En 2003, un envoyé spécial d’El Mundo, David Jimenez, constatait que les SDF étaient recrutés pour nettoyer les centrales nucléaires au Japon. Dix ans plus tard, la technique est la même pour les sales boulots de la centrale de Fukushima.
Pour en avoir discuté avec eux dont certains même proches de T. Charles le porte parole de l’irsn, les gens du cea sont parfaitement au courant d’un déconfinement d’ampleur du combustible de la piscine du réacteur 4 le 15/11. Les images du feu de combustible de cette piscine ne sont pas disponibles parce qu’elles sont purement et simplement censurées. Ce fait, tout comme la très probable reprise de criticité prompt dans la piscine du 3 à l’origine de l’énorme détonation que tout le monde a vu (donc plus difficile à cacher) est tellement grave qu’il n’est pas politiquement correct d’en parler, même entre collègues. Il y a une vraie gène pour les gens du milieu vis-à-vis de ces 2 événements qui ne sont ni plus ni moins que les plus graves accidents industriels ayant jamais eu lieu, ou le plus grand largage de l’histoire (et de très loin) de matière fissile dans l’atmosphère. <br />
Les gens au cea qui écrivent ces articles savent bien qu’ils mentent, ils le font plus ou moins sciemment, certains par conviction qu’il faut protéger leur lobby, d’autres plus contrariés parce qu’ils s’y sentent obligés, d’autres encore parce qu’ils parviennent presque à s’auto-persuader … Pourtant malgré la minimisation, les chiffres de conta sont là et lorsque l’on connait les ordres de grandeur, ils sont tout simplement terrifiants. <br />
Il y a eu des feux de combustibles majeurs à ciel ouvert au Japon, c’est cela la réalité et si l’on s’en réfère aux tables de radiotoxicités (déjà elles-même minimisantes), on sait que l’unité de mesure ce sont sans problème des centaines de millions de doses létales dispersées en poussières un peu partout sur la planète via les vents et via le fret en provenance du Japon …
cette info est elle fiable ?<br />
http://lesmoutonsenrages.fr/2013/12/31/fukushima-tepco-admet-que-le-reacteur-n3-est-peut-etre-actuellement-en-train-dentrer-en-fusion/
Non pas vraiment. En fait, l'origine de ce hoax vient d'un mauvais article destiné à vendre des masques et des combinaisons à des Américains apeurés. La photo de l'article ne correspond pas à la centrale de Fukushima, C'est un feu de raffinerie de 2011. Quant à la vapeur, effectivement elle a bien été constatée par Tepco, mais cette vapeur avait déjà été signalée cet été, ce n'est pas une nouveauté. La centrale rejette des gaz radioactifs plus ou moins chauds en permanence depuis bientôt 3 ans. La situation à Fukushima est suffisamment catastrophique, pas la peine d'en rajouter.
Y
YannouLD
01/01/2014 17:58
Oui sur Arte,la présentatrice disait,que les SDF était payé 90$ de l'heure,dont 50 de retenus,pour le logement.Une honte total.Mais si les mafias ont infiltrés ce genre de marché,ça ne m'étonne guère.
Dans la voyoucratie dominante, on peut dire que l'industrie nucléaire fait partie de la maffia.
L
Luca de Paris
01/01/2014 10:27
Ce devrait être les personnes les mieux rémunérés, considérant le risque, les effets d'une heure de travail dans ces conditions sur des années de vie.<br />
http://www.agoravox.fr/actualites/economie/article/de-l-or-a-l-euro-de-l-euro-a-l-101002
Arte journal a présenté un témoignage intéressant sur le recrutement. La "protection" illusoire de ces intérimaires souligne la nécessité d'une vigoureuse réaction internationale, afin de condamner définitivement cette pratique scandaleuse. Un crime contre l'humain, qui s'ajoute à ceux que nous avons recensés, depuis le 11 mars.
En tout cas, je souhaite à un maximum de personnes d'être encore vivantes et en bonne santé à la fin de cette année qui commence, malgré les sombres nuages (au propre et au figuré) qui s'amoncellent grâce à la prévoyance attentive des dirigeants du monde (beurk).
Dossier sur le rejet des eaux contaminées dans le Pacifique
« Fukushima - Rejets dans le Pacifique : clarification et mise en perspective »
Une analyse critique des données concernant les rejets des eaux radioactives de la centrale de Fukushima Daiichi initiés en août 2023, dossier réalisé par la CRIIRAD qui tente de répondre à ces questions : Quels sont les principaux défis auquel est confronté l’exploitant de la centrale ? Quels sont les éléments radioactifs rejetés dans le Pacifique ? Les produits issus de la pêche sont-ils contaminés ? Est-il légitime de banaliser le rejet d’éléments radioactifs, notamment du tritium, dans le milieu aquatique ? Qu’en est-t-il en France ?
« Sans le web, mémoire vive de notre monde, sans ces citoyens qui n’attendent pas des anniversaires, de tristes anniversaires, pour se préoccuper du sort des réfugiés de Fukushima, eh bien le message poignant de Monsieur Idogawa (maire de Futuba) n’aurait strictement aucun écho. » (Guy Birenbaum, Europe 1, 1er mars 2013)