1 décembre 2011 4 01 /12 /décembre /2011 18:44
Ce billet s'intitulait à l'origine "Incendie à la centrale de Fukushima Daiichi ?" car il s'agissait bien d'une question à la date du 1er décembre.
Le titre a été changé le 4 décembre pour éliminer des inquiétudes qui ne sont plus fondées.
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1er décembre 2011
 
8h45 : Des lueurs changeantes et colorées suggérant un feu sont actuellement visibles entre les unités 3 et 4 à la centrale de Fukushima Daiichi.
 
On peut voir cet évènement en direct sur la webcam TBS/JNN :
 
 
 

 
 
La webcam Tepco, qui a un autre angle, ne permet pas de voir ces lumières, et on ne distingue pas de fumée.
 
 
 
A suivre de près. Je complèterai cette page dès que j’aurai plus d’informations.
 
 
   
 
 
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23h00 - Mise à jour -
Le phénomène a persisté jusqu’à environ 22h00.
Il ne pouvait pas s’agir d’un feu de pétrole car il y aurait eu de la fumée noire.
 
Voici l’emplacement exact de l’évènement sur une image nette de la webcam TBS enregistrée antérieurement :
 
emplacement
 
 
Il y a quelques jours, un internaute avait déjà remarqué au même endroit une lueur verte dont voici le cliché :
 
green flash
(source)
 
 
Instantané de la webcam TBS vers 21h00 : lumière jaune-orangée
 
jaune
 
 
Instantané de la webcam TBS vers 21h00 : lumière verte
 
vert
 
 
L’image est redevenue nette à 21h50. A l’emplacement de la lumière, on voit encore une lueur rouge à 22h10 :
 
emplacement net 22h10 entouré
 
Selon Simply Info, l’hypothèse la plus vraisemblable serait celle d’un feu d’hydrogène contrôlé, pour éviter une explosion. En effet, cela fait plusieurs semaines que Tepco combat la présence d’hydrogène en injectant de l’azote. Peut-être ont-ils trouvé une solution pour se débarrasser de ce gaz explosif.
Autre hypothèse rencontrée dans les commentaires d’Enenews : des feux de véhicule d’urgence.
 
Caractéristiques des lueurs :
- couleurs : jaune, orange et vert
Informations sur les couleurs des flammes : si les gaz incandescents sont riches en particules carbonées, la couleur d’une flamme est jaune et brillante, comme celle d’une bougie. La couleur peut être aussi une indication de l’intensité énergétique des réactions physicochimiques, donc de la température des flammes. Plus la température est élevée, plus la couleur de la flamme est froide. La chaleur peut aussi exciter les électrons des composés métalliques présents dans les flammes. Ils restituent alors l’énergie sous forme d’émission lumineuse spécifique. La présence de chlorure de sodium donne une couleur jaune aux flammes, le chlorure de calcium produit de l’orange, le sulfate de cuivre, l’acide borique, le nitrate de baryum produisent du vert, le cuivre, le zinc et l’acétate de potassium produisent du bleu. Mais ces indications sont insuffisantes pour déterminer ce qui brûlait.
 
Exemple d’une flamme d’hydrogène-oxygène : elle n’est visible que quand elle est exposée à l’air.
.
 
Explications d’Arnie Gundersen sur l’hydrogène de Fukushima
.
 
 
- taille de la flamme supposée :
Si l’on se réfère aux dimensions des bâtiments, la flamme supposée avait une taille d’une dizaine de mètres. Elle semblait former une boule par moment, mais c’est sans doute une déformation de l’image due à son floutage.
 
- emplacement :
Le phénomène lumineux observé semble se situer à proximité du bâtiment réacteur n°3, sur son côté sud. Mais en réalité, la caméra est tellement éloignée qu’il est possible que ce que nous voyons soit situé sur un autre plan que celui des réacteurs. En effet, l’évènement a pu se produire sur une infinité de points situés sur une ligne partant de l’espace #3-#4 et la colline du premier plan. Sur cet axe se trouve un autre bâtiment très important : la piscine commune de combustible usé (en savoir plus sur cette piscine).
 
- durée :
L’évènement a été signalé le 1er décembre 2011 à partir de 16h (ou 10h ET) et a duré environ 6 heures.
 
- trafic dans les webcams :
Durant cet évènement, la webcam Tepco a été débranchée un moment. Par ailleurs, la webcam TBS/JNN est restée floue. Quand la lumière s’est estompée, la netteté est revenue.
Tepco maîtrise donc toujours la communication, à sa manière.
 
    
 
     
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2 décembre 2011 - Mise à jour -
 
9h30 : Le point incriminé est toujours lumineux.
Une couleur verte constante, comme les jours précédents.
 
En revanche, autre élément lumineux ce matin en plus : une lumière rouge clignotante sur une grue près du réacteur n°1. Alerte en cours ?
 
(Remarque : la lumière de la grue est rouge sur la webcam Tepco et jaune sur celle de TBS.)
 
2declumiere-rouge-sur-grue.jpg
 
2dec2lumierestepco.jpg
 
 
 
 
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2 décembre 2011 - Mise à jour -
 
12h00
 
 
 
Depuis 10h40, la caméra TBS n’offre plus qu’une image noire hyper pixellisée.
 
Hier, ils avaient flouté l’image, aujourd’hui on ne voit plus rien. Il est évident que quelque chose veut être caché. Est-ce en rapport avec la lumière clignotante rouge près du réacteur n°1, toujours en marche ?
 
 
 
Le phénomène lumineux d’hier a été enregistré par ichicax4. Si vous n’avez pas pu le voir en direct, le voici en différé :
 
 
 
           
 
 
 
       

A mon sens, la vidéo montre clairement quelque chose en train de brûler. (mise à jour du 4 décembre)

L'agrandissement permet même de "voir" de la fumée qui semble se diriger vers le nord-ouest.
 
ichicax4 nous montre aussi les flashs qui ont précédé l’évènement et expose son interprétation (commentaires en anglais, sous-titrés en français, merci Kna !). On y apprend entre autres que les gaines que l’on dit de zirconium qui entourent le combustible uranium, sont en fait constituées de zircaloy qui est un alliage de zirconium (95%), d'étain (2%), de niobium, de fer, de chrome, de nickel et quelques autres métaux, qui lui sont ajoutés pour améliorer ses propriétés mécaniques et de résistance à la corrosion. Très sensible à l’hydrogène, celui-ci le fragilise.
 
 
 
Très difficile d’interpréter ces informations pour l’heure…
 
 
 
     
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20h00
La webcam Tepco a été coupée vers 19h00. Nous n'avons plus d'image en direct de la centrale
 
      

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3 décembre 2011 - Mise à jour -

11h00

 

Les images des webcams sont revenues ce matin.

L’image Tepco montre toujours une lumière rouge clignotante sur une grue près du n°1.

L’image TBS/JNN montre toujours une lumière blanche au centre et verte en bordure, au même endroit que les jours précédents.

 

Toutefois, le plan de la webcam TBS/JNN a été recadré et ne montre plus la lumière rouge de la grue. La raison pourrait être que cette image révélait une différence très nette de couleurs entre les deux caméras. La lumière de la grue apparaissait comme jaune-orange sur la webcam TBS/JNN, donc saturée en jaune. Dans ce cas, la couleur verte du point « chaud » devrait peut-être être corrigée en bleu. La couleur bleue, dans le cadre d’une piscine de combustible, serait tout à fait normale. Ce qui est anormal est que l’on voie cette couleur très vive à l’extérieur, et que personne n'en donne d'explication !

 

377540_10150503569373245_619858244_10480031_905773014_n.jpg

Très bon cliché de Duke Thehazard

 

3decpointvert.jpg

image TBS/JNN de ce matin

 

 

 

 

 

 

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4 décembre 2011 - Mise à jour -

 

15h00

 

 

 

Etant donné que l’on ne constate pas de fumée visible durant la journée et que la radioactivité ambiante n’augmente pas, il est probable que l’évènement lumineux du 1er décembre ne soit ni un incendie, ni un feu volontaire.

 

 

 

Alors comment expliquer ce phénomène ? Selon la Tribune de Genève, qui s’appuie sur « certaines sources japonaises », ces lumières seraient dues à l’installation d’un nouvel éclairage.

 

 

 

D’après Etienne Servant (Fukushima informations), la partie du spectre visible latéralement sur un projecteur haute luminosité peut osciller entre l'orangé et le vert, ce qui pourrait expliquer le phénomène observé ces derniers temps avec le téléobjectif 500 mm de TBS /JNN : le mouvement du projecteur et de la caméra simultané pourrait produire l'effet visible. Compte tenu de la distance, de la brume, du mouvement simultané de la caméra et du projecteur, ces éclats lumineux peuvent accentuer le phénomène.

 

 

 

En effet, la caméra TBS/JNN est située à environ 2,5 km de la centrale, et l’image que l’on perçoit est forcément déformée par les mouvements de l’air et les mouvements de l’objectif dus au vent. L’absence d’image de cette webcam peut aussi s’expliquer par le passage de brumes qui opacifient l’atmosphère.

 

 

 

Si cette hypothèse n’est pas démentie, cet « évènement » démontre la capacité des hommes à imaginer ce qu’ils craignent. Les lacunes courantes des informations fournies par Tepco font que la surveillance extérieure de la centrale nucléaire la plus dangereuse au monde demande toujours un effort d’interprétation. Les effets lumineux perçus sur les webcams depuis le 11 mars ont d’ailleurs souvent conduit à des interprétations erronées.

 

 

 

Pour l’instant, la mise en place de nouveaux projecteurs dans la centrale paraît être une bonne hypothèse, car les nuits sont plus longues en hiver et les tâches de nettoyage et de déblaiement restent énormes, ce qui nécessite certainement de travailler avec des éclairages puissants.

 

 

4dec2011 lumière rouge agrandisseemnt - Copie

Lumière rouge-orangée remarquée par Robert au sud-est de l'unité 4.

 

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commentaires

R
Même si, maintenant que les conditions atmosphériques sont meilleures, l'hypothèse de la mise en place d'un éclairage de chantier est plausible et qu'il n'y ait pas de réel dégagement de fumée,<br /> cela n'exclut pas qu'une urgence soit en cours qui nécessite une surveillance accrue, car il semble bien sur certaines vidéos que soient visibles des mouvements de convection autour des ruines du<br /> réacteur 3.
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K
Réponse à Garg :<br /> "Je pense donc qu'il y a effectivement de gros problèmes à Fukushima, et que TEPCO dissimule une vérité très grave : il y a de l'hydrogène produit en masse"<br /> Les Messages reçus le 2 décembre disent : ...REDUIRE VOLUME HYDROGENE POUR QUE RISQUE MILLE VITE EXPLOSION EVITE...<br /> ...MILLE RISQUE EXPLOSIONS NUCLEAIRES MILLE VITE...<br /> accompagnés de la demande de transmettre immédiatement l'information à TEPCO<br /> Pour voir l'intégralité, http://attentiondanger.over-blog.com/article-fukushima-risque-d-explosion-reacteur-trois-91077921.html<br /> http://attentiondanger.over-blog.com/article-fukushima-risque-de-melt-through-91075633.html
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R
La désinformation garde sa place. L'exploitant et les autorités doivent nous apporter des informations fiables sur la situation actuelle. Quelles sont les conséquences des secousses ressenties, ces<br /> derniers jours ? Quel est le parcours des coriums ? Quelle est leur activité ? Le nouveau directeur de la centrale pourrait s'illustrer par une analyse et une information solides.
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P
Merci Garg pour ce commentaire très riche d'informations et de liens. On pourra dire au moins que ce post aura fait le tour de toutes les hypothèses !<br /> <br /> @ Lefare<br /> On n'en fera jamais trop avec Fukushima. La surveillance de cette ex-centrale sera nécessaire durant des dizaines d'années à cause des multiples dangers qu'elle renferme, et les inquiétudes qu'elle<br /> suscite sont tout à fait légitimes.
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K
A quoi bon déblayer vu l'extrême radioactivité vu que les réacteurs hors contrôle ! ?
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G
Bonjour,<br /> <br /> Il existe bien une flamme de couleur verte couramment employée dans l'industrie, qui pourrait parfaitement expliquer ce qui a été vu par les webcams.<br /> <br /> Dans l'industrie pétrolière on pratique le 'flaring' ou "torchage" des gaz contenus dans les pétroles qui viennent d'être extraits, sur place ou non loin des têtes de puits.<br /> <br /> La plupart du temps, on torche du méthane et du GPL : butane et propane. Ou plutôt, on eût torché, car aujourd'hui ces co-produits ont une valeur marchande importante, ils peuvent servir à raffiner<br /> ou à auto-énergétiser l'extraction de ces pétroles. Et puis il y a le protocole de Kyoto.<br /> <br /> Quel est le lien entre le torchage et cette lueur verte ?<br /> <br /> C'est assez simple.<br /> <br /> Si TEPCO a des soucis avec une production massive d'hydrogène, émanant des tas de corium, il faut bien finir par évacuer l'excédent de pression.<br /> <br /> En France, il est prévu de recombiner l'hydrogène produit par un accident nucléaire par une voie catalytique "froide", "passive". Ces éléments sont intégrés autour des bâtiments réacteurs. Encore<br /> une fierté française...<br /> <br /> Pour le cas de Fukushima, je pense que de telles installations doivent être inopérantes, au mieux. Vu les niveaux de radioactivité, les emplacements de ces "recombineurs passifs" et la violence des<br /> explosions sur site, pour moi ces systèmes ne fonctionnent plus, surtout au bout de 6 mois.<br /> <br /> TEPCO doit donc :<br /> 1. Injecter de l'azote dans l'enceinte de confinement plus ou moins fuyarde, s'il y a présence d'oxygène cela mène à une explosion qui peut ruiner les ruines des réacteurs et briser les enceintes<br /> de béton.<br /> Magnifiquement illustré par Arnie Gundersen, de Fairewind Associates.<br /> <br /> 2. Ils doivent aussi dépressuriser les enceintes, ou tout du moins collecter les évents d'hydrogène et s'assurer que cet hydrogène-là va se recombiner "sous contrôle". Donc en termes de coûts<br /> industriels, torcher ce gaz, sur place.<br /> <br /> 3. Calmer la réaction nucléaire et stabiliser les masses<br /> de corium.<br /> Et contrairement à ce qu'avait faits les Russes (refroidissement du corium par voie sèche par vidange en urgence des piscines de suppression de pression et aménagement d'une nouvelle dalle de béton<br /> de 3 mètres d'épaisseur sous le réacteur 4 avec des mineurs du Donbass envoyés à la mort); TEPCO privilégie ici le refroidissement du corium par aspersion d'eau, aspersion qui a noyée le site et<br /> conduit à d'énormes problèmes liées à de l'eau extrêmement radioactive puisqu'ayant dissous les produits de fission, presque tous solubles.<br /> <br /> Et pour calmer tout ça, TEPCO emploie de l'eau et de l'acide borique, dans des proportions ...industrielles.<br /> <br /> L'eau finit par s'évaporer, mais aussi finit par se radiolyser sous l'effet des rayonnements intenses de chaque masse de corium, elle forme de l'hydrogène.<br /> Et l'acide borique doit lui aussi être "cassé".<br /> <br /> On doit donc obtenir un mélange gazeux d'hydrogène et de bore, l'oxygène doit quand à lui continuer de réagir à chaud avec du zirconium et d'autres métaux adjacents aux masses de corium. Des<br /> températures de l'ordre de 100°C plaident pour une oxydation agressive et rapide.<br /> <br /> Et que fait le bore dans l'hydrogène ?<br /> Il colore la flamme en vert.<br /> <br /> Ainsi, dans le soudage oxyacétylénique des alliages d'aluminium, on utilise un générateur de bore qui mêle du bore à l'acétylène (C2H2) (ou à du dihydrogène H2, très employé dans les années<br /> 1950-1960) avant que ce mélange bore-carburant soit à son tour mélangé à de l'oxygène pur, au niveau de la buse du chalumeau. C'est le procédé GasFlux, toujours employé aujourd'hui pour des<br /> applications industrielles spéciales.<br /> <br /> L'installation type est visible ici :<br /> http://www.gasflux.com/process.html<br /> <br /> Pourquoi employer du bore pour souder de l'alu ?<br /> Pour casser le film d'oxydes réfractaires qui se forme sans cesse en surface des pièces à assembler, la flamme prend un caractère acide capable de dissoudre localement l'alumine Al2O3, qui fond<br /> vers 2300°C, contre 660°C pour atteindre la fusion de l'aluminium.<br /> <br /> A trop vouloir chauffer cette couche réfractaire, on finit par percer ce que l'on cherche à unir.<br /> Pour ceux que ça intéresse, la méthodologie est brillamment expliquée ici, elle date de 1953. Ils savaient travailler, nos vieux !<br /> <br /> http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-economique/video/VDD09016217/soudure-au-chalumeau.fr.html<br /> <br /> Une vidéo montrant la couleur d'une telle flamme verte, qui est la "signature" de la présence de bore :<br /> http://www.dailymotion.com/video/xbeadq_sbec-labs-flamme-verte-du-borate-de_tech.<br /> <br /> La flamme vue au ralenti, à partir de tétrahydroxyde de bore et d'alcool méthylique, c'est la même préparation qu'au-dessus :<br /> http://www.dailymotion.com/video/x95te9_flamme-dun-ester-de-lacide-borique_tech<br /> <br /> En situation de soudage à la flamme, sur un radiateur :<br /> http://www.brazingequip.com/gasfluxflames.jpg<br /> <br /> <br /> Je pense donc qu'il y a effectivement de gros problèmes à Fukushima, et que TEPCO dissimule une vérité très grave : il y a de l'hydrogène produit en masse, car une flamme qui brûle 6 heures durant,<br /> ça en dit long sur les quantités présentes... et venir, avec d'autres séismes qui mettront à mal l'intégrité de ce qui reste des bâtiments réacteurs.<br /> <br /> A noter que la combustion du bore ne fait pas de fumées.<br /> <br /> Il est temps pour le Japon de laisser tomber ce fiasco et de demander une aide internationale, seulement cela démontrera par A + B les impasses technologiques ET financières de l'énergie nucléaire,<br /> réputée "désirable, nécessaire, incontournable, sûre, propre, sans CO2 et pas chère".<br /> <br /> Quels bandes de cons; et les Français sont Champions du monde pour le coup, y'a pas à dire.<br /> <br /> Bien à vous.
Répondre
L
au debut je m'imaginais les feux de voiture rester allumés. et non un projecteur. vous en faites un peu trop...
Répondre
P
Effectivement Robert, on distingue une lueur orangée sur la droite du réacteur 4. A surveiller aussi !
Répondre
R
Vent violent, orienté Nord, sur la région depuis hier soir. Peut avoir affecté la caméra de TEPCO; on voit remuer l'image TBS, la lumière de la grue (jaune, sur la gauche) apparaît parfois très<br /> brièvement. Y a-t-il une autre lueur rouge au niveau des bâtiments sur la droite de l'image?<br /> Le ciel s'est éclairci, température adoucie. Toujours pas de changement pour la radioactivité.
Répondre
K
personne n'a des nouvelles depuis? tepco ne communique plus? c'est inquiétant ou rassurant?
Répondre
R
P.S.: secousses sismiques modérées quotidiennes ces derniers temps.
Répondre
R
Sendai le 3 Déc. 2011, 14H locales, 06H à Paris.<br /> Pluie et brouillard sur la région. Peut expliquer qu'on ne voie rien sur la caméra.<br /> Pas de changement de radioactivité.
Répondre
R
A Sendai, 100 km au N de Fukushima, 02H locales le 3 Déc. (18H le 2 Déc. à Paris), pluie fine depuis ce soir; je viens de vérifier mon compteur: pas d'augmentation de la radioactivité.
Répondre
R
S'agit-il d'un feu contrôlé d'hydrogène ? Tepco et les autorités nippones nous apporteront-elles les informations indispensables sur l'activité des réacteurs, des coriums ? Quelle est l'origine de<br /> cette production d'hydrogène ?<br /> Quelle est l'ampleur des "secousses" enregistrées hier ? Quelles sont les conséquences de cette activité sismique ?
Répondre

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