25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 23:59

caldicottDr. Helen Caldicott est pédiatre, spécialiste en fibrose kystique et présidente fondatrice de Physicians for Social Responsibility qui, au nom d’un groupe de coordination plus grand, a reçu le prix Nobel pour la Paix en 1985. Il semble que ce texte n’a pas été assez diffusé, c’est pourquoi j’en reproduis ici la traduction française, ainsi que les liens vers les versions anglaise, allemande et japonaise. 

 

 

-oOo-

 

 

Le sacrifice nucléaire de nos enfants : 14 recommandations pour aider le Japon contaminé par la radiation.

 

Par Helen Caldicott, M.D.

Le 24 Août 2012

 

source originale en anglais : http://www.helencaldicott.com/2012/08/the-nuclear-sacrifice-of-our-children/

texte en allemand : http://akiomatsumura.com/wp-content/uploads/2012/08/matsumura_caldicott.pdf 

texte en japonais : http://akiomatsumura.com/wp-content/uploads/2012/08/Helen-Japanese-translation-+-bio-for-web.pdf 

source traduction française : http://akiomatsumura.com/wp-content/uploads/2012/08/Helen-Caldicott-article-French-sep-12.pdf 

 

 « En voyage à Cuba en 1979, j’ai été frappée par le nombre de panneaux publicitaires en bord de route affichant ces mots « Nos enfants sont notre patrimoine national ».

Ces mots résonnèrent dans mon âme de pédiatre car je les trouve tellement vrais. Mais comme l’affirme Akio Mastsumura dans son article, nos enfants sont actuellement sacrifiés sur l’autel des programmes politiques et nucléaires des Nations unies pour la survie des hommes politiques, dont la plupart sont des hommes, ainsi que pour des raisons de « sécurité nationale ».

 

Le problème dans le monde actuel est que les chercheurs ont oublié le commun des mortels à leur niveau d’entendement de la science. Savent-ils qu’une mauvaise application de la science, et notamment de la science nucléaire, a détruit et continuera à détruire une grande partie de l’écosphère et de la santé humaine ?

A vrai dire, la plupart des hommes politiques, d’affaires, des ingénieurs et des physiciens nucléaires ne comprennent manifestement rien à la radiobiologie, et notamment quant à savoir comment la radiation provoque le cancer, les déformations congénitales et les maladies génétiques qui se transmettent de génération en génération. Ils ne reconnaissent pas non plus que les enfants sont vingt fois plus sensibles au rayonnement que les adultes, que les fillettes sont deux fois plus vulnérables que les petits garçons et les fœtus bien plus encore.

D’où la réaction ridicule et irresponsable des hommes politiques japonais au désastre de Fukushima, non seulement parce qu’elle repose sur une ignorance totale mais aussi parce qu’elle est influencée par les liens politiques qu’ils entretiennent avec TEPCO (Tokyo Electric Power Company) et l’industrie nucléaire, qui ont tendance à orchestrer une grande partie du débat politique japonais.

 

L’accident de Fukushima a libéré 2,5 à 3 fois plus de radiations que Tchernobyl alors que le Japon a une population beaucoup plus dense et importante que l’Ukraine, le Belarus et la Russie ; étant donné également qu’un million de décès attribués à Tchernobyl sont survenus dans les 25 années après cet accident, on s’attend à ce que plus d’un million de Japonais succombent aux retombées de Fukushima au cours des 25 prochaines années. Cependant, pour cette génération, le temps d’incubation du cancer à la suite de l’exposition à la radiation peut varier entre 2 et 90 ans. Ce constat s’applique donc aussi à toutes les générations japonaises futures qui seront exposées à un environnement et à une alimentation radioactifs.

Il semble que les dirigeants japonais se livrent activement à ignorer ou à dissimuler ces effrayantes prédictions médicales et que dans leur ignorance ils décident que les gens peuvent très bien retourner ou continuer à vivre dans les zones hautement contaminées. Cependant, à la suite de Fukushima, même certaines sections de Tokyo enregistrent la présence d’isotopes radioactifs dangereux dans la poussière des maisons, les plantes et le sol des rues.

 

Les cancers de la thyroïde associés à Tchernobyl ont fait leur apparition seulement trois ou quatre ans après l’accident (alors qu’aujourd’hui, 92 000 cas ont été diagnostiqués). Cependant, douze mois à peine après l’évènement, à la Préfecture de Fukushima les écographies de 36% des 38 000 jeunes de moins de 18 ans révèlent la présence de kystes ou de nodules thyroïdiens (des biopsies doivent être effectuées pour exclure toute malignité). Un tel temps d’incubation raccourci donne à penser que ces enfants ont presque indubitablement reçu une forte dose d’irradiation à la thyroïde en inhalant et en ingérant de l’iode radioactif.

Ces résultats sont de mauvais augure pour le développement d’autres cancers puisque des centaines d’autres éléments radioactifs se sont dispersés, qui se concentrent maintenant dans les aliments, le poisson et les poumons humains. Certains de ses éléments ne restent radioactifs que pendant quelques minutes mais beaucoup le restent pendant des centaines à des milliers d’années. Ceci signifie que la plus grande partie de l’alimentation japonaise restera radioactive pendant plusieurs générations à venir. C’est ainsi que les accidents nucléaires n’en finissent jamais. 40% de la masse terrestre européenne est encore radioactive et le restera pendant des millénaires.

 

Que devrait-il donc se passer au Japon ? Voici mes recommandations :

 

1. Toutes les régions du Japon doivent faire l’objet d’une évaluation de la radioactivité du sol et de l’eau car les vents peuvent déplacer la pollution radioactive à des centaines de kilomètres du point d’origine à Fukushima.

 

2. Les déchets et les débris radioactifs ne doivent en aucun cas être incinérés pour éviter que les isotopes ne se reconcentrent dans les aliments et le poisson, se répandant ainsi davantage.

 

3. Tous les lots d’aliments doivent être adéquatement analysés au moyen de spectromètres afin de déceler les éléments radioactifs précis qu’ils renferment.

 

4. Aucun aliment radioactif ne doit être vendu ou consommé, ni dilué dans de la nourriture non-radioactive pour les besoins de la vente car les composants radioactifs ont cette faculté de pouvoir se reconcentrer dans divers organes du corps.

 

5. Toute l’eau destinée à la consommation humaine doit faire l’objet d’une analyse hebdomadaire.

 

6. Tout le poisson capturé au large de la côte est doit être analysé pendant plusieurs années à venir.

 

7. Toutes les personnes, surtout les enfants, les femmes enceintes et celles qui sont en âge de procréer qui continuent à vivre dans les zones de haute irradiation doivent immédiatement être évacuées vers les zones non-radioactives du Japon.

 

8. Toute la population qui a été exposée à l’irradiation de Fukushima – notamment les bébés, les enfants, les immunosuppressifs, les personnes âgées et autres – doivent faire l’objet de visites médicales régulières afin de détecter tout/e malignité, dépression médullaire osseuse, diabète, anomalie thyroïdienne, maladie cardiovasculaire, vieillissement prématuré et cataractes. Ils doivent aussi bénéficier de traitements adaptés pour le restant de leur vie. La leucémie commencera à se manifester dans les deux prochaines années et atteindra son pic dans cinq ans. Les cancers solides commenceront à faire leur apparition 10 à 15 ans après l’accident avec une fréquence croissante pour cette génération au cours des 70 à 90 années à venir.

 

9. Tous les médecins et prestataires de soins médicaux au Japon se doivent de lire et d’approfondir leur examen de « Tchernobyl – Conséquences de la Catastrophe pour l’homme et la nature », rédigé par l’Académie de Sciences de New York, afin de bien saisir la gravité de la situation qui les confronte.

 

10. Je propose aussi en toute humilité que les médecins en particulier, mais aussi les hommes politiques et le public, consultent ma page web nuclearfreeplanet.orgpour plus d’informations, qu’ils écoutent également les entretiens relatifs à Fukushima et à Tchernobyl dans mon émission radio à ifyoulovethisplanet.org et qu’ils lisent mon livre NUCLEAR POWER IS NOT THE ANSWER (La puissance nucléaire n’est pas la solution).

 

11. La communauté médicale internationale et en particulier l’OMS doivent être mobilisées immédiatement pour venir en aide à la profession médicale et aux hommes politiques japonais, afin notamment de lancer la tâche monumentale à laquelle il est fait référence ci-dessus.

 

12. Le gouvernement japonais se doit d’être disposé à écouter les avis et à recevoir l’aide proposée par la communauté internationale.

 

13. Le Japon doit, de toute urgence, demander et recevoir les avis et l’aide internationale par le truchement de l’AIEA (Agence Internationale de l’Energie Atomique) et de la NRC (Commission de Règlementation Nucléaire) aux Etats-Unis, des spécialistes nucléaires situés au Canada, en Europe, etc. afin d’éviter l’effondrement de l’unité 4 de la centrale de Fukushima Daiichi et du bassin de combustible usé, au cas où surviendrait un tremblement de terre d’ampleur de plus de 7 à l’échelle de Richter. Si ce bassin s’effondrait, cela engendrerait une chaleur et un feu qui pourrait libérer des substances radioactives 10 fois plus importantes que celles de Tchernobyl. Il n’y a pas de temps à perdre alors que, en ce moment la communauté mondiale attend passivement que la catastrophe arrive.

 

14. Les médias internationaux et japonais doivent immédiatement rapporter les faits relatifs au Japon qui sont énoncés ci-dessus. Ne pas le faire, c’est courir à la catastrophe mondiale. »

 

 

 

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commentaires

N
C'est une véritable catastrophe étouffée et déformée par les médias.
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N
On ne saurait nier l'importance de cet accident. Toutefois la comparaison avec Tchernobyl n'a pas vraiment pas lieu d'être si l'on parle &quot;en nombre de morts&quot;!<br /> Faire cette comparaison n'a pas d'autres objectif que de distiller la peur dans les populations aux fins de fermeture des centrales nucléaires. Problème: sauf a revenir à l'âge de pierre, on n'a pas encore aujourd'hui de bonne solution pour les remplacer. L'éolien, fort utile, à montré ses limites et il a fallu rouvrir des centrales à charbon fort polluantes. Le charbon devient rare et donc coûteux à extraire. La vérité est qu'il faudra faire avec les centrales nucléaires encore au moins durant 40 à 50 ans. Dès lors la problématique se pose différemment: &quot;s'il faut faire avec soit, mais sécurisons encore plus&quot;.
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P
Depuis dimanche 15 septembre, le Japon n'a plus aucun réacteur nucléaire en activité, alors qu'il en avait 54 début 2011 qui produisaient 30% de l'électricité du pays. Vous avez entendu parler de Japonais qui seraient allés retourner vivre dans des grottes ? Les rues de Tokyo sont éclairées avec des bougies ? Il faudra que vous trouviez d'autres arguments pour convaincre...<br /> Par ailleurs, votre raisonnement doit être inversé : nous ne voulons plus de nucléaire, donc il faut trouver d'autres solutions, à commencer par consommer moins d'énergie. Allez dire votre discours &quot;sécurisons plus&quot; aux populations qui vivent autour de Tchernobyl ou de Fukushima et qui respirent et mangent plutonium, césium, strontium tous les jours pour voir ce qu'ils en pensent, et seulement ensuite on pourra en rediscuter.
G
La comparaison Tchernobyl/Fukushima et l'extrapolation semblent douteuses. D'abord, le million de morts de Tchernobyl n'est pas avéré (ça fait 40.000 morts par an quand même). Ensuite, la<br /> contamination portait principalement sur l'iode 131 à Tchernobyl. A Fukushima, la présence de la mer permet de saturer l'air en iode stable (127), à moins qu'au Japon, l'air marin iodé n'existe<br /> pas. Enfin, la comparaison des densités de population est étrange puisque la densité est égale à 0 à l'est de Fukushima (sauf les hommes-grenouilles). Enfin, le chiffre du million de morts à<br /> Fukushima, pour la génération à venir (25 ans) correspond à 40.000 morts/an, ça passera difficilement inaperçu et semble totalement irréaliste.
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S
Salut Pierre,<br /> ...<br /> Que sont ces extraterrestres perdu qui n'ont pas<br /> suivit de toute évidence la tragédie...<br /> ...<br /> Meltdown, corium enfui, et bien sur, j'en passe...<br /> ...<br /> Lisez donc touts les anciens articles innombrables et<br /> laissez nous tranquilles s.v.p...<br /> ...
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M
« Simple citoyen sincère indépendant de tout lobby » — Nikopol<br /> <br /> Ha ha ha ha ha !<br /> <br /> Vous êtes venu bien près de me faire mourrir de rire en cette première journée de l'an de grâce 2013 !<br /> <br /> Bonne année, l'indépendant lobby…
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P
@Nikopol<br /> Votre commentaire démontre que vous ne connaissez pas encore bien le sujet. Le site que vous préconisez, dont l’existence a démarré le 10 décembre 2011, date à laquelle Tepco et le gouvernement<br /> japonais (et le village nucléaire mondial en général) ont déclaré « l’arrêt à froid » des réacteurs de Fukushima, fait partie d’un plan de relance de communication pronucléaire. Il n’y a pas de<br /> citoyen lambda derrière ce site et tous les autres sites que l’on trouve ensuite en référence, il y a le lobby industriel de l’atome qui communique ses mensonges habituels tels que : les faibles<br /> doses ne sont pas dangereuses, on peut vivre dans un territoire contaminé sans danger, les accidents nucléaires sont bons pour la nature, on peut ingérer du plutonium sans danger, la radioactivité<br /> est moins dangereuse si l’on sourit, etc. Mon blog existe pour contrer tous ces mensonges, lisez les articles que j’ai écrits depuis 20 mois, en particulier ceux sur la santé des travailleurs du<br /> nucléaires, sur les problèmes de thyroïde des enfants de Fukushima, sur les mensonges de Tepco, etc.<br /> Vous dites qu’il n’est pas juste d’effrayer les populations, moi je dis que la radioactivité artificielle imposée à la population est effrayante, et que cette population a le droit de savoir à quoi<br /> on l’expose. Pour moi ces pollutions imposées sont des actes criminels. La population vivant en territoire contaminé est prise en otage. Vous pouvez être serein car vous n’habitez pas là-bas, vous<br /> n’avez pas encore connu l’accident qui bouleverse définitivement votre vie. Quand l’accident aura eu lieu - et statistiquement il arrivera - vous n’aurez plus rien à dire car il sera trop tard.<br /> Avec une catastrophe nucléaire, on ne peut jamais revenir en arrière.<br /> Informez-vous ailleurs que sur des sites mensongers tels que celui que vous citez. J’y lis : « Les fuites au Japon (hors maritimes) furent relativement faibles sur les zones évacuées ou pas, et<br /> celles ci seraient accessibles pour un retour sur place si le tsunami n’avait pas anéanti les infrastructures. ». Ne vous faites pas manipuler par de tels mensonges et allez aux sources. Fukushima<br /> crache encore, selon la feuille de route de Tepco publiée le 27 décembre 2012, 10 millions de Bq de césium-134/137 toutes les heures. Et c’est sans compter les autres radionucléides tels que<br /> plutonium, strontium, américium, etc. Ça c’est la réalité.
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R
Les projections optimistes sur les conséquences de la catastrophe de Fukushima reposent sur des données systématiquement minimisées, lacunaires, faussées. Il n'existe pas de carte fiable des<br /> retombées, prenant en compte tous les radioéléments résultant de ce qui a certainement été beaucoup plus grave qu'une simple explosion d'hydrogène. Les autorités sanitaires se montrent déjà<br /> résolues à adopter la politique de l'autruche face à l'apparition des maladies liées à l'exposition continue des populations à la contamination croissante: pas seulement les tumeurs thyroidiennes,<br /> mais les maladies cardio-vasculaires, pulmonaires, du système digestif, les leucémies, la mortlité infantile et prénatale.<br /> Il est maintenant reconnu que Tchernobyl en 30 ans aura fait plus d'un million de morts.<br /> En tenat compte du nombre des réacteurs, de la nature du combustible, de la densité de population au Japon, de l'absence de mesures de protection, du refus des autorités de prendre la catastrophe<br /> au sérieux et du fait que cette catastrophe est toujours en progression, je me risquerais à avancer un pronostic de 10 milions de morts sur la même période, pour Fukushima. Suis-je beaucoup en-deça<br /> de la réalité?
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N
Je respecte infiniment votre opinion mais permettez moi d'apporter un avis différent au votre.<br /> <br /> Simple citoyen sincère indépendant de tout lobby, je pense que le nucléaire civil est, dans l'état actuel des connaissances, l'un des meilleurs remparts écologiques et pacifiques.<br /> Il contribue chaque jour davantage à la diminution des tensions sur le pétrole et à la modération des nuisances des énergies fossiles.<br /> <br /> Non, Fukushima fera un nombre infime de morts dus à la radioactivité car sa dispersion et l'exposition des population n'a porté majoritairement que sur des très faibles doses, pour la plupart<br /> rapidement décroissantes dans le temps (bien moins de 50 millisieverts par habitant) qui n'entraineront donc quasiment aucune maladies mortelles. Si quelques cas de cancer de la thyroïde se<br /> déclarent, il est par chance celui qui se soigne le mieux. Evidemment il n'est pas question de nier la gravité de l'accident et la vigilance extrême à conserver quand à la décontamination, à la<br /> surveillance des denrées alimentaires, etc...<br /> Il n'est donc pas juste d'effrayer les populations face à un danger réel bien moindre que les alternatives crédibles que nous pourrions proposer dans les prochaines décennies.<br /> Afin de se faire une idée personnelle et critique, lisons les articles à charge mais aussi à décharge :<br /> http://quelquesideesrecuessurlenergie.wordpress.com/2011/12/10/ideerecue-n10-fukushima-est-la-preuve-que-le-nucleaire-nest-pas-assez-sur/<br /> Très cordialement.
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K
Ce n’est pas pour cet article que je marque.<br /> J’ai vu dans le journal le monde Keiji Nakazawa, auteur du manga autobiographique sur la guerre et la bombe atomique Gen d'Hiroshima, est mort le 19 décembre d'un cancer à l'âge de 73 ans.<br /> "Le plus important trésor de l'humanité, c'est la paix", répétait souvent Nakazawa. Et d'insister : "Je voudrais que les jeunes lisent Gen d'Hiroshima et qu'ils réfléchissent à l'horreur de la<br /> guerre et de la bombe atomique." Ce manga, non dénué d'humour malgré la gravité du sujet, a également été adapté en long-métrage au Japon.<br /> Comme il l'avait déjà fait à la suite de l'accident de Tchernobyl, en 1986, Nakazawa s'est aussi révolté en 2011 après la catastrophe atomique de la centrale de Fukushima, dénonçant l'usage de<br /> l'énergie nucléaire.
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R
Seules les pressions internationales pourront imposer un suivi sanitaire plus rigoureux, l'abandon du plan Edano, des pratiques sur - contaminantes (qui se maintiennent dans les cantines). La<br /> révolution des hortensias doit se développer et s'appuyer sur notre solidarité. A l'ael du poète, nous continuerons à crier, tant que les autorités, le gouvernement n'auront pas changé de cap,<br /> n'auront pas adopté une politique neuve, courageuse, pour maîtriser les suites de la catastrophe nucléaire.
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