28 août 2012 2 28 /08 /août /2012 00:20
DSCF5869Le ministre français du redressement productif, Arnaud Montebourg, a déclaré dimanche dernier : « Le nucléaire est une filière d’avenir ». Il n’aurait jamais entendu parler de Fukushima cet homme-là ? S’il avait la moindre dignité, il devrait au moins présenter des excuses publiques pour avoir tenu ces propos indécents, eu égard à ce qui se passe actuellement dans la région de Fukushima. Là, toute une population est prise en otage par le village nucléaire qui fait tout pour minimiser les problèmes sanitaires.
 
 
Le constat de la contamination en mars 2011  
       

Deux semaines après la catastrophe de Fukushima, un groupe d'experts gouvernementaux avait conduit des contrôles auprès de 1149 enfants âgés de moins de 15 ans. Ces enfants étaient résidants de trois municipalités voisines de la centrale nucléaire accidentée de Fukushima, Iwaki, Kawamata et Iitate, où des niveaux élevés de radiations avaient été constatés. Au total, 44,6% des 1080 enfants dont les tests étaient valides, ont présenté une contamination au niveau de la thyroïde. En effet, l’iode 131 va généralement se fixer dans cette glande, augmentant le risque de développer un cancer ultérieurement. C’est le second crime des autorités japonaises (le premier étant d’avoir laisser s’installer les conditions de la catastrophe) : elles n’ont pas donné suffisamment et clairement l’ordre de prendre les pastilles d’iode dans les territoires contaminés.

 

 

 
enfants de fukushima 10 octobre 2011 allant à l'hopital poEtudes épidémiologiques lancées en juin 2011
 
A la fin du mois de juin 2011, les autorités sanitaires ont mis en place des études épidémiologiques afin d’évaluer l’état de santé des personnes qui ont été exposées aux rejets radioactifs et de suivre son évolution. En théorie, les résultats de ces études épidémiologiques devraient permettre de disposer d’informations sur l’incidence de certaines pathologies au sein de la population japonaise (cancers, leucémies, troubles psychologiques, thyroïdiens, hépatiques, rénaux, diabète, etc.) et d’évaluer les conséquences sanitaires de l’exposition de la population aux retombées radioactives. Prévues pour une durée d’environ 30 ans, le pilotage de ces études a été confié à l’Université médicale de Fukushima, présidée par le très controversé Shinichi Yamashita.
Parmi ces études, l’une consiste à réaliser un bilan thyroïdien pour tous les enfants âgés de moins de 18 ans qui se trouvaient dans la préfecture de Fukushima pendant la phase des rejets : cette étude, qui a pour principal objectif la mise en évidence d’une éventuelle augmentation des cancers de la thyroïde telle qu’elle a été observée chez les enfants exposés aux retombées radioactives de l’accident de Tchernobyl, portera sur environ 360 000 enfants nés jusqu’au 1er mars 2012.
 
graphiqueIRSN2
Les âges des enfants testés au 31 décembre 2011
 
Premiers résultats en janvier 2012 : inquiétants
 
L’étude publiée par la préfecture de Fukushima en janvier 2012 montrait que sur 3755 enfants, 1143 d’entre eux, soit 30,4% des enfants testés, avaient des nodules ou des kystes de taille variable (jusque 20,1 mm). Or, cet état sanitaire qui doit servir d’« état zéro » était déjà inquiétant au vu du témoignage de ce médecin : « En 30 ans de pratique de médecine générale en milieu rural français, je n'ai pas rencontré d'enfant ayant un nodule thyroïdien. (Juste quelques gonflements de le thyroïde à la puberté; phénomène banal). Je peux confirmer que les nodules thyroïdiens chez l'enfant sont rares. 30 % c'est beaucoup. Dans la littérature médicale on parle de 0,2 à 1,4% pour les moins de 18 ans (ce chiffre monte à 3,5 % si on réalise des examens systématiques par échographie). On aurait donc un facteur 10 ».
 
graphiqueIRSN1
Les premiers résultats (graphique IRSN)
 
Derniers résultats d’avril 2012 : alarmants
 
Michiyuki Matsuzaki, docteur en médecine à l’hôpital de Fukagawa (Hokkaido), s’est penché sur l’étude publiée le 26 avril 2012 qui concernait 38 114 enfants. Comme il ne disposait pas d’état zéro ‒ en effet, celui-ci n’existe pas réellement puisque les tests ont débuté seulement 7 mois après la contamination ‒ il a repris une étude réalisée en 2006 dans la préfecture de Nagasaki, co-écrite par Shinichi Yamashita, qui montre que sur 250 enfants âgés de 7 à 14 ans, deux enfants seulement (0,8%) avaient des kystes thyroïdiens.
Or, selon les résultats d’avril 2012, 13 380 enfants, soit 31,1 % des enfants testés, ont un kyste thyroïdien, ce qui confirme les résultats de janvier 2012. Même si les kystes liquidiens ne signifient pas qu'il y ait une chance immédiate de cancer de la thyroïde, quelque chose d’anormal se passe dans la glande thyroïde de ces enfants. D’où l’inquiétude légitime des parents.
 
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Une lettre de pression sur les médecins
 
En janvier 2012, alors qu’il commençait à publier les premiers résultats, le chef des opérations, Shinichi Yamashita, a envoyé une lettre aux spécialistes des maladies thyroïdiennes dans tout le Japon, leur demandant de ne pas établir d’autre diagnostic pour les familles concernées. La demande de Yamashita est pourtant un acte contraire à la loi médicale qui prévoit qu’en aucun cas un médecin ne doit refuser un examen. Ainsi, par cette démarche, ce « scientifique » démontre encore une fois sa totale soumission au village nucléaire : il veut rester le maître absolu des résultats. Pas question d’établir d’autres mesures qui pourraient contredire les données officielles. Une raison de plus pour s’inquiéter quand on a un enfant qui a des grosseurs anormales dans la thyroïde !
 
De fait, comme le rapporte un article du Mainichi daté du 26 août 2012, les examens supplémentaires sont systématiquement refusés. Par exemple, Pour ses 2 enfants, une mère de 38 ans qui se refugie à Aizuwakamatsu-shi a téléphoné vainement à 5 hôpitaux qui se trouvent à Fukushima. Un pédiatre de Fukushima avoue : « Si mon diagnostic est différent de celui de l’Université Médicale de Fukushima, cela provoquera des confusions ». Un autre de la région Aizu explique : « Ce n’est pas le rôle d’une clinique privée de faire disparaître des angoisses des parents ». Un troisième, qui s’occupe des examens du département de Fukushima, affirme : «  Le suivi réalisé par l’Université Médicale de Fukushima sera le premier et le plus utile pour montrer des effets de la radioactivité sur le corps humain. S’ils vont dans d’autres hôpitaux au lieu de venir à l’examen organisé par l’université, cela perturbera cette précieuse recherche.»
 
Des parents désemparés
 
Rien ne vaut le vécu des gens pour comprendre ce qui se passe réellement pour les réfugiés de Fukushima. Voici la traduction de quelques messages de mamans inquiètes (traduction Kazumi) :
 
1. J’ai emmené mon deuxième fils qui souffre d’une thyroïde enflée à l’hôpital connu pour les traitements de la thyroïde, Le médecin lui a touché la thyroïde, et a écrit effectivement sur le dossier qu’il a des kystes. Je lui ai dit que nous étions de Fukushima, alors il m’a dit qu’il n’avait pas le droit de donner son avis aux refugiés de Fukushima.
 
2. Mon fils a toujours la thyroïde enflée, pas d’appétit. Malgré tout, il faut l’autorisation soit de la préfecture de Fukushima, soit de l’Université Médicale de Fukushima pour le traitement. Je suis prête à payer beaucoup d’argent pour le suivi, mais ce n’est pas une question d’argent car évidemment, mon fils est couvert de la sécurité sociale. Salaud !
 
3. Bonjour. On m’a dit « Demandez d’abord à l’Université Médicale de Fukushima et attendez la réponse ». Autrement dit, aucun médecin ne peut rien faire avec les habitants et les refugiés de Fukushima sans autorisation. Par conséquent, mon médecin ne m’a donné ni diagnostic, ni l’état actuel de ma thyroïde.
 
4. Mon fils s’est fait refuser dans un hôpital qui se trouve à Nagano. J’avais déjà eu la même expérience ailleurs aussi. Le médecin m’a dit qu’il peut soigner un petit rhume ou une blessure, mais pas la thyroïde ni les maladies qui seraient liées à la radioactivité. Il m’a aussi montré une fiche « Avis sur le suivi de la santé des habitants de Fukushima » délivrée par la préfecture de Fukushima.
 
5. Pour soigner les refugiés et les habitants de Fukushima, il faut absolument une autorisation de la préfecture de Fukushima qui dit que c’est eux qui prennent l’entière responsabilité de la santé et de la radioactivité de tous les habitants « à vie ». C’est absurde ce qu’ils disent...
 
Une population cobaye : l’horreur en 2012
 
Le Japon a ainsi choisi délibérément de faire des expériences médicales pouvant causer la mort sur une partie de sa population. Les gens de Fukushima et les réfugiés nucléaires sont devenus des indésirables ‒ tels les hibakusha suite aux bombardements de 1945 qui n’auraient pas les mêmes droits que les autres citoyens. Malgré les résultats connus de la triste « expérience » de Tchernobyl, on laisse des centaines de milliers de personnes vivre en territoire contaminé, et on leur enlève le droit de se faire examiner librement. Troisième crime impardonnable contre l’humain. MM Montebourg, Valls et consorts, c’est ça le bel avenir que vous nous promettez ? Le soutien inconditionnel à l’énergie nucléaire fait glisser petit à petit nos sociétés vers la barbarie, sous couvert de raison d’état ou de raison économique. On sait parfaitement que les premiers cancers de la thyroïde apparaîtront d’ici deux ou trois ans, mais on ne fait rien. On fait semblant de ne pas savoir. Tout cela est écœurant, révoltant. Les responsables de ces actes criminels devront être jugés un jour. 
 
Le programme ETHOS
 
Pire, le crime est organisé, et bien rôdé. On l’a déjà testé en Biélorussie de 1996 à 2001 et ça marche. Pourquoi ne pas recommencer au Japon avec des moyens encore plus sophistiqués ? Le programme ETHOS, financé par l’Europe, qui visait entre autres au « développement d'une culture du risque radiologique pratique au sein de la jeunesse par l'école » n’est autre qu’un programme destiné à faire accepter à la population de vivre dans une zone contaminée. La décontamination d’un territoire qui a subi des retombées radioactives étant impossible et l’évacuation des habitants étant trop coûteuse, le village nucléaire international a trouvé la solution : faire croire à la population qu’on peut vivre en zone contaminée sans danger. Résultat des courses : malgré le programme ETHOS dont tous les participants officiels se sont félicités de la réussite, la courbe de progression des pathologies n’a cessé de croître et aujourd’hui, 40 à 80 % des enfants vivants en territoire contaminé dans la région de Tchernobyl sont malades.
 
Au Japon, on fait semblant de ne pas savoir. On crée des programmes de décontamination qui ne marchent pas, on demande aux gens de retourner vivre chez eux, dans un environnement radioactif permanent. Et surtout, on envoie M. Jacques Lochard, qui dirigeait le projet ETHOS en Biélorussie et qui est aujourd’hui président du CEPN (1), s’occuper des populations japonaises ! Je vous laisse en compagnie du docteur Michel Fernex pour vous expliquer ce qu’il en est, sans langue de bois :
 

 
 
Il est clair que les Japonais doivent être sensibilisés aux dangers du programme ETHOS. Ce genre d’action est fait pour neutraliser les associations indépendantes et pour endormir la population avec des actions inefficaces. Et au final, on risque de se retrouver avec un détournement d’argent public au profit d’une organisation qui ne sera même plus là pour compter les victimes dans quelques années.
 
 
(1) Le Centre d’étude sur l’Evaluation de la Protection dans le domaine Nucléaire (CEPN) est une association à but non lucratif, fondée en 1976, pour évaluer la protection de l’homme contre les dangers des rayonnements ionisants, sous ses aspects techniques, sanitaires, économiques et sociaux.
Les membres actuels de l’Association sont au nombre de quatre : Electricité de France (EDF), l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN), le Commissariat à l’Energie Atomique et aux Energies Alternatives (CEA) et AREVA.
 
 
Un homme se bat
 
Pour conclure cet article, je ne peux m’empêcher d’évoquer le combat d’un homme, Nelson Surjon, Français expatrié au Japon avant la catastrophe, réfugié nucléaire à présent, qui n’a jamais cessé de réclamer l’évacuation des enfants de Fukushima. Il a réalisé une série de 7 vidéos sur ce thème, en exposant la situation du Japon d’une manière remarquable et a lancé une pétition internationale pour demander l’évacuation des enfants de Fukushima. Il est important de soutenir aussi ce combat en apportant son soutien ici, car les enfants sont les premières victimes du nucléaire : ils sont infiniment plus sensibles aux radiations.
 
 
 
Sources :
- A propos de l’enquête réalisée deux semaines après le début de la catastrophe : http://www.actu-environnement.com/ae/news/fukushima-traces-radioactives-glande-thyroide-enfants-13275.php4
- A propos de l’apparition des cancers de la thyroïde à partir de 3-4 ans après une irradiation, étude de l’INVS : http://www.invs.sante.fr/pmb/invs/%28id%29/PMB_9452
- Etude de la préfecture de Fukushima publiée en janvier 2012 : http://ex-skf.blogspot.fr/2012/01/1117-children-over-30-of-3739-tested.html
- A propos des nodules thyroïdiens représentant une pathologie rare de l’enfant, « Nodules thyroïdiens chez l’enfant » de F. Compain et A. Lienhardt-Roussie, Endocrinologie Pédiatrique à l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant de Limoge : http://pediatrie.forumactif.com/t229-nodules-thyroidiens-chez-lenfant
- A propos du risque de cancérisation important des nodules thyroïdiens de l'enfant, « Les nodules thyroïdiens de l'enfant » de R. Coutant du Département de Pédiatrie du CHU d'Angers, publié en 2002 dans la Revue internationale de pédiatrie : http://cat.inist.fr/?aModele=afficheN&cpsidt=13977118

- Rapport de l’IRSN : « Fukushima 1 an après. Premières analyses de l’accident et de ses conséquences » :

http://www.irsn.fr/FR/expertise/rapports_expertise/surete/Documents/IRSN_Rapport_Fukushima-1-an-apres_032012.pdf

- Etude thyroïdienne de 2006 sur 250 enfants de la préfecture de Nagasaki : http://1am.sakura.ne.jp/Nuclear/kou131attach2.pdf
- Article de Michiyuki Matsuzaki, “Position Statement: What Is Currently Happening to Fukushima Children ?” : http://fukushimavoice-eng.blogspot.fr/2012/07/position-statement-what-is-currently.html
- Article du Mainichi daté du 26 août 2012 parlant du suivi de la thyroïde : http://mainichi.jp/opinion/news/20120826ddm003040163000c.html
 
 
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Annexe : la vraie nature de M. Yamashita !
 
Entretien avec Shunichi Yamashita
Où il est clair que la sauvegarde de l’économie prime sur la santé de la population
 
- Quel est l’objectif de l’examen?
- C’est un service que Fukushima offre pour assurer la santé des habitants, ce n’est pas du tout des recherches. D’après les estimations de l’OMS, la dose de la radioactivité des habitants de Fukushima serait de 100 mSv au maximum, et on ne sait pas encore quelles conséquences une dose si petite aura sur le corps humain. Je dirai, comme les autres scientifiques dans le monde, que cela devra être minime.
 
- Il y a de plus en plus des parents qui demandent une « seconde opinion » hors de Fukushima...
- Il faudra faire quelque chose. Les soucis des parents sont différents de ceux des médecins. Je vais quand même les écouter avec respect et j’essaie d’avoir une bonne relation avec eux.
 
- M. Yamashita, que pensez-vous des effets de la radioactivité sur nous ?
- Il faut attendre plus de 10 ans pour dire quelque chose là-dessus. Ce qui est important maintenant, c’est qu’il ne faut pas détériorer la relation avec les habitants de Fukushima. Mais ce qui est plus important, c’est qu’il faut sauver le Japon, il faut que le Japon ne s’écroule pas. Après Tchernobyl, il y a eu de nombreux procès à propos de l’état de santé, et les dédommagements a ruiné le budget national de l’Ukraine.
 
Texte original :
.
−−検査の目的は。
 ◆県民の健康増進のための医療サービスで、決して調査研究ではない。WHO(世界保健機関)の推計で、福島住民の被ばく線量はどんなに高くても100ミリシーベルト。100ミリシーベルト以下の健康リスクは明らかには証明されていない、または非常に小さいというのが科学者の国際的合意だ。
 −−県外でセカンドオピニオンを求める保護者が増えているが。
 ◆改善策を考えなければならない。医師の考え方とお母さんの立場にギャップがある。謙虚に声を聞き、信頼関係を築きたい。
 −−放射線の影響をどう判断するのか。
 ◆小さながんも見つかるだろうが、甲状腺がんは通常でも一定の頻度で発症する。結論の方向性が出るのは10年以上後になる。県民と我々が対立関係になってはいけない。日本という国が崩壊しないよう導きたい。チェルノブイリ事故後、ウクライナでは健康影響を巡る訴訟が多発し、補償費用が国家予算を圧迫した。そうなった時の最終的な被害者は国民だ。
 
 (source mainichi.jp, 26 août 2012, traduction Kazumi)
 
 
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Articles sur le sujet des problèmes thyroïdiens
 
 
 
 
 
 
 
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En savoir plus sur ETHOS au Japon
 
 
Exposé de Sunichi Tanaka
 
Rapport de Yoshiyuki Mizuno
 
Le site ETHOS in Fukushima
 

Jacques Lochard

Témoignage de son expérience

 

Instauration d’ETHOS à Fukushima

Document

 

 
 

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commentaires

S
Je ne sais pas ce que vous proposez à la place du nucléaire!
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P
@ Monstroglandul<br /> Si vous indiquiez la référence que vous avez lue parmi les 9 indiquées, ça serait plus facile pour vous répondre !<br /> Effectivement il y a des décomptes de kystes liquidiens et de nodules, et alors ? J'ai bien précisé : "Même si les kystes liquidiens ne signifient pas qu'il y ait une chance immédiate de cancer de<br /> la thyroïde, quelque chose d’anormal se passe dans la glande thyroïde de ces enfants".<br /> <br /> La tendance à l'apparition des kystes se confirme : maintenant ça concerne près d'un enfant sur deux à Fukushima ! Lisez plutôt cet article que vient de publier Fukushima diary :<br /> <br /> "Les maladies de la thyroïde sont montées à 43,7% : “Quasiment un enfant sur deux a un nodule ou un kyste dans la ville de Fukushima“<br /> <br /> Les enfants en bonne santé se font rares à Fukushima.<br /> <br /> 43.7% des enfants présentent des nodules ou des kystes dans la ville de Fukushima.<br /> <br /> Les autorités de Fukushima on fait procéder à des examens de la thyroïde sur tous les mineurs de moins de 18 ans vivant dans la ville de Fukushima.<br /> <br /> Les personnes concernées étaient 53 619 et 44 959 (83,8 %) ont été examinées. Les examens ont été effectués entre le 14 mai et le 31 août 2012.<br /> <br /> Le 11 septembre 2012, ils ont publié les résultats pour 42 060 d’entre eux, ceux dont les examens ont été effectués avant le 24 août 2012. (Les résultats de ceux effectués entre le 25 et le 31 août<br /> ne sont pas encore publiés.)<br /> <br /> Ces résultats montrent que 18 119 (43,1 %) d’entre eux ont des nodules thyroïdiens ≦5.0 mm ou des kystes ≦20.0 mm et 239 (0,6 %) ont des nodules ≧5,1 mm ou des kystes ≧20,1 mm. Au total, 43,7 % des<br /> enfants de la ville de Fukushima ayant été examinés présentent des nodules et des kystes.<br /> <br /> Leurs précédents examens n’en trouvaient que 35,8 %, ce qui signifie une montée en puissance de 7,9%. (cf. A Fukushima, la fréquence des nodules thyroïdiens est 20 fois plus élevée qu’à<br /> Tchernobyl)"<br /> <br /> source : http://fukushima-diary.com/2012/09/thyroid-disease-rate-spiked-from-35-8-to-43-7-about-one-in-two-children-have-nodule-or-cyst-in-fukushma-city/#.UE-xZ5eAfqI.facebook
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M
Bonjour,<br /> <br /> j'ai un petit souci avec votre analyse des résultats: vous additionnez kystes liquidiens et nodules. Or, votre référence utilisée pour déterminer si cette proportion dans la population enfantine<br /> est normale ne parle jamais de kystes ou de nodules liquidiens.<br /> D'autre part, j'ai cherché un peu: les kystes liquidiens sont -apparemment- toujours bénins.<br /> Si on se limite donc au nombre des nodules, la proportion est dans la norme.<br /> <br /> Cordialement.
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D
Ce ne sont pas les politiques qui décident de la politique énergétique. Ils n'y connaissent pas grand chose et suivent les puissants groupes de pression (Les Mines, Polytechnique...) présentés<br /> comme l'intérêt de la France mais d'abord titillés par leurs rêves de puissance.<br /> <br /> Jancovici (Polytechnique) pronucléaire, pro surgénérateurs !<br /> <br /> Le nucléaire est un révélateur saisissant des comportements et des influences. Toutes les grandes orientations politico-énergétiques et économiques fonctionnent ainsi, même au niveau local<br /> (réacteurs incinérateurs de déchets qui coûtent "la peau des fesses" par ex.)<br /> <br /> Delphin
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C
Ca confirme si besoin été q'en 50ans rien n'a changé au Japon.<br /> ici non plus avec les sempiternel refrain sur le dieu nucléaire, on à vu ce qu'a donné les promesses de mitterrand de ne pas construire de centrales, il n' en à jamais eu autant que sous son<br /> mandat. Aujourd'hui montebourg et valls prennent le relais, rien ne change...
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S
Les informations révélées dans cet article sont odieuses d'inhumanité. Je fais circuler sur mon modeste blog et autour de moi .<br /> <br /> Question : et si un habitant de Fukushima a besoin en urgence d'une intervention chirurgicale , liée à une pathologie susceptible d'etre imputée à la radioactivité , les médecins , les autorités<br /> comptent interdire aussi l'intervention ?
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D
Pas du tout, je suis champenois.<br /> Mais je connais bien cette jolie région.<br /> <br /> Amicalement,<br /> <br /> Delphin
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G
Salut Delphin et les autres,<br /> <br /> Vous seriez donc vous aussi bourguignon tendance mâconnaise ? je serais honoré de partager ces origines avec vous !<br /> <br /> Mes potins sont moins savoureux et moins utiles : j'ai vu par hasard M. Montebourg dans une brasserie lyonnaise, il y a qqes années, il était là-bas plus ou moins incognito, mais quand il a<br /> constaté qu'on le reconnaissait, il s'est rengorgé et a fait un vrai show politique ! c'est sans doute le métier qui veut ça, mais j'avais trouvé qu'il en faisait un peu beaucoup. Ses propos<br /> actuels ne me surprennent donc pas plus que ça, c'est un homme qui semble parfaitement à l'aise dans le système actuel.<br /> <br /> Et Audrey Pulvar dans tout ça ?<br /> <br /> Amicalement,<br /> G. Cortot
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D
Arnaud Montebourg est président du conseil général de Saône et Loire.<br /> <br /> Il aimerait bien faire de son département un "pôle de compétitivité" nucléaire<br /> <br /> Sa déclaration est d'abord à usage régional.<br /> Le journal de Saône et Loire :<br /> "Le Pôle nucléaire Bourgogne (PNB) rassemble entreprises, laboratoires de recherche, organismes de formation et donneurs d’ordres. En Côte-d’Or, il représente 24 entreprises qui emploient 5 600<br /> personnes, en Saône-et-Loire, 49 industriels et 2 600 salariés. À elle seule, Areva emploie 2 000 personnes, réparties sur les sites de Saint-Marcel, Chalon-sur-Saône et Le Creusot. Les principales<br /> industries liées à la filière nucléaire sont spécialisées dans la sidérurgie et se situent à Montbard (Valinox, spécialisé dans les tubes pour centrales), au Creusot (Industeel, une filiale<br /> d’Arcelor Mittal) et à Chalon-sur-Saône (Saint-Gobain). En 2010, une trentaine de projets ont été financés par le PNB pour un total de 27 millions d’euros d’investissement en R & D."<br /> <br /> Point de vue et images du monde :<br /> "Il a épousé le 31 mai 1997, la veille du second tour des élections législatives qui le virent devenir député, en l'abbaye cistercienne de Valmagne, la comtesse Hortense de Labriffe, née en 1968,<br /> dont le père est le comte Antoine de Labriffe, la mère Anne de Lacretelle, le grand-père paternel le comte Pierre de Labriffe (propriétaire du château de Neuville, à Gambais, dans les Yvelines), le<br /> grand-père maternel l'académicien Jacques de Lacretelle (1888-1985). Elle a été collaboratrice d'Édouard Balladur et de Philippe Douste-Blazy."<br /> (Wikipedia)<br /> <br /> Delphin potins (ne pas confondre avec les grues Potain, dont le lieu historique était La Clayette, Saône et Loire)
Répondre
R
Le parallèle avec la situation de Mme Bun, survivante d' Hiroshima, s'impose. Le suivi sanitaire présente toujours les mêmes "faiblesses". Nous réclamons un rigoureux, vigoureux, permanent, suivi<br /> sanitaire des personnes contaminées. Nous soutenons les mères de Fukushima, des zones contaminées. Nous rappelons la nécessité d'évacuer les enfants, les adolescents, de sauver la jeune<br /> génération.<br /> Nous condamnons les dérives de certains scientifiques, de certains médecins. Nous appelons les autorités, le gouvernement, à réagir vigoureusement, pour invalider ces pratiques indignes.<br /> Nous demandons, avec force, le transfert de la gestion des suites de la catastrophe nucléaire au secrétaire général de l' ONU. La révolution des hortensias s'emparera de la question sanitaire,<br /> pèsera sur le cabinet (en sursis Noda, sur les futures équipes gouvernementales. Les japonais, les Terriens sont appelés à un très long combat. Notre détermination ne faiblira pas. L'exploitant,<br /> les autorités provinciales, le gouvernement se heurteront à notre veille, à notre lutte permanente.
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Une analyse critique des données concernant les rejets des eaux radioactives de la centrale de Fukushima Daiichi initiés en août 2023, dossier réalisé par la CRIIRAD qui tente de répondre à ces questions : Quels sont les principaux défis auquel est confronté l’exploitant de la centrale ? Quels sont les éléments radioactifs rejetés dans le Pacifique ? Les produits issus de la pêche sont-ils contaminés ? Est-il légitime de banaliser le rejet d’éléments radioactifs, notamment du tritium, dans le milieu aquatique ? Qu’en est-t-il en France ?

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