Photos
- Les vraies dimensions des bâtiments réacteurs
Quand on regarde les images fournies par la webcam TBS, on a l’habitude de voir des bâtiments qui semblent écrasés, mais en fait une colline empêche de les voir
entièrement. L’image ci-dessous restitue la véritable hauteur des bâtiments, avec en bonus l’emplacement des enceintes de confinement (en jaune) et des cuves (en rouge) des réacteurs 2,
3 et 4, et une visualisation de la hauteur du sous-sol en pointillé.
- Les neiges de Fukushima
- A l’arrière de la centrale
Vue rare offerte par NHK, de l’espace situé à l’ouest de la centrale. On y aperçoit le bâtiment protégeant la piscine commune et des aires de stockage de déchets
radioactifs.
- Cheminée très chaude ?
Dans la vidéo infrarouge réalisée le soir de la catastrophe le 11 mars 2011, on remarque que la cheminée de ventilation située entre les unités 1 et 2 est blanche,
contrairement aux deux autres cheminées, à peine visibles car grises. Il est probable que cette couleur est due à la chaleur de la fusion en cours du réacteur n°1. La vidéo a été tournée vers
22h25.
Cartes
- Comparaison des cartes de contamination des sols à Tchernobyl et à Fukushima
Yukio Hayakawa a réalisé deux cartes à la même échelle, comparant les retombées de Tchernobyl et celles de Fukushima.
On pourrait penser que les effets sont moindres au Japon, vu la surface touchée. Il n’en est rien. L’Ukraine a une densité de population très faible, 79 habitants
au km², alors qu’au Japon, elle est de 340. Mais comme la population se concentre sur seulement 22% du sol japonais, la densité réelle passe à près de 1600 hab/km² et jusqu'a 5419 hab/km² à
Tokyo.
7 millions d’habitants ont été touchés par la catastrophe de Tchernobyl pour des dépôts de césium 137 supérieurs à 37 kBq/m2. Au Japon, les 25 000 km² pollués aux
mêmes taux pourraient concerner entre 10 et 20 millions d’habitants.
- Cartes chronologiques de la pollution radioactive du 12 au 21 mars 2011.
La pollution radioactive s’est faite en plusieurs étapes au mois de mars. Elle se poursuit encore à l’heure actuelle, mais le gouvernement japonais n’a pas
réactualisé ses cartes de contamination depuis l’automne 2011.
The Fukushima Timeline Project
J. Corbett, du site Enformable, s’est lancé dans le projet de réaliser une frise chronologique des évènements à la centrale de Fukushima depuis le 11 mars 2011. Une
entreprise très intéressante qui mobilise beaucoup d’énergie, et qui permettra au final à tout chercheur un retour aux sources enregistrées.
Cliquer sur l’image pour accéder à la frise interactive. Utiliser la molette de la souris pour agrandir les informations. Maintenir le clic gauche pour se
déplacer dans la frise chronologique.
Webcam
- Evolution des travaux : la webcam TBS donne des images en continu de la centrale, à partir d’une colline située à environ (5 à 10 ?) km au sud-ouest.
L’enregistrement de clichés permet de constater que le bâtiment 4 a fait l’objet de gros travaux depuis novembre 2011, qui ont consisté à démolir les murs qui risquaient de s’effondrer sur la
piscine de refroidissement de combustible. Les derniers travaux ont été réalisés début janvier.
* 5 janvier 2011 : grande animation !
Des ouvriers interviennent directement dans le bâtiment 4 à l’aide d’une nacelle. Certains au niveau de la piscine (niveau technique appelé 5F), d’autres au niveau
du pont roulant (CRF). Tepco n’a pas communiqué sur l’évènement qui a nécessité une intervention aussi massive.
* 9 janvier 2011 : démontage des compartiments de béton (couleur claire) du mur ouest à l’aide d’une pince à béton au bout d’un bras articulé. Un autre bras
articulé, déployé au sud, permet sans doute de surveiller les opérations de destruction par l’autre côté à l’aide d’une caméra. On peut imaginer également que la grue permet d’arroser la
destruction afin de rabattre les poussières radioactives au sol.
- Comparaison du bâtiment 4 novembre / janvier
-
Séisme du 12 Janvier 2012 JST 12:20, 5.7M, profondeur : 9km
Documents Tepco
Des fuites, toujours des fuites…
Vidéos
- TEPCO : Mission accomplie & déchets radioactifs en baie de Tokyo par Arnie Gundersen (29.12.2011) - Sous-titrage kna60.
"Est-ce que le gouvernement Japonais et l'AIEA protègent plus l'industrie nucléaire que le peuple du Japon en affirmant que Fukushima est stable quand il ne l'est
pas ? Arnie Gundersen, ingénieur en chef Fairewinds, expose les incohérences majeures et le double langage tenu par l'AIEA, le gouvernement Japonais et TEPCO qui affirment que l'accident de
Fukushima est terminé.
L’augmentation des doses d'exposition pour les enfants japonais et les travailleurs du nucléaire, le mélange des matières radioactives avec des non-contaminées, leur incinération et la diffusion
de ces cendres contaminées à travers le Japon ne sont qu'une petite partie de cette tragédie nucléaire."
« Le Japon n’a pas connu de plus grand désastre depuis la seconde guerre mondiale ».
Bel exposé, mais l’on regrette le raccourci effectué entre le 11 et le 18 mars 2011. Et il n’est pas des moindres puisque les explosions des bâtiments ont carrément
été effacées de la chronologie ! Contrainte technique, autocensure ou pressions sur le journaliste ?