4 avril 2014 5 04 /04 /avril /2014 19:51
Quand la science n’est pas la bienvenue

Dans son article « Quand la science n’est pas la bienvenue », Akio Matsumura nous invite à lire, entre autres, l’appel du Rapporteur Spécial de l’ONU, Anand Grover, qui vient encore de rappeler qu’une véritable évaluation des effets du désastre de Fukushima se fait toujours attendre.

Il publie également la lettre d’Helen Caldicott au président du Comité International Olympique, l’exhortant à utiliser l’influence de son organisme pour « mettre en place une équipe d’experts en biomédecine pour une évaluation indépendante »qui tenterait de déterminer l’ampleur des effets sanitaires dus aux radiations, et ce « avant que les plans ambitieux envisagés pour les Jeux de Tokyo de 2020 ne soient trop avancés. » Il faut bien sûr imaginer une équipe indépendante de l’industrie nucléaire et des organismes de réglementation.

Odile Girard

 

_______________________

 

 

Quand la science n’est pas la bienvenue

 

Akio Matsumura

 

 

Article paru sous le titre original « Unwelcome Science: Japan Ignores UN Rapporteur’s Call for Better Fukushima Health Measures » le 27 mars 2014 sur le site Finding the missing link.

 

Traduction française : Odile Girard (Fukushima-is-still-news)

 

 

Pourquoi n’avons-nous pas d’analyses d’urine ? Pourquoi n’avons-nous pas d’analyses de sang ? Deux précautions valent mieux qu’une.

 

Anand Grover, le Rapporteur spécial des Nations Unies qui s’est rendu à Fukushima en 2012, a rappelé à Tokyo ce mois-ci qu’une recherche adaptée sur Fukushima et son impact sur la santé continue à faire défaut.

 

Peu de temps après l’accident de Fukushima il y a trois ans, des médecins ont cherché dans toute la préfecture de Fukushima des kystes, des nodules et autres tumeurs qui n’y seraient pas habituellement et pourraient indiquer un cancer de la thyroïde, l’un des effets possibles des radiations. Le nombre de tumeurs découvertes par les médecins est alarmant mais aussi surprenant : normalement les cancers de la thyroïde ne devraient apparaître que cinq ans après l’exposition aux radiations.

 

Mais alors, que doivent faire les médecins et les responsables sanitaires japonais de cette information ?

 

Information et précaution, apparemment, ne sont pas les bienvenues au Japon. Le pays a l’intention de redémarrer ses réacteurs nucléaires et de laisser les réfugiés de Fukushima revenir dans les zones qui ont été évacuées. Toute étude indiquant que l’exposition aux radiations peut avoir des effets délétères ne peut qu’entraver ce mouvement vers le progrès économique.

 

Le Japon a donc pris des mesures subtiles pour freiner les preuves qui pourraient laisser penser que ces décisions n’ont pas vraiment à cœur les intérêts de ses citoyens. Le Japon peut entraver les études scientifiques permettant d’obtenir de nouvelles informations et de nouvelles preuves de deux façons : en mettant fin aux financements et en imposant une culture du secret faisant en sorte que les chercheurs hésitent à parler à la presse. Un article de David McNeill du 16 mars dans le New York Times expose bien cette manière de faire. Timothy Mosseau, chercheur à l’Université de Caroline du Nord, a trouvé la situation « difficile » lors des trois voyages qu’il a faits à Fukushima. Il a ainsi expliqué au Times :

Il est assez clair qu’on a une sorte d’autocensure ou que les professeurs ont été prévenus par leurs supérieurs d’être très, très prudents. » La « censure la plus insidieuse », a-t-il ajouté, « est le manque de financement au niveau national pour mener ce genre d’études. Ils dépensent des milliers de milliards de yen pour déplacer la saleté et presque rien pour l’évaluation environnementale.

 

Ken Buessler, un autre scientifique américain qui est allé plusieurs fois étudier la pollution marine au large du Japon, a parlé également avec le Times:

Les chercheurs ont reçu l’ordre de ne pas parler à la presse, ou bien ils ne se sentent pas à l’aise pour parler à la presse sans permission, » a dit M.Buesseler. Vétéran de trois missions de recherche au Japon suite au séisme, il veut que les autorités consacrent davantage d’argent à essayer de déterminer les conséquences des émissions de césium et de strontium en provenance de Fukushima sur la chaîne alimentaire. « Pourquoi le gouvernement japonais ne finance t-il pas cette recherche puisque c’est lui qui a le plus à y gagner ?

 

Si les chercheurs sont paralysés et étouffés au Japon même, une autre possibilité serait qu’un autre pays ou un organisme ayant suffisamment d’influence ou de pouvoir sur le gouvernement japonais réclame une évaluation efficace et indépendante des risques sanitaires de Fukushima pour le pays.

 

Tokyo va accueillir les Jeux Olympiques d’été de 2020. L’un des principaux soucis du Comité International Olympique (CIO) – la commission qui organise et supervise les Jeux – pour donner la préférence à Tokyo, était de savoir d’où en étaient Fukushima et tous ses problèmes incessants. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe est intervenu personnellement et a assuré le président du CIO de l’époque, Jacques Rogge, que Fukushima était « en de bonnes mains ».

 

Comme l’a clairement indiqué le comité de rédaction du New York Times le 21 mars, l’état actuel du nettoyage est « lamentable » et de toute évidence pas en de bonnes mains. Les scientifiques, au Japon comme ailleurs, nous le disent, les expériences en cours ne sont pas suffisamment nombreuses pour nous donner une image précise de la situation environnementale, scientifique ou sanitaire au Japon, et encore moins des garanties de sécurité.

 

Au début de l’année, le docteur Helen Caldicott, a envoyé à Thomas Bach, l’actuel président du CIO (bio), une lettre soulignant huit sujets d’inquiétude concernant la santé des athlètes olympiques qui seront envoyés à Tokyo en 2020. Sa conclusion est la suivante:

C’est donc pour ces raisons que je recommande fortement que vous exhortiez le Comité International Olympique à mettre en place une équipe d’experts en biomédecine pour une évaluation indépendante ; ceux-ci n’auraient aucun lien financier ou autre avec l’industrie nucléaire ou les organismes de réglementation et mèneraient une enquête diligente partout où cela est nécessaire pour déterminer l’ampleur des effets sanitaires dus aux isotopes radiogéniques, avant que les plans ambitieux envisagés pour les Jeux de Tokyo de 2020 ne soient trop avancés. Il est en outre impératif que l’équipe d’évaluation comprenne et fasse des rapports sur le périlleux état actuel des réacteurs et des bâtiments environnants, les problèmes de fuites d’eaux souterraines et les multiples cuves de stockage remplies de millions de gallons d’eau contaminée installées en surface sur le site.

 

Le texte intégral de la lettre est imprimé ci-dessous et disponible en PDF.  Comme je l’ai déjà écrit, la meilleure façon de s’assurer que Fukushima ne soit pas une menace pour la sécurité des Jeux olympiques sera d’ajouter aux « bonnes mains » du Japon et du CIO celles d’experts scientifiques et d’ingénieurs internationaux. C’est cette concertation éclairée qui pourra évaluer la situation et confirmer que tout ce qui peut-être fait pour atténuer la menace de Fukushima a été identifié et que les mesures adéquates ont été prises en temps utile. Ce sera la médaille d’or la plus respectée de ces Jeux.

 

Voici la lettre du docteur Caldicott :

23 janvier 2014

Cher Monsieur,

Permettez-moi de vous écrire en tant que médecin et pédiatre connaissant bien les effets médicaux des radiations atomiques et des polluants radioactifs qui ont été relâchés dans l’environnement par les réacteurs nucléaires de la centrale dévastée de Fukushima Daiichi. (Mon CV se trouve à l’adresse suivante : helencaldicott.com)

Je suis profondément inquiète de la santé et du bien-être des athlètes qui se seront entraînés de façon intensive depuis si longtemps pour avoir le droit de participer aux Jeux olympiques de 2020 à Tokyo.

TEPCO a identifié plus de 60 variétés de polluants radioactifs produits par l’homme dans les échantillons d’eau contaminés qui sont collectés quotidiennement. Beaucoup de ces polluants, notamment les variétés radioactives du césium (Cs-137), du strontium (SR-90, et de l’iode (I-129), n’existaient pas dans notre environnement naturel avant l’invention de la fission nucléaire. Le niveau naturel de pollution de ces substances radioactives est donc nul. Mais une fois émises dans l’environnement, elles resteront potentiellement dangereuses pendant des siècles.

Ci-dessous la liste de mes inquiétudes :

1. Certaines parties de Tokyo sont contaminées par la radioactivité provenant des retombées de l’accident de Fukushima Daiichi d’il y a presque trois ans. Des échantillons récoltés au hasard dans les appartements, dans la mousse des toits et le sol des rues, ont été testés pour divers éléments radioactifs et se sont avérés hautement radioactifs. Les références peuvent être fournies sur demande.

2. Cela signifie que les athlètes seront obligés d’inhaler ou d’ingérer de la poussière radioactive qui émet des rayons alpha, bêta et/ou gamma (comme les rayons-X)émanant de la contamination du sol et des rues.

3. Une grande partie de la nourriture vendue à Tokyo est contaminée par des polluants radioactifs, car, à l’instigation du gouvernement japonais, elle provient de la préfecture de Fukushima. (On ne peut pas goûter ni sentir les éléments radioactifs dans ce qu’on mange et la surveillance de chaque denrée à consommer n’est pas envisageable.

4. Une bonne partie des poissons pêchés sur la côte est du Japon sont chargés d’éléments radioactifs. De fait, certains sont assez lourdement contaminés. Le problème est permanent, car pendant près de trois ans, entre 300 et 400 tonnes d’eau radioactive se sont écoulées chaque jour de dessous les réacteurs endommagés dans l’océan pacifique.

5. Si les athlètes mangent des aliments contaminés par la radioactivité et boivent du thé ou d’autres boissons contaminées, certains d’entre eux ont toutes les chances de développer quelques années plus tard un cancer ou une leucémie. La période d’incubation de ces maladies varie entre cinq et quatre-vingts ans, selon les radionucléides en jeu et selon l’organe affecté.

6. Le gouvernement japonais incinère des déchets radioactifs et une partie des cendres ainsi obtenues sont jetées dans la Baie de Tokyo, là où les athlètes sont censés y faire de l’aviron et s’entraîner.

7. Une autre grand sujet d’inquiétude est le fait que d’ici 2020, il pourrait se produire de nouvelles émissions de polluants radioactifs dans les réacteurs de Fukushima Daiichi. Les bâtiments des unités 3 et 4 sont sévèrement endommagés depuis le séisme initial et les explosions qui ont suivi. Ils pourraient fort bien s’effondrer s’ils devaient subir un autre séisme d’une force supérieure à 7 sur l’échelle de Richter. Si cela devait arriver, des quantités de césium allant jusqu’à dix fois celles de Tchernobyl pourraient être relâchées dans les airs. Un tel événement pourrait grandement exacerber la contamination existante de Tokyo et constituer un grave danger pour les athlètes.

8. Le site de Fukushima Daiichi contient plus de 1000 cuves en métal qui ont été construites à la hâte et contiennent des millions de gallons d’eau extrêmement radioactive. De plus, 400 tonnes sont pompées chaque jour dans les réacteurs endommagés. Certaines de ces cuves ont été montées par des ouvriers inexpérimentés et tiennent à grand renfort de boulons rouillés, de joints en caoutchouc, de tuyaux en plastique et de ruban adhésif. En cas de nouveau séisme, une partie de ces cuves se rompraient, rejetant des volumes supplémentaires d’eau fortement contaminée dans le Pacifique juste au nord de Tokyo.

C’est donc pour ces raisons que je recommande fortement que vous exhortiez le Comité International Olympique à mettre en place une équipe d’experts en biomédecine pour une évaluation indépendante ; ceux-ci n’auraient aucun lien financier ou autre avec l’industrie nucléaire ou les organismes de réglementation et mèneraient une enquête diligente partout où cela est nécessaire pour déterminer l’ampleur des effets sanitaires dus aux isotopes radiogéniques, avant que les plans ambitieux envisagés pour les Jeux de Tokyo de 2020 ne soient trop avancés.

Il est en outre impératif que l’équipe d’évaluation comprenne et fasse des rapports sur le périlleux état actuel des réacteurs et des bâtiments environnants, les problèmes de fuites d’eaux souterraines et les multiples cuves de stockage remplies de millions de gallons d’eau contaminée installées en surface sur le site.

Avec l’assurance de ma considération

Helen Caldicott MBBS, FRACP

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commentaires

R
Hélas ! Nous observons les mêmes comportements, les mêmes choix qu'après Hiroshima. Renouvelons notre appel pour le transfert de la gouvernance des suites de la catastrophe au secrétariat général de l' ONU. Soutenons la révolution des horte'nsias, qui se heurte aux obstacles supplémentaires dressés par la "loi sur l'information".
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R
Bonjour Dr Kawaii, Ce que je ne comprends pas, c'est en quoi nos athlètes auraient plus de risques ou soulèveraient un débats différents des millions d'autres vivant sur place, " il font de l'aviron " ... hahaha, mais on s'en fou un peu non ? , ils mangerons des boites de conserves BIO de PARIS.., non mais c une rigolade cette lettre, c'est une lettre de petite fille non ? SAUVONS LA PLANETE RIEN DE PLUS, et AIDONS LES JAPONAIS A COMBATTRE CE DRAME... les fameux super sportifs, auront la chance de développer des super pouvoir,... ganbaro !!!
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O
merci Pierre de ton commentaire.<br /> Je trouve aussi assez bien (moralement) que des gens connus s'engagent pour la bonne cause alors qu'ils n'ont rien à y gagner. Combien avons-nous en fin de compte de &quot;grands&quot;scientifiques, hommes politiques, artistes, sportifs, etc.à le faire ?
P
@Renassia<br /> Helen Caldicott n'a rien d'une petite fille. Vous n'avez pas compris le sens de cette lettre. Helen Caldicott pousse le CIO à mettre en place une équipe d’experts en biomédecine pour une évaluation indépendante. C'est une manière de contourner Tepco et le gouvernement japonais pour avoir enfin des mesures sanitaires, non pas pour les seuls athlètes mais pour l'ensemble des Japonais.
D
Bonjour,<br /> Personne ne dit ici que les sportifs auraient plus de risques, juste qu'ils en auraient comme les autres.
D
Bonjour, <br /> je ne suis qu'un simple citoyen, sans compétences particulière à ce sujet, aimant le sport en général, les jeux olympiques tout particulièrement, l'idée concevable et recevable d'un boycott, n'est-elle pas le dernier recours, cela sous-entend tel que je le comprend l'acceptation de l'idée que les jeux restent bien officiellement attribués à Tokyo, or ne serait-il pas préférable de militer auprès des différents Comités nationaux olympiques, afin que ceux ci soient alerté, et s'engagent, leurs responsabilité de protection des athlètes étant engagée, ils se doivent d'avoir des garanties de non mise en danger.<br /> Admettons qu'on parvienne à faire prendre conscience à une majorité de CNO du potentiel risque inacceptable, ceux ci pourraient lancer une démarche de ré-attribution des jeux à une autre ville.<br /> Sauf que bien évidemment je ne sait pas comment arriver à un tel résultat, le mieux serait que les athlètes eux mêmes se posent des questions, et ouvrait les yeux mais pour cela il faudrait des prises de conscience dans le monde entier, ça me paraît juste utopique !<br /> Cordialement
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D
Je constate que nous sommes plutôt sur la même longueur d'onde, la clé résiderait je le crois aussi dans l'identité de l'initiateur d'une telle pétition.<br /> Des organisations comme le réseau Sortir du nucléaire ou Greenpeace, oui bien sûr, mais ce que je redoute c'est qu'il ne pourraient générer l'action que de leurs adhérant ou sympathisant, ce qui ne serait très probablement pas suffisant.<br /> Un mouvement bien organisé des médecins, ça ça pourrait peut-être initier un mouvement massif, sauf que l'on sait qu'ils sont plutôt dans le déni, au moins en France.<br /> Mais pour tout vous dire, je suis pleinement conscient tout en rêvant que cela soit possible, d'être dans une pure fiction, à moins d'un réveil réel de l'ordre des médecins ou de l'OMS, ce qui est juste totalement 'imaginable', mais totalement improbable.<br /> Merci Mr Fetet pour ce Blog, que je suis, et que je relaye parfois, lorsque le sujet qui m'inspire le permet.<br /> Je vous suis reconnaissant de votre engagement et de l'implication que cela doit représenter.<br /> Cordialement.
P
Pour avoir fait l'expérience de lancer une pétition pour une intervention rapide sur la piscine 4 de Fukushima Daiichi, je dois dire que le résultat n'a pas été satisfaisant. Sans doute une pétition avec des personnalités du monde du sport aurait plus d'impact, mais il faut les trouver et les convaincre. Ce n'est pas joué. Je pense que les organisations les plus à même d'informer massivement les responsables du milieu sportif des dangers de la radioactivité à Tokyo sont des grosses associations telles que le réseau Sortir du Nucléaire ou Greenpeace. Pour qu'une campagne pèse un peu, il faut un gros réseau et une communication de qualité et sans faille. Je pense qu'une pétition de boycott est illusoire, il vaut mieux une grosse campagne d'information et d'interpellation des responsables sportifs qui aura bien plus de répercussions dans les médias et donc dans la population en général.
D
J'ajoute que j'aimerais beaucoup avoir l'avis de Pierre Fetet.
D
A mon sens le boycott ne peux s'exercer que par les acteurs eux mêmes, or s'il n'ont pas conscience du potentiel risque, ils n'agiront pas.<br /> Les Japonais ne boycotterons pas leur propres jeux<br /> Les athlètes ne boycotterons pas une compétition de cette envergure qu'ils préparent depuis aux moins quatre ans pour la plupart, sauf peut-être quelques cas individuels très minoritaires.<br /> Restent les spectateurs étrangers, une minorité sans doute serait enclin à faire ce geste militant.<br /> Je doute fort que cela puisse avoir la moindre chance d'aboutir.<br /> Mais je reconnais que je n'ai pas de solution, sauf à lancer peut-être une pétition d'envergure mondiale, s'adressant au CIO par laquelle un nombre considérable (et il faudrait qu'il soit extrêmement considérable) de citoyens les exhorteraient à tenir compte et s'engager dans la démarche suggérée par 'Anand Grover, qui pourrait être le support de cet appel, avec son accord bien sûr.<br /> Et pour que cela ai la moindre chance d'avoir la portée nécessaire, il faudrait je crois que cette pétition soit lancée par une figure emblématique, soit du sport, soit de la science.
P
Bonjour .<br /> Ce moyen de pression ( le boycott) reste une menace que les organisateurs prendront en considération en fonction du nombre de signatures,.Et il n'exclue pas d'autres moyens.<br /> Bien sûr que l'éveil des consciences pourrait améliorer cette situation comme tant d'autres mais la réalité nous force parfois à employer des moyens matériels comme par exemple le blocage du tiroir caisse.<br /> Cordialement
P
Bonjour<br /> Pourquoi ne pas lancer une pétition pour le boycott des JO de TOKIO 2020 , compte tenu de la situation de Fukushima? L'avertissement arrive suffisamment tôt. Que les autorités déplacent les moyens consacrés aux JO vers les sinistrés du nucléaires.
Répondre
M
L'appel au boycott est une excellente idée:peu de gens sont au courant de la situation réelle au Japon et crient le problème plus ou moins réglé.<br /> Devant la menace de ce camouflet international que serait l'annulation des jeux,le Gouvernement Japonais serait obligé de prendre des mesures plus efficaces et de faire appel à des experts et ouvriers supplémentaires venus d'autres pays si besoin .
H
Hors sujet, excusez. Je voulais avoir des nouvelles sur le voyage de Naoto Matsumura. Ce blog fera-t-il un article à ce sujet ?
Répondre
H
Ok, Pierre, merci.
P
Oui Hélios, c'est prévu ! Tout s'est très bien passé, c'était très dense et très riche. Il me faut juste un peu de temps pour prendre du recul.

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