D’après le Japan Times du 27 juin, du césium radioactif a été décelé dans les urines de 15 habitants du village de Iitate et de la ville de Kawamata, dans la région de Fukushima. Ces deux localités sont à quelques dizaines de kilomètres la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi, mais pas dans la zone d’exclusion. Ces analyses prouvent que la population subit une contamination radioactive interne. Nanao Kamada, professeur émérite de biologie et de rayonnement à l’université d’Hiroshima qui a supervisé ces analyses, souhaite que ces résultats encouragent les habitants à quitter la région.
Dix autres analyses d’urine réalisées à la demande du réseau de Fukushima pour protéger les enfants du rayonnement par l’Acro, laboratoire français indépendant, montrent que les enfants de la ville de Fukushima sont aussi contaminés. La plus grande quantité de césium-134 était de 1,13 becquerels par litre chez une fillette de 8 ans. La plus grande quantité de césium-137 était de 1,30 becquerels par litre chez un garçon de 7 ans.
Ces informations sont corroborées par un autre laboratoire indépendant, la Criirad, qui estime que les autorités auraient dû évacuer ces zones beaucoup plus tôt. Les membres de l’équipe envoyée sur place du 24 mai au 2 juin par cet organisme sont revenus plutôt choqués par la situation actuelle au Japon car il y a une forte désinformation de la part des autorités nipponnes.
Des dizaines de milliers d’habitants devraient donc encore être évacués. Mais la communauté internationale ne réagit pas.
sources :
http://search.japantimes.co.jp/cgi-bin/nn20110627a2.html
http://aweb2u.free.fr/dotclear/
source illustration : CSSK
http://www.flickr.com/photos/cssk/sets/72157626675396074/