26 septembre 2013 4 26 /09 /septembre /2013 20:54

[2ème partie de "Arnie Gundersen - Que savaient-ils, et depuis quand ?"]

Retour vers la 1ère partie

 

 

 

Il y a 4 détecteurs de radiations qui ont continué à fonctionner après l'accident de Daiichi. Pratiquement tous n'étaient plus alimentés, mais quelques-uns avaient une batterie, et ils n'ont découvert les données que récemment.

Le bruit de fond normal sur ces détecteurs de radioactivité était de 0,04 microsieverts.

À 5 heures du matin, juste après l'accident, la radioactivité sur les détecteurs était de 10 fois la valeur normale.

À 6 heures, 60 fois la valeur normale.

À 9 heures, 150 fois la valeur normale.

À 10 heures, 700 fois la valeur normale.

Ce que cela signifie, c'est que quelqu'un à proximité de ces détecteurs recevait  une dose annuelle en 12 heures. Puis les évents ont été ouverts. C'est donc une indication claire que les confinements fuyaient bien avant que les évents ne soient ouverts. Donc à 15 heures, les mêmes détecteurs mesuraient 30 000 fois la valeur normale. Cela signifie une dose annuelle en 10 minutes pour les gens de Chiba.

Mais il est important de réaliser que ça n'est peut-être pas le pire. Cela correspond à l'endroit où étaient les détecteurs. Mais ça ne veut pas dire que le nuage a choisi d'aller sur les détecteurs pour donner ces valeurs.

 

Arnie Gundersen - Que savaient-ils, et depuis quand ? (2)

C'est une diapo compliquée mais elle montre exactement de quoi je parle ici, géographiquement. Un détecteur était ici. Ici se trouve la centrale. Un détecteur se trouvait ici, voici son pic. Un autre détecteur était ici, voici son pic. Un autre ici, voilà son pic. Donc cela situe géographiquement ces données alentours.

Donc il est clair que ce nuage a tracé des méandres partout des côtés Ouest et Nord de la centrale. Avant même avant que les évents ne soient ouverts.

Arnie Gundersen - Que savaient-ils, et depuis quand ? (2)

Un des détecteurs a également continué à fonctionner et voici les pics sur ce détecteur. Il n'y a pas de corrélation entre ces pics et le moment où les dépressurisations ont eu lieu, et le moment ou les explosions se sont produites.

Il n'y a pas de corrélation, ce qui veut dire qu'un autre phénomène a dû également se produire, que les scientifiques n'ont pas encore évalué.

 

Hypothèse n°4 : le facteur de décontamination pour le césium.

Et je suis désolé, c'est un peu technique, mais la NRC suppose qu'après un accident nucléaire, l'eau contenue dans le tore, qui est l'anneau au bas du confinement, retient 99% du césium. C'est appelé un facteur de décontamination de 100. C'est vraiment écrit dans la loi, ils pensent que ça arrive.

Mais ils disent également que si l'eau atteint l'ébullition, il n'y a pas de facteur de décontamination, l'eau est incapable de capturer le césium.

Hé bien les données de Fukushima montrent que l'eau dans ce tore au bas du confinement a bouilli. Pourquoi a-t-elle bouilli ? Parce que ces pompes dont je parlais pour refroidir les diesels ont aussi été conçues pour refroidir le tore.

Donc nous avions de l'eau bouillante dans le tore et cela signifiait que le césium n'était pas retenu. Maintenant, alors que les Japonais essayent de reconstituer cet accident, ils prétendent que le césium a été capturé dans ce tore, mais la loi et les données montrent que cela ne pouvait être. Il n'y avait pas de dépôt de césium, pas de rétention à l'intérieur de la piscine de suppression.

Arnie Gundersen - Que savaient-ils, et depuis quand ? (2)

Comment est-ce que je sais cela ? C'est une diapo importante. C'est un peu... flou.

C'est une image infrarouge de l'unité 3. La large tache au centre de la scène est la piscine à combustible usé de l'unité 3. Et la température des gaz émanant de cette piscine est de 62°C, ce qui signifie que le combustible bouillait et se mélangeait à l'air froid, et il y avait un bain d'air chaud radioactif au dessus de la piscine à 62°C, c'est plutôt mauvais.

Mais ce qui est pire, c'est le pic que montre la photo.

TEPCO savait depuis 2 ans mais n'en a pas parlé.

Ce pic, juste ici, est exactement là où le confinement doit se trouver.

Et ce pic est à 128°C, ce qui signifie que ce n'est pas de la vapeur.

La vapeur peut atteindre plus de 100°C. Les ingénieurs parlent de "tables de vapeur". Mais à la pression atmosphérique actuelle, quand on fait bouillir [de l'eau], la vapeur ne dépasse pas 100°C.

Ces pics sont à 128°C, ce qui veut dire que ce n'est pas de la vapeur, ça signifie que ce sont des gaz chauds radioactifs, relâchés directement du confinement. Cela veut aussi dire qu'à l'intérieur du confinement, ça n'était pas sous le point d’ébullition de l'eau, c'était au dessus du point d’ébullition. Il n'y avait pas d'eau sous forme liquide dans ce confinement. C'était le 20 Mars, 9 jours après l'accident. Le confinement relâche des gaz chauds radioactifs directement dans l'environnement. C'est positivement une preuve à mon avis.

Et TEPCO – évidemment ce sont de bons ingénieurs, et ils ont dû voir l'émission de ce pic chaud radioactif à 128°C, environ 250°[F], sur cette photo infrarouge. Donc ils savaient depuis longtemps que d'énormes quantités de césium étaient relâchées directement dans l'air, car elles n'étaient pas piégées dans l'eau de la piscine de suppression.

 

La dernière hypothèse, ce sont les particules chaudes.

C'est moi et Reiko, co-auteur du livre que nous avons écrit en Japonais, prenant un échantillon quand j'étais au Japon en février de l'an dernier.

Arnie Gundersen - Que savaient-ils, et depuis quand ? (2)

Le sol... j'ai pris 5 échantillons en 5 jours. Je suis simplement allé dans une partie pavée, une partie... Dans un cas c'était un parc pour enfants juste à côté d'une école, les gamins jouaient juste à côté de moi à lancer des cailloux comme font les enfants.  J'ai pris un sachet d'échantillons et j'ai ramené les 5 échantillons, les ai déclaré  aux douanes, ils ont été analysés par Marco Kaltofen à Worcester Polytech. Et chacun des échantillons excédait 7000 Becquerels par kilogramme.

Arnie Gundersen - Que savaient-ils, et depuis quand ? (2)

Cela signifie que dans une boite d'échantillons de deux livres, nous avions 7.000 désintégrations par secondes de césium, à Tokyo - à plus de 160 kilomètres de l'accident.

Pensez à cela, c'est comme ...  vous savez … New York ... Tokyo et New York sont en gros comparables pour leur importance dans leur pays, et 7.000 Becquerels par kilo est classé comme déchets radioactifs aux États Unis. Donc les gens à Tokyo marchent dans des points où il y a des déchets radioactifs. Et je n'ai pas cherché pour trouver ça, c'était juste au bord du trottoir.

Arnie Gundersen - Que savaient-ils, et depuis quand ? (2)

C'est une autoradiographie de filtre à air de voiture...

Ce que ça signifie... nous avons eu des gens, Fairewinds a eu des gens qui nous ont envoyé des filtres à air, et il est arrivé un colis totalement inattendu. Comme je m'approchais avec mon compteur Geiger, il a commencé à partir hors-échelle à une distance de 5 pieds [~ 1,5m]. C'était un filtre à air de voiture. Nous l'avons déposé sur une plaque à rayons X, Marco Kaltofen à fait cela à Worcester Poly. Et ce sont les marques de brûlures sur la plaque après qu'elle ait été mise dans un coffre pendant plusieurs jours.

Fukushima City [non pas Daiichi] est à droite, Tokyo est au milieu. Cela montre les particules chaudes radioactives prisonnières des filtres à air. Hé bien il y avait des gens dans ces voitures. Il y avait des enfants dans ces voitures. Si c'est dans leurs poumons...  Si c'est dans leurs filtres à air, c'est dans leurs poumons. Je pense qu'il est permis de supposer que les gens à Fukushima et les gens à Tokyo ont eu une exposition énorme à des particules chaudes directement dans leurs poumons.

 

Nous avons aussi demandé des chaussures d'enfants. C'est la concentration de césium dans ces chaussures. Les enfants attachent leurs chaussures. Les enfants mangent avec leurs mains. C'est dans leur estomac. C'est dans leurs intestins.

Arnie Gundersen - Que savaient-ils, et depuis quand ? (2)

J'ai pensé comparer les inventaires disponibles de radioactivité du césium par rapport à Fukushima Daiichi. On appelle cela petabecquerels ou PBecquerels et c'est tout un tas de zéros à la fin d'un nombre. [1015]. La totalité du césium disponible à Tchernobyl était de 2,9 avec 17 zéros derrière, en césium. Il y avait pratiquement 3 fois plus de césium disponible pour être relâché à Daiichi 1, 2 et 3.

Nous savons que de fait, 300 %, trois fois plus, de gaz nobles ont été relâchés par Daiichi, il ne peut y avoir de discussion à ce sujet.

Arnie Gundersen - Que savaient-ils, et depuis quand ? (2)

Maintenant, les gens se demandent combien de césium a été libéré.

Tchernobyl montre qu'environ un tiers du césium a été libéré à Tchernobyl, et les experts japonais disent que ''Oh non, il ne peut y avoir que 1 % du césium qui a été relâché, peut être 2 % du césium a été libéré à Fukushima''. Je ne pense pas que cela soit vrai. Et je ne pense pas que cela soit vrai à cause de l'image que je vous ai montrée avant, où la température dans ce réacteur était de l'ordre de – dans le confinement –  était si chaude qu'il n'y avait pas d'eau sous forme liquide pour retenir le césium. Les experts japonais croient que le césium a été retenu dans l'eau. Mais cette photo infrarouge que je vous ai montrée plus tôt montre clairement que ça ne pouvait pas se produire.

Donc j'en conclus que les gaz nobles étaient 3 fois plus nombreux qu'à Tchernobyl, et le taux de fuite du confinement était de 300 % par jour – c'est un chiffre de la NRC – et que la décontamination du césium a été de zéro. Rien n'a été filtré en sortie, nettoyé dans la piscine de suppression.

La seule bonne chose qu'il y ait eu à Fukushima, et pas à Tchernobyl, c'est que d'un côté il y avait de l'eau et souvent le vent soufflait vers la mer. Mais pour compenser cela il y avait la dernière partie de la page qui est que la densité de population au Japon est diablement pire que la population... autour du réacteur de Tchernobyl.

 

Et finalement il y a les rejets liquides. Je n'ai vraiment pas assez de temps pour en parler, mais ils vont continuer pendant des années et des années à venir, et nous savons déjà que les rejets liquides sont de 10 fois ceux de Tchernobyl.

Arnie Gundersen - Que savaient-ils, et depuis quand ? (2)

Tokyo regroupe 35 millions de personnes dans sa métropole. Et le Premier Ministre Kan a dit ''Notre existence en tant que nation souveraine était en danger''. Je sais déjà que j'ai pris les 5 échantillons qui montrent que des parties de Tokyo, partout dans la ville, étaient radioactives au point que nous aurions dû les envoyer dans un lieu d'entreposage de matières radioactives ici aux États-Unis. Donc je pense que le point important est  ''À  quel moment les risques d'une technologie deviennent-ils inacceptables ?''

 

Ma conclusion est que tôt ou tard, dans tout système infaillible, les imbéciles vont prendre le pas sur les preuves !  [Les systèmes infaillibles n'existent pas]

 

Merci.

Transcription anglaise par Cécile Monnier

Relecture par kna, Afaz.at, Mali Lightfoot, Arnie Gundersen pour un point technique spécifique sur la vapeur au dessus ou en dessous de 100°C.

Traduction par Cécile Monnier

Relecture & édition par kna

 

 

Article de Kna60 sur son blog

 

 

__________________

Mise à jour du 28/09/13

"C'est ce que les ingénieurs appellent des tableaux de vapeur." a été remplacé par "Les ingénieurs parlent de "tables de vapeur". "

Mise à jour du 2/10/13

Dans le titre, "et quand le savaient-ils" a été remplacé par "et depuis quand".

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commentaires

P
Il y a une erreur de physique dans l'article: "La vapeur peut atteindre plus de 100° C. C'est ce que les ingénieurs appellent des tableaux de vapeur. Mais à la pression atmosphérique actuelle, quand on fait bouillir [de l’eau], la vapeur ne dépasse pas 100 °C." Ce n'est pas la vapeur mais l'eau a l'etat liquide qui ne peut depasser 100C sous pression atmospherique naturelle. Et cela ne s'appelle pas un tableau de vapeur mais un diagramme des phases (3 phases: solide, liquide, gaz). Merci de corriger.
Répondre
P
Enfin, j'ai contacté aussi kna pour savoir ce qu'il en pensait. Il se trouve qu'il avait justement contacté Arnie Gundersen sur ce point précis. Il n'y a donc pas d'erreur dans la traduction et la phrase reflète bien le sens que voulait lui donner A. Gundersen. <br /> Il ne nous appartient pas de vérifier la véracité de ses dires, mais juste de les traduire. C'est le propre d'une traduction. <br /> Dans ce cas précis, il se trouve que PABlanche s'est trompé. S'il maintient que l'on peut trouver de la vapeur à plus de 100°C à la pression atmosphérique usuelle, qu'il le dise clairement et qu'il donne ses sources.
P
Je fais ici un copié collé d'une explication intéressante de Cécile M. sur ce texte : <br /> &quot;Dans cet article wikipedia : http://fr.wikipedia.org/wiki/Vapeur_d%27eau, on parle bien de tables de vapeur.<br /> Dans cet article : http://www.thermexcel.com/french/tables/tables.htm, tu as même des exemples de tables de vapeur.<br /> <br /> Ensuite, concernant la différence entre température d'ébullition et température de la vapeur, je renverrais vers cet article, très clair : <br /> http://www.systhermique.com/vapeur-condensat/services/resolution-problemes/vapeur-surchauffee/<br /> <br /> Bien évidemment, on nous a appris que l'eau bout à 100°C, mais ce n'est pas exactement de cela dont nous parle Gundersen. Il nous parle réellement de la température de la vapeur d'eau.<br /> <br /> En fait, quand l'eau bout, elle se transforme en vapeur d'eau. Le phénomène est le suivant : l'eau atteint 100°C, et quand on ajoute de la chaleur (=de l'énergie), cette énergie transforme l'eau en vapeur d'eau. L'énergie (ou la<br /> chaleur) est donc dépensée pour transformer l'eau de l'état liquide à l'état gazeux. Elle ne chauffe plus l'eau, elle la transforme. Si vous avez compris le raisonnement, cela signifie que tant qu'il y a de l'eau pour &quot;utiliser&quot; <br /> cette énergie, l'eau et la vapeur d'eau ne peuvent pas dépasser les 100°C (enfin dans les conditions de pression considérées, évidemment). A ce stade, on parle de vapeur d'eau saturée.<br /> <br /> Par contre, quand il n'y a plus d'eau, la chaleur n'est plus utilisée pour transformer l'eau, elle va donc chauffer la vapeur d'eau. D'où la conclusion de Gundersen : &quot;[si l'on est à 128°C, cela signifie qu']il n'y avait pas d'eau sous forme liquide dans ce confinement.&quot; Or, s'il n'y a plus d'eau, il n'y a plus de production de vapeur d'eau (et donc c'est autre chose qui &quot;fume&quot;). Si le bâtiment était confiné, la vapeur d'eau produite à 100°C aurait pu être surchauffée et atteindre 128°C. Or, ici, le confinement est perdu, la vapeur s'échapperait dès qu'elle serait produite. Elle ne pourrait donc pas être surchauffée.&quot;
B
Mes vieilles traces de physique en classe m'avaient fait comprendre, malgré le mauvais texte anglais origine de la méprise.<br /> <br /> Aussi longtemps qu'il reste de l'eau liquide, le complexe liquide-gaz reste à 100°C : dès qu'il n'y a plus de liquide, même la vapeur d'eau peut devenir bien plus chaude. Ceci à la pression atmosphérique naturellement. Dans une enceinte close, le complexe liquide-solide peut avoir une température bien plus élevée, jusqu'à ce que l'enceinte cède car la pression grandit avec la température.
F
Bonsoir Pa Blanche<br /> à la décharge de Pierre, je dirais qu'il n'a jamais prétendu être physicien (ni même traducteur). Depuis plus de deux ans nous essayons de traduire des textes anglais sur Fukushima, pour les rendre accessibles à ceux qui ne lisent pas l'anglais.Mais nous ne sommes pas ingénieurs nucléaires.<br /> Je ne mets pas en doute votre remarque, mais la seule raison pour laquelle Pierre a traduit comme il a traduit est que Gundersen a dit &quot;when you boil steam&quot;(quand on fait bouillir de la vapeur...). Quant aux &quot;tableaux de vapeur.&quot; , j'ai moi-même trouvé sur internet des &quot;calculatrices de tableaux de vapeur&quot; sur http://www.steamtablesonline.com/fr/default_fr.aspx. La traduction est un travail ingrat, surtout quand on ne traduit pas dans son/ses domaine(s) de spécialité.
P
Bonjour PABlanche<br /> Sans doute une erreur de traduction plus qu'une erreur de physique. Les tables de vapeur se retrouvent pourtant sur Wikipedia dans l'article &quot;vapeur d'eau&quot; : &quot;Les tables de vapeur sont des tables de données thermodynamiques concernant l'eau et la vapeur. &quot; Par ailleurs, on retrouve aussi ce tableau : http://www.thermexcel.com/french/tables/vap_eau.htm<br /> Vous voulez dire que le terme &quot;table de vapeur&quot; est un anglicisme ? <br /> Quand on recherche &quot;diagrame des phases&quot; comme vous l'indiquez, on trouve un diagramme, pas un tableau (exemple : http://www2.cnrs.fr/sites/journal/fichier/diagramme_phase_de_l_eau.pdf)
L
Les études s'affinent, les convictions s'approchent de la vérité.<br /> Y aura-t-il un jour une modélisation possible de la répartition géographique de l'ensemble des déchets ?<br /> Les chances sont grandes pour que certains aient fait plusieurs fois le tour de la planète par le concours des courants-jets pour les parties vaporisées ou volatilisées, gaz nobles ou radionucléides lourds sous forme de nanoparticules.<br /> Il semble que l'on ne connaisse pas toutes les propriétés de la poussière noire, ni quels sont les éléments qui la rendent si radioactive ni si les &quot;nano-cages&quot; qui la composent et qui retiennent les radioéléments sont amenés à se dégrader et dans quel laps de temps.<br /> S'il y a un relâchement ultérieur il faut s'attendre à une surcontamination par dispersion d'éléments nanométriques totalement incontrôlables voire totalement indétectables et capables potentiellement de reprendre la voie des airs.<br /> Les discours sur les métaux lourds qui &quot;précipiteraient&quot; rapidement ne sont que théories puisqu'on ignore tout du comportement physique et physico-chimique des nanoparticules, leur état peut très bien leur conférer des particularités qui leur permettraient de rester en suspension plusieurs années avant de retomber au hasard des courants aériens, des pluies, de la neige...<br /> Il faudrait conseiller aux &quot;alpinistes&quot; himalayistes de prendre des mesures là haut, on aurait peut-être des surprises !<br /> Imaginez, les neiges éternelles de l'Himalaya radioactives.....
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