Le Tokyo National Collège of Technology, centre universitaire de technologie à Tokyo, a publié il y a quelques jours une note informant qu’on avait détecté, au mois de mai, de petites quantités de matières radioactives (moins de 10 Bq/kg) dans l’eau du robinet de l'établissement. Une surveillance régulière de cette eau sera réalisée.
Source :
http://www.tokyo-ct.ac.jp/220/000607.html
Ce qui est inquiétant, ce n’est pas la dose minime (quoique les faibles doses ont forcément des effets sur la santé, voir « Les dangers des faibles doses » : http://fukushima.over-blog.fr/article-les-dangers-des-faibles-doses-72733737.html ), c’est le fait que cette radioactivité n’avait pas été détectée au mois d’avril. Cela signifie concrètement que la contamination des sols, puis des nappes phréatiques, est progressive et cumulative. Et pas seulement dans la région de Fukushima, mais aussi à des centaines de kilomètres, par le phénomène de la retombée des poussières radioactives au sol par les pluies.
Pour illustrer l’effet cumulatif de la radioactivité, weatheronline fournit un graphique estimatif de la radioactivité reçue à Tokyo depuis le 13 avril.
Source :
http://www.wofrance.fr/weather/news/fukushima?LANG=fr&VAR=radiationsum&WMO=1140000001
Les réacteurs de Fukushima Daiichi dégageant de la radioactivité tous les jours et les cœurs ayant fondu, il est certain que cette courbe n’est pas prête de faiblir…