sur la Terre.

 

Espérons que la prévision erronée qu'on pourrait en sortir gagnant ne serve pas à cautionner l’échange nucléaire final.

 

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Les horreurs de Hiroshima sont la preuve qu’on ne sort pas vainqueur de guerres nucléaires

Christopher Busby est un expert des effets sanitaires des rayonnements ionisants. Il est qualifié en chimie physique à l'Université de Londres et du Kent, et a travaillé sur la physicochimie moléculaire des cellules vivantes pour la Fondation Wellcome. Le Professeur Busby est le secrétaire scientifique du Comité Européen sur les Risques de l'Irradiation (CERI) basé à Bruxelles et a édité plusieurs de ses publications depuis sa fondation en 1998. Il a occupé un certain nombre de postes universitaires honorifiques, y compris professeur invité à la Faculté de la Santé de l'Université de l'Ulster. Ch. Busby vit actuellement à Riga, en Lettonie. Voir aussi:

www.chrisbusbyexposed.org,

www.greenaudit.org and www.llrc.org.

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commentaires

C
De nombreux points évoqués sont abordés dans les Messages que je reçois depuis le début du désastre nucléaire de Fukushima ; entre autres : mutations - gros et nouveaux problèmes de santé (cancers, malformations, problèmes cardiaques et respiratoires) - importance de protéger la thyroïde - problèmes de reproduction - enfants les plus vulnérables - mensonges des institutions et politiques - risque d'extinction de la vie sur Terre - l'Homme fait une grosse erreur avec le nucléaire - l'Homme est incapable de maîtriser le nucléaire et ses conséquences - une guerre nucléaire ne connaît aucun vainqueur, mais que des victimes.<br /> <br /> Pour plus :<br /> http://attentiondanger.over-blog.com/pages/NUCLEAR_DISASTER_of_FUKUSHIMA_PART_1_CATASTROPHE_NUCLEAIRE_DE_FUKUSHIMA_PARTIE_1-4958456.html
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