



Cet interview a été réalisé le 6 mars 2011 soit 5 jours avant la catastrophe de Fukushima. (Sous-titrage en français)
"La voix de la ville sinistrée"
par Yushi Saito
Sur la scène du Sonic Club d'Iwaki, Yushi s'apprête à interpréter un morceau qu'il n'a pas joué depuis longtemps.
« Franchement, j'ai beaucoup hesité à jouer cette chanson ce soir, mais le patron du Sonic m'y a encouragé… ça s'appelle “ la voix de la ville sinistrée ”, écoutez-la bien ! »
Yushi prend sa guitare et entame les premiers accords de blues.
« La ville où je suis né a été complètement irradiée. La maison du gars là-bas a été emportée par le tsunami, les cerisiers en fleurs que nous regardions ensemble, la mer où nous jouions tous les deux, tout, tout, tout a été contaminé. »
Yushi Saito est un « furita », un intérimaire qui cumule differents boulots saisonniers : conducteur de poids lourd, confectionneur de crêpes « okonomiyaki » dans les festivals traditionnels, et travailleur nucléaire à Fukushima Dai-ichi depuis 8 ans.
« Quand il y a eu le séisme, je ne travaillais pas à la centrale. J'ai évacué ma famille à Iwaki et ensuite j'ai écrit deux chansons qui critiquaient Tepco. J'étais fou de rage. »
Depuis, cinq mois se sont écoulés et Yushi a changé les paroles de ces morceaux. Mais « la voix de la ville sinistrée » reste toujours virulente. Ce jeune ouvrier du nucléaire pourrait passer pour un héros à l'étranger, mais au Japon il n'est pas une exception. Ces derniers mois, il souffre de troubles à la prostate et au niveau de l'œsophage, mais choisit de ne pas en parler même s'il est suivi médicalement.
Sur la scène du Sonic Club, Yushi chante à plein poumons. Des chansons sur sa vie d'intérimaire, sur l'amour et sur l'accident nucléaire.
« Nous ne pouvons plus faire confiance au gouvernement. Alors il faut croire en soi et agir en conséquence. Ainsi quoiqu'il arrive, on n'aura pas de regrets. »
(source article complet :
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Fukushima (demo)
Fukushima it's like a bad dreama the cracks are beginning to show media blackout, hiding the fallout the criminal conspiracy grows Acute radiation, jet stream migration headed for the U.S. of A politicians went all-out, authorities stalled-out the cover-up was well underway Radiation warning? That sounds alarming tell them everything is O.K. multiple meltdowns? FEMA told to stand-down crush anyone in our way An army of liars to hide the nuclear fires yes we own everyone on TV online resistance is rendered defenseless by our cyber security teams Fukushima it's like a bad dreama the melting fuel rods will flow fallout is global, more than Chernobyl so the criminal conspiracy grows As life fades away, what can we say except that mankind never learns repeating the cycle, reliving our downfall until the whole world is burned
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La catastrophe de Fukushima a inspiré une très belle chanson à Zedvan.
La centrale nucléaire détruite de Fukushima-Daiichi vomit ses radiations dans la terre du Japon et l'océan Pacifique. On en parle un peu aux anniversaires, et puis après, plus rien...
Chanteur français, citoyen du monde, Zedvan ne se résout pas à ce silence.
Pas plus qu'aux pertes irrémédiables que l'industrie nucléaire inflige et risque encore d'infliger à la planète et à l'humanité.
Le 13 avril 2011, au lendemain de l'annonce par le gouvernement japonais de l'évacuation d'Iitate (Province de Soma, District de Fukushima), Fumio Okubo, le doyen du village, âgé de 102 ans, a préféré se suicider plutôt que de quitter sa maison.
"Fukushima, chanson du doyen d'Iitate", tente de donner la parole à cet homme.
Une version sous-titrée en anglais (http://youtu.be/lFG9CxPXK_E) et une en japonais (http://youtu.be/2pLs9BvTKMA) sont également disponibles.
D'autres traductions suivront, très bientôt : ce que le Japon a perdu, nous l'avons tous perdu.
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Human ERROR
Le groupe japonais Frying Dutchman a été scandalisé par le comportement du gouvernement japonais face à la catastrophe nucléaire de Fukushima. Il estime que les autorités ont aggravé la contamination et qu’elles continuent de préserver davantage les puissances de l'argent et l'économie plutôt que la vie de son propre peuple et de ses enfants. Alors que la vidéo HumanError ‒ du nom de leur album et morceau éponyme sorti en août 2011 ‒ avait été visionnée plus de 30 000 fois dès le premier mois de mise en ligne, les membres du groupe avaient décidé d’organiser une parade mondiale à l’occasion du premier anniversaire de la catastrophe, désirant accompagner et amplifier cette vague massive de résistance à l'énergie nucléaire et de soutien aux survivants.
Le texte complet de ce morceau en trois langues (français, anglais, japonais) est disponible sur le blog de Fukushima : http://www.fukushima-blog.com/article-humanerror-le-cri-de-revolte-du-japon-contamine-98604933.html
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Tu n'as rien vu (à Fukushima)
Tu n'as rien vu (à Fukushima) - nouvelle version by RéVOLePTIK - Stéphane Appourchaux / Nicolas Hillion, released 01 October 2013 Des monticules d'eau des monticules d'objets remplacent les cit...
https://revoleptik.bandcamp.com/track/tu-nas-rien-vu-fukushima-nouvelle-version
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credits
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« Fukushima Mon Amour »
Bruno V. / Vincent Barbier
2014
« Fukushima Mon Amour »
Tchernobyl Fukushima
jamais jamais deux sans trois
Tchernobyl Fukushima
quel est ce monstre dans tes bras ?
Fukushima mon amour
es tu morte pour toujours
Fukushima mon amour
peux tu me dire à qui le tour?
Ta centrale si fière dans le vent
comme un phare au firmament
provoquait chaque jour l'océan
il a mis ton rivage en sang
ses petites soeurs n'ont pas eu peur
elles turbinnent à pleine vapeur
nous acheminent vers l'horreur
elles n'ont que faire de ton malheur
Tchernobyl Fukushima
vos coeurs refroidissent d'émoi
Tchernobyl Fukushima
seules au monde et paria
Fukushima mon amour
aucun sursis ni recours
Fukushima mon amour
ta plaie fait fuir les vautours
Comment peut-on sans précaution
briser nos rêves de cette façon
peux tu me dire pour quelles raisons
ton cri se perd à l'horizon.
Les bourses reprennent leur train train
spéculant sur le bien commun
ton suicide restera vain
chacun a repris son chemin
Tchernobyl Fukushima
condamnées à mort sans loi
Tchernobyl Fukushima
2 exemples pour rien ma foi
Fukushima mon amour
aucun espoir de retour
Fukushima mon amour
ta lèpre tue pour toujours
De ton corps denudé et froid
ton ombre brûle jusqu'à trépas
l'invisible morsure en toi
contamine tes fleurs et nos pas
ne pleure pas Fukushima
l' homme ne te mérite pas
le jour où il te comprendra
il ne sera plus ici bas
Paroles : Bruno V.
Musique : Bruno V. & Vincent Barbier
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TALKIN’ END GAME: IT’S THE RADIOACTIVE SONG
Michel Montecrossa dit à propos de 'Talking' End Game: it's the Radioactive Song" :
« Les catastrophes nucléaires, les catastrophes humaines, les catastrophes naturelles sont tous les avertissements et les appels forts pour se tourner vers une évolution de conscience plus élevé. Dans l'émergence d'un savoir au lieu d'une humanité ignorante, il pourrait y avoir l'espoir d'une conduite plus harmonieuse et moins destructive du monde terrestre ".
Paroles :
TALKIN’ END GAME: IT’S THE RADIOACTIVE SONG (Dedicated to the Fukushima Nuclear Plant)
Talkin’ End Game: It’s The Radioactive Song. / Push away the dark thoughts, see, yes, see the light of the One. / Latest news spreads the threat to this heart of mine: / Fukushima Daiichi nuclear plant brought the demon time.
Talkin’ End Game: It’s The Radioactive Song. / It’s bad to feel alone with eyes like glitterin’ holes. / My head aches from contaminated ham and eggs and juice. / Fukushima Daiichi nuclear plant did it to you too.
Talkin’ End Game: It’s The Radioactive Song. / Italian clothings and recycled Japanese paper: / I will leave them on the floor and am a-runnin’ faster. / Yeah, man! Fukushima plant poses as the Endzeit master.
Talkin’ End Game: It’s The Radioactive Song. / The texture of vision changes. / Evolution in me is a-goin’ on. / We tube into the city for a mega overthrill. / Like freak winds we are somethin’ / that can not be killed.
Talkin’ End Game: It’s The Radioactive Song. / Push away the dark thoughts, see, yes, see the light of the One. / Latest news spreads the threat to this heart of mine: / Fukushima Daiichi nuclear plant brought the demon time.
Music & Lyrics by Michel Montecrossa, © Mira Sound Germany
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FUKUSHIMA (tribute)
Peter Roland
"Il y a des sujets d'actualité qui forcément nous touchent et nous font prendre conscience de la fragilité de cette terre que nous croyons immortelle ! Plutôt qu'un militantisme basique et souvent inefficace utilisons nos voix pour passer le message en chansons !"
On dit que maintenant à Fukushima
Les oiseaux vivent libres mais ils ne chantent pas
Les souris naissent aveugles les fleurs ne poussent plus
Naitre là-bas c’est une aventure sans issue !
Cinq ans avant on riait à Fukushima
La vie était facile c’était un bel endroit
Avant la vague qui est venue de l’horizon
Avant la lave qui a ravagé nos maisons !
Fukushima c’est chez toi
Partout c’est le même combat
On construit des horreurs qu’on n’assume pas
Que vous soyez enfants d’ici où de là-bas
Je vous en prie surtout ne baissez pas les bras
Accrochez-vous à deux mains à notre caillou
Ne cédez pas aux mirages qui nous rendent fous !
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Fukushima
(L'île du bonheur)
Paroles: Eric Hermerel, Musique: Gérard Bonnet.
Une chanson inspirée par la catastrophe de Fukushima.
Version live
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Pépère, le nucléaire ! Joyeux #anniversaire #Fukushima !
(Paroles et musique : Jérémy K. )
"Écrite en 2014, suite à l'audition sur France Inter d'un reportage expliquant que TEPCO avait fait appel à la mafia japonaise pour recruter dans la rue des personnes endettées, SDF ou psychologiquement fragiles, pour aller nettoyer les endroits les plus dangereux de la centrale de Fukushima et de ses environs, ce qui m'a scandalisé, Pépère, le nucléaire ! est une chanson aux paroles caustiques et même violentes qui dénonce le cynisme dont TEPCO a fait preuve pour s'enrichir, rappelle le fameux mensonge du nuage de Tchernobyl qui se serait « arrêté à la frontière » et pose également la question taboue : si vous êtes pro-nucléaire et qu'un accident se produit dans un centrale, irez-vous, vous-même, faire le nécessaire pour endiguer la catastrophe au péril de votre vie ?
Le clip, pour sa part, est un court-métrage d'animation réalisé essentiellement suivant la technique du papier découpé. A mi-chemin entre les collages de Terry Gilliam et un dessin animé punk, il est totalement « barré » et comprend une multitude d'allusions tant à la culture japonaise qu'aux arts plastiques, au cinéma, à la science, ainsi, bien sûr, qu'à... TEPCO, aux liquidateurs de Tchernobyl et à la vie politique française.
Pépère, le nucléaire ! se veut une authentique création artistique mais également un outil politique efficace."
Jérémy K.
Paroles :
Konishiwa ! Здравствуй ! Bonjour ! Bonjour !
Konishiwa ! Здравствуй ! Bonjour ! Bonjour !
Fukushima ! Boum ! Boum ! Bonjour ! Bonjour !
J'aime l'argent
J'suis très content
J'viens d'investir
Dans l'énergie d'l'avenir !
Le nucléaire
Y a pas d'mystère
Pour faire du fric
C'est la formule magique !
Pépère le nucléaire, pépère !
Pépère le nucléaire, pépère !
Pépère le nucléaire, pépère !
Pépère le nucléaire, PÉPÈRE !
C'est idéal :
J'ai aucun frais !
Pas d'assurances
Et rien pour la maintenance !
Irresponsable !
Jamais coupable !
C'est idéal,
Je fais ce qui me plait !
Pépère le nucléaire, pépère !
Pépère le nucléaire, pépère !
Pépère le nucléaire, pépère !
Pépère le nucléaire, PÉPÈRE !
Pour les fissures...
Un coup d'peinture !
Pour la piscine...
De la résine !
Si y a une fuite...
J'attends la suite !
Et pour le cœur...
Un extincteur !
Pépère le nucléaire, pépère !
Pépère le nucléaire, pépère !
Pépère le nucléaire, pépère !
Pépère le nucléaire, PÉPÈRE !
Et si ça pète ?
Y a pas d'problèmes !
Vous croyez pas
Que j'vais y aller moi-même ?!
J'ai pas prévu
D'mourir là-bas !
Y a bien d'autres cons
Qu'iront crever pour moi !
Tous ces clodos / Sayonara !
Tous ces débiles / Sayonara !
Et tous ces vieux
Dont on n'sait pas quoi faire / Sayonara !
Tous ces psychos / Sayonara !
Ces inutiles / Sayonara !
Ces sous-humains
Qu'on paye à ne rien faire / Sayonara !
Au réacteur ! / Kamikaze !
A la piscine ! / Kamikaze !
Au nettoyage
Et aux rayons gamma ! / Kamikaze !
Allez crever ! / Kamikaze !
Allez crever ! / Kamikaze !
J'ai mon pognon,
Réparez mes conneries ! / Aligato !
J'ai mon pognon,
Je vous laisse l'addition ! / Aligato !
J'ai mon pognon,
Je vous laisse l'addition ! / Aligato !
Haaaa ! Haha ! Hahahaha ! Haaaa ! Haha ! Hahahaha !...
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Fukushima woke the dreamer
To the lie that we’d been sold
That the power that he’d taken
Was a flame that he could hold
Now the sleeper has awakened
but the nightmare still unfolds
Fukushima is a story
As new as it is old
Lalalala lala
There’s a town near Fukushima
Where children used to play
But the streets of Namae
are empty today
And the houses stand like ghosts
To all the souls that couldn’t stay
The road that we travel
And the land on which it lay
forever torn asunder
sent askew and turned away
How pleasant it is
For little tin gods
While mother nature nods
But when she awakes
Our lies and mistakes
Are irrevocable
Woke the dreamer
To the lie that we’d been sold
That the power that he’d taken
Was a flame that he could hold
Now the sleeper has awakened
but the nightmare still unfolds
Fukushima is a story
As new as it is old
Lalalala lala
フクシマ
*フクシマは夢を見ていた人を起こした。
信じ込まされていた嘘の夢。
つかみ取れば威力を持ち続けられるという
炎があるという嘘。
今、眠っていた人は目覚めた。
でも、悪夢はまだ続いている。
フクシマの話は
新しく、古い。
ララララララ
フクシマの近くに町があった。
かつては子供たちが遊んでいた。
でも、ナミエの通りは
今日は、空っぽだ。
家々は亡霊のように立つ。
そこに留まれなくなった全ての魂の為に。
私達の旅路と
そこに横たわる土地は
永遠に引き裂かれた。
歪められ、追い払われた。
なんと心地よいことだろう。
おだてられて、いい気になっている人にとって、
母なる自然が居眠りしている間は。
でも、眠りから覚めた時、
私達の嘘と過ちは
もう取り返しがつかない。
*
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Vous pourrez écouter cette oeuvre à cette adresse :
https://www.musicme.com/Julos-Beaucarne/titres/Souviens-Toi-De-Fukushima-t2783903.html
Souviens-toi de Fukushima
Les mandariniers étaient en fleurs
Un mince sentier escaladait la colline
On devinait la mer bleue dans les loins
Un vague bateau s'enfonçait dans la brume...
Julos Beaucarne : Souviens-toi de fukushima
Julos Beaucarne : Souviens-toi de fukushima écoute gratuite et téléchargement
https://www.musicme.com/Julos-Beaucarne/titres/Souviens-Toi-De-Fukushima-t2783903.html
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[Couplet 1]
Au bord du texte le plus ambitieux que je n'ai jamais tenté
Je fais partie de ceux qui n'ont pas peur de sauter
Et tu sais d'où je viens, j'ai grandi en cité
Autrement dit on a grandi dans des maisons hantées
Que ce soit le manque de sous, le manque de souffle
L'habitude de dessous fait que, peu se découvrent
On se cache derrière des capuches, des casquettes et des codes
On prend des attitudes, on consomme, on fuck l'école
Nos vies ne sont pas des films, on vit par épisodes
Et les rêves d'avenir ici sont en exode
Peu à peu en eux-mêmes beaucoup s'isolent
Exclus, vivent entre eux, sociale est la camisole
Des visions à court terme, ne voit pas plus loin que son hall
Les cœurs veulent être libres, mais nos têtes sont les geôles
Une cartographie réduite, on se dit que peu nous est possible
On élabore nos labeurs dans des champs impossibles
Y'a que des ions négatifs mon texte est radioactif
Un exorcisme lyrical aux vertus curatives
Premier couplet introductif, le prochain : le schéma
Ton cœur va exploser comme à Fukushima
[Refrain]
Une musique en physique quantique (Fukushima)
Une expression d'amour, un cantique (Fukushima)
Tu peux changer ta vie sur un déclic (Fukushima)
Faut juste que sur ton cœur tu cliques (Fukushima)
Fukushima
[Couplet 2]
Et c'est comme dans un gros bolide, change les rapports
Moins de télé et plus de livres : là ça rapporte
Tu veux faire du chiffre ? Apprends à compter
Sinon tu vas pas vivre, tu vas que raconter
Autour de nous trop de béton, les cœurs n'ont plus le wifi
As-tu déjà été heureux ? Si tu sais pas, vérifie
La simple idée d'être sois même depuis petit terrifie
Mon cœur t'écrit ce poème que ma voix amplifie
Tu as le pouvoir nucléaire, tu peux en faire une catastrophe
Ou alors au contraire tu peux en faire quelque chose de noble
Les enfants sont purs, c'est les Hommes les parasites
Les mauvaises idées gravitent autour de nous en satellite
Je te l'ai déjà dit : tu peux changer ta vie
Il te manque un ingrédient dans cette recette magnifique
Il faut que tu t'aimes, tu t'aimes, tu, tu, tu t'aimes
Les grosses voitures, les grands palais ne sont que des totems
Il n'y a que des ions négatifs mon texte est radioactif
Un exorcisme lyrical aux vertus curatives
Deuxième couplet : le schéma, le prochain : rayon gamma
Ton cœur va exploser comme à Fukushima
[Refrain]
Une musique en physique quantique (Fukushima)
Une expression d'amour un cantique (Fukushima)
Tu peux changer ta vie sur un déclic (Fukushima)
Faut juste que sur ton cœur tu cliques (Fukushima)
Fukushima
[Couplet 3]
Dans ma vie j'ai fait un jour une explosion nucléaire
En fait j'ai fait une sorte de désastre à l'envers
J'ai évacué la zone, chassé les mauvaises ondes
Je me suis mis en quarantaine des zombies, des amazones
J'ai auréolé ma vie d'amour et de sens
J'ai repris mes études, je me suis donné une chance
J'ai irradié les miens de rayons gamma, car là d'où je viens y'a que du drama
Et combien combien, j'ai vu de gamins qui avaient tout pour eux, se perdre en chemin ?
De la même manière qu'un clic, clique sur la gâchette
Peut découper ta vie, l'achever à la machette
Il faut juste un déclic du cœur, changer de modèle
Catapulter leurs codes, leurs vies de bagatelle
Prendre soin de ses gosses, de toi et de ta mère
La guérison est douce, le remède est amer
Y'a que des ions négatifs mon texte est radioactif
Un exorcisme lyrical aux vertus curatives
Troisième couplet : rayons gamma, maintenant c'est à toi
Ton cœur va exploser comme à Fukushima
[Refrain]
Une musique en physique quantique (Fukushima)
Une expression d'Amour un cantique (Fukushima)
Tu peux changer ta vie sur un déclic (Fukushima)
Faut juste que sur ton cœur tu cliques (Fukushima)
Fukushima
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paroles dans l'image
FOU KOU SHI MA
(Auteur inconnu, sur l'air de Bella Ciao)
Fou /kou /shi /ma-a
Fou /kou /shi /ma-a
Ki é/ lou/ ko/ to /no /naï/ tsou /mé a-a to
so/ no /oua /lou-ou
oua/ hi/ to/ bi /to- o
I/ ta /mé-é /tsou-ou-ou /ké
O/ do / ka /sou ou
O /do /ka / sou ou
Hi/ to/ bi/ to/ oua /li/ ka ï /sou-ou/ lou-ou
Li /djou oun/ ni/
oua/ ka /gui/ li -i
no/ na- a /aï / / ko-o /to- o /ouo
Le/nu/clé/ai/air’
C'est/la/fin/d'la/terr’
Le/nu/clé/air’/c'est/la/guerr’/c’est/la/guerr’/guerr’/guerr’
Guèr’/de/ré/pii
Pour/tou/teu/vi-ie
C'est/t’un/en/fer/le/nu/clé/air’
Ne/men/tez/pa-as
Don/nez/d’la/voix/a
Le/nu/clé/air’/c'est/la/guerr’/c’est/la/guerr’/guerr’/guerr’
Ne/vo/tez/paa
Pour/u/ne/loi-oua
Qui/vous/con/duit/au/ci/me/tièr’
N'é/cou/tez/pas/a
La/mau/vais'/foi/a
Qui/vous/jur’/que/l'a/to/me-eu/est/sûr/sûr/sûr
Mais/sûr/de/quoi/a?
To/xiqu’/et/quoi/a?
Com/bien/de/morts/et/de/can/cers
Le/risqu’/est/là/a
En/ten/dez/ma/voix
N'ou/bli/ez/pas/Tcher/no/byl/et/Fu/ku/shi/ma
Ma/ terr’/n'est/plus/u
Je/ne/suis/plus/u
Qu'un/mal/heu/reux/pri/vé/de/mèr’
Tcher/no/byl/est/t’une
Trac’/in/dé/lé/bil’
D'un/mal/et/d'u/ne/me/na/ce/qui/grond’/grond’/grond’
Le/peu/ple/com/prend
A/ses/dé/pends/en
Le/cy/nis/me/n'a/pas/d'li/mites
Mais/d'au/tres/che/mins
S'o/ffrent/t’à/nou/ous
Ex/ploi/tons/tou/tes/les/zé/ner/gies/sans/dan/ger
Res/tons/tous/u/nis
Les/pieds/sur/terr’/ère
L'a/ve/nir/n'est/pas/nu/clé/air’
Res/tons/tous/u/nis
Les/pieds/sur/terr’/ère
L'a/ve/nir/n'est/pas/nu/clé/air’
Le débat sur l’énergie nucléaire en France n’a jamais eu lieu. Aujourd’hui,
il semble que les partis politiques oublient encore les aspirations des Français à vouloir sortir du nucléaire. Pourtant, la catastrophe de Tchernobyl est toujours en cours et celle de Fukushima
ne fait que commencer !
Afin que les élections servent à préserver la santé des générations futures plutôt que les
intérêts des actionnaires et des oligarchies politico-financières, je vous propose de participer à cette action du Réseau Sortir du Nucléaire en envoyant une lettre pétition au PS et à
Europe-Ecologie Les Verts
Pour en savoir plus et participer :
La sortie du nucléaire, pour moi c'est clair !
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En savoir plus sur l'accord entre les deux partis :
Communiqué du Réseau Sortir du nucléaire
Emission "Ca vous regarde" de LCP
3.8. L’IRSN a publié dans sa revue trimestrielle AKTIS un numéro spécial (n°5) en deux parties sur ses recherches concernant les accidents de perte de refroidissement.
On peut les consulter en ligne à cette adresse :
ou les télécharger ici même :
3.9. L’AIPRI a calculé l'activité des combustibles fondus de Fukushima Daiichi. A lire dans cette article : "Radioactivité et radiotoxicité des 3 corium perdus de Fukushima."
http://aipri.blogspot.com/2011/12/la-radioactivite-des-3-corium-de.html
Article d'origine :
Iode radioactif sur l’Europe : évènement nucléaire en cours ?
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Mise à jour du 14/12/11
Dans un billet consacré à un incident sur une centrale
nucléaire ukrainienne, Gen4
relate que cet évènement pourrait être mis en relation avec cette pollution à l’iode-131 en Europe :
« A chaque jour son incident : la centrale Ukrainienne ZNPP semble poser problème depuis le 9/12
Selon certains rapports Twitter, la centrale nucléaire Ukrainienne de Zaporizhia connaîtrait un nouvel incident : l'unité de production n°. 5 se serait placée automatiquement en arrêt à chaud.
D'autres centrales du même pays auraient été placées en alerte à la suite de cet incident.
Le site de
production de Zaporizhia, avec ses 6 tranches de 1000 MW de conception REP/VVER, est le principal site de
production d'énergie nucléaire Ukrainien et l'un des plus gros sites nucléaires Européens.
L'incident de Zaporizhia aurait été confirmé par plusieurs médias Russes dont lenta.ru ; certains observateurs se demandent en outre si
cet incident ne pourrait expliquer en partie la récente recrudescence d'Iode-131 constatée en Europe, l'arrêt de la tranche n°. 5 semblant coïncider avec une diminution des doses d'I-131
constatées en Europe de l'Ouest.
Un incident avait provoqué l'arrêt d'urgence de l'unité n°. 2 de la même centrale le 12 novembre ; l'incident avait été reporté sur lenta.ru
avant que l'unité ne soit remise rapidement en production le 13/11. »
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Mise à jour du 3/12/11, 16h00
L'IRSN a publié une note de synthèse datée du 30/11/11 sur les traces d'iode 131 se trouvant dans l'air venant de Hongrie. L'étude conclut qu'il n'y a pas eu de risque sanitaire en France.
Télécharger et lire la notice en pdf (1,8 Mo) :
« Traces d’iode 131 dans l’air venant de Hongrie : pas de risque sanitaire en France »
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Mise à jour du 25/11/11, 16h00
Le site « Futura Sciences » vient de publier
un article « Iode 131 : 634 milliards de becquerels rejetés par Budapest ! » rappelant les infos déjà connues jusqu’à ce jour. L’IRSN, qui avait promis une étude plus poussée ne communique plus sur ce
sujet.
« Il y a environ deux semaines, des quantités anormalement élevées d'iode 131, un élément radioactif, étaient décelées dans l'atmosphère. On sait maintenant que c'est une usine hongroise qui est responsable de ces rejets dont la quantité s'élève à 634 milliards de becquerelsdepuis janvier.
Où en est-on de l’affaire de l’iode 131 qui a survolé l’Europe il y a quelques jours ? Dans un communiqué daté du début de la semaine, la Criirad, Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité, s’est inquiétée de l’absence de précisions au sujet de ces émissionsqui se sont produites, a-t-on appris, en Hongrie.
C’est en effet un institut de production radio-isotope (Izotóp Intézet) situé à Budapest qui serait responsable de l’incident, ainsi que l’Autorité à l’énergie atomique hongroise (HAEA) en a informé l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) dans un communiqué daté du 17 novembre, soit une semaine après que l’affaire fut révélée. La compagnie hongroise n’a pourtant rien mentionné sur son site Internet.
Des rejets d'iode 131 autorisés
Selon les indications de l’HAEA, les rejets d’iode 131 auraient eu lieu entre le 8 septembre et le 16 novembre 2011. La HAEA a expliqué que l’Institut dispose d’une autorisation de rejets annuels. Il peut ainsi dégager 1.600 milliards de becquerels (GBq) par an ! À titre de comparaison, la dose maximale admissible préconisée au niveau international s’élève à 1 millisievert, ce qui correspond à peu près – en fonction des conditions de rejets – à 279 GBq annuels.
Autrement dit, les doses d’iode 131 susceptibles d’être libérées par l’institut hongrois sont largement au-dessus de la dose maximale
admissible. Elles sont donc potentiellement dangereuses pour les populations avoisinantes, contrairement à ce qui avait été annoncé initialement et bien que la période de cet élément radioactif
soit courte (au bout de 8 jours environ la radioactivité de l’iode 131 est divisée par deux). «
(…)
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Mise à jour du 21/11/11, 21h00
La Criirad vient de publier un communiqué concernant les rejets d'iode-131 de l’institut hongrois Izotop Intezet. En voici l’essentiel :
« Selon les informations publiées sur le site officiel HAEA, l’institut de production de radioisotopes (Izotop Intezet) disposerait d’une autorisation de rejets annuels de 1 600 GBq soit 1 600 milliards de Becquerels. La traduction du texte ne nous permet pas de savoir si cette autorisation concerne l’ensemble des substances radioactives ou spécifiquement l’iode 131. Il serait nécessaire de disposer des autorisations de rejet officielles pour s’en assurer. Cependant le directeur de l’institut se réfère à cette limite pour indiquer que les rejets d’iode 131 effectués depuis le début de l’année (624 GBq) sont à 39 % de l’autorisation annuelle, ceci conforte l’idée que les 1 600 GBq peuvent concerner l’iode 131.
Selon le directeur de cet institut, l’installation aurait rejeté 300 GBq d’iode 131 à l’atmosphère de janvier à mai 2011. Elle aurait
ensuite été arrêtée de juin à fin août compte tenu de niveaux de rejets radioactifs anormalement élevés, puis redémarrée fin août. La question de savoir si de nouveaux systèmes filtrants ont été
mis en place et testés n’est pas claire. Les autorités indiquent en tout cas un rejet de 324 GBq d’iode 131 entre septembre et le 16 novembre.
Il s’agit d’une valeur très élevée.
sources :
http://www.haea.gov.hu/web/v2/portal.nsf/hirek_hu/192B87A50B67A20EC125794B00269FD0
http://www.izotop.hu/
Un rejet d’iode radioactif de 300 + 324 GBq soit 624 GBq tel que celui déclaré par Izotop Intezet pour l’année 2011 est en effet
28 300 fois supérieur aux rejets d’iode radioactif effectués en 2009 par la centrale électronucléaire du Tricastin (France)
et 130 fois supérieur à ceux effectués par l’usine de retraitement de La Hague (voir tableau ci-dessous).
Un rejet de 624 GBq d’iode 131 est susceptible de conduire à des doses inacceptables pour la population locale. Pour calculer les doses, il faudrait connaître la répartition des rejets dans le temps, la hauteur du point de rejet, les conditions météorologiques, déterminer s’il existe des espaces cultivés et des champs dans les environs. Nous ne disposons pas de ces éléments. Mais à titre de comparaison, il est utile d’indiquer que les autorités belges responsables de la fixation des autorisations de rejet en iode 131 de l’IRE (Institut national des Radioéléments) à Fleurus considéraient qu’une dose efficace de 1 milliSievert (pour le groupe de population le plus exposé) correspondait à un rejet annuel de 279 GBq (conditions de rejet classiques) ou à un rejet concentré de 84 GBq sur 35 jours.
Dans le cas de l’institut de Budapest, les populations locales pourraient donc subir une dose supérieure à 1 milliSievert c'est-à-dire
à la dose maximale annuelle admissible admise au niveau international (CIPR).La CRIIRAD demande donc que soit lancée en urgence une expertise du niveau de contamination en iode 131
dans l’environnement du site à Budapest et que, en l’attente des résultats, il soit demandé aux populations locales de ne pas consommer les produits végétaux et les produits laitiers d’origine
locale.
Outre la contamination par l’iode 131, il est important de vérifier également les niveaux de rejets pour d’autres substances radioactives (autres produits de fission et d’activation) sans omettre les gaz rares, le tritium et le carbone 14. L’iode 131 est en effet extrait à partir de matériaux irradiés par un réacteur nucléaire qui jouxte l’institut des isotopes.
Il convient de vérifier rapidement si le dispositif de mesure des rejets de ces installations (réacteur nucléaire et institut des isotopes) est fiable et si la quantité de rejet d’iode 131 annoncée n’a pas été sous-estimée. Il conviendra également de traiter les dysfonctionnements graves que révèlent cette affaire : fixation d’autorisations de rejet très élevées (*), défaut de maîtrise des rejets, manque de transparence, défaut de protection des populations.
Comparaison des autorisations de rejet et rejets effectifs en iode radioactif de diverses installations
(*) Comme indiqué dans le tableau, ces autorisations de rejets d’iode radioactif sont très élevées, par comparaison à celles d’autres installations nucléaires : 1 000 fois plus que celles de la centrale nucléaire du Tricastin dans la vallée du Rhône en France (4 réacteurs électronucléaires de 900 MW de puissance) et 88 fois plus que celles de l’usine de retraitement AREVA à la Hague(France).
Rédaction : Bruno Chareyron, ingénieur en physique nucléaire, responsable du laboratoire de la CRIIRAD (Valence, le 20/11/11) »
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Mise à jour du 20/11/11, 20h00
Depuis au moins le 7 novembre 2011, l’IRSN réalise des mesures spécifiques pour connaître le taux de l’iode-131 dans l’air de la France. Dans son communiqué du 15/11, elle informe des analyses en cours et diffuse les premiers résultats dont les pics de radioactivité observés concernent essentiellement les stations du nord du pays. Les prélèvements les plus récents des autres stations du réseau OPERA-Air TGD situées dans la moitié sud de la France étaient encore en cours à la date du 14 novembre. Une semaine plus tard, qu’en est-il ? On attend le prochain communiqué de l’IRSN qui devrait nous apprendre un certain nombre de choses :
- Les calculs de rétro-trajectoires pour tenter de localiser la provenance des masses d’air ayant transporté l’iode-131 détecté.
- Les dernières mesures d’iode-131.
- Les mesures des autres produits de fissions (en particulier le césium) et leur ratio par rapport à l’iode-131.
L’ensemble de ces éléments permettront ou non d’associer cette pollution aux relâchements du réacteur nucléaire hongrois désigné par l’AIEA.
En attendant le prochain communiqué de l’IRSN (il semble qu’il ne faille plus rien attendre de l’AIEA qui devrait pourtant mettre à disposition du public les données de l’Europe entière…), on peut observer les mesures réalisées en Europe pour l’iode-131 en 2011 sur la carte publique EurDep : dans le mois précédent le 20 avril 2011 : l’iode de Fukushima est détecté partout en Europe.
Grâce à ces données, on constate que le réseau fonctionne très bien, avec des coupures toutefois, correspondant à des données non transmises par certains pays, pour des raisons inconnues. A partir d’avril 2011, l’iode-131 de Fukushima est détecté partout en Europe (mais aussi le césium-134 et le césium-137).
Pendant ce passage remarqué du panache radioactif en Europe, un évènement est passé inaperçu : la centrale de Cernavodă, la seule centrale nucléaire de Roumanie, semble avoir eu un problème car le taux d’iode-131 a avoisiné les 3 Bq/m3 en avril 2011 (Ou alors cette installation, à l’image des dégazages des pétroliers en mer, a profité de cette pollution généralisée pour relâcher des produits de fission ?). Il est en effet impensable que l’iode provenant de Fukushima vienne se concentrer en Roumanie sans affecter les autres pays européens de l’ouest. Durant cette même période, les Roumains n’ont communiqué aucune info sur les césiums. Les taux de césium étaient-ils trop élevés pour être rendus publics ? L’AEIA a-t-elle fait une enquête sur ce taux anormal d’iode-131 ? Le 16 janvier 2010, la première unité de cette centrale avait été fermée en raison d'une fuite de vapeur. Cet incident s’est-il renouvelé en avril 2011 ?
Données du mois précédent le 20 novembre 2011
On peut s’interroger également sur les mois d’octobre et de novembre : pourquoi seules la Pologne et la Croatie continuent d’avoir des niveaux anormalement élevés en iode-131 alors que l’AEIA affirme que la source de la pollution provient de Hongrie ? La Pologne détecte du Césium 137 jusqu’au 20 octobre également, et pas les autres pays. Etrange carte.
Le mystère reste donc entier.
A quand la transparence ?
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Mise à jour du 17/11/11, 23h00
Selon les sites d’information français (Le Monde, Le Figaro, Le Nouvel
Observateur, La
Croix, etc.), « le mystère est sans doute résolu » : l’iode radioactif présent sur la
quasi-totalité de l’Europe proviendrait d’un laboratoire médical de Budapest. L’information largement relayée provient d’un communiqué original de l’AIEA qui
énonce avoir identifié la source de la fuite en Hongrie.
En bref, l’autorité de l'énergie atomique hongroise (OAH) a informé l’AIEA qu’une fuite avait été détectée à l'Institut des isotopes de Budapest (Izotop Intezet) du 8 septembre au 16 novembre 2011. Les rejets excessifs de cet établissement ne datent pourtant pas d’hier. Cet institut avait déjà eu des problèmes avec l’iode-131 au premier semestre 2011, sans doute passés inaperçus à cause de la catastrophe de Fukushima. L’IAEA prétend ne pas connaître la cause de ce rejet et promet une enquête sur cet évènement. Pourtant, l’exploitant a déjà communiqué sur ce sujet : il s’agit d’un problème de filtrage.
Selon les sites, l’info est présentée de différentes manières. Certains affirment que la source est hongroise, d’autres utilisent le conditionnel ou émettent des doutes en s’appuyant sur les déclarations émanant de l’institut incriminé. Selon son directeur, ces rejets n'expliqueraient pas la contamination observée jusqu'en France : « Les taux de radioactivité relevés en Hongrie étaient seulement un peu plus élevés à Budapest qu'ailleurs, il n'y avait pas de différence marquée… Si la source de cette radioactivité élevée avait été à Budapest, les niveaux mesurés ici auraient dû être bien plus élevés qu'à Prague », distant de 530 kilomètres, a déclaré à l'AFP le directeur de l'institut, Mihaly Lakatos.
On apprend que cet institut fournit des isotopes dans le monde entier à des fins médicales, scientifiques et industrielles. Mais ce que les médias français ne disent pas, c’est que cet « institut » hongrois possède un réacteur nucléaire de 10 MW de puissance. La cheminée de ventilation de cet établissement est très haute (80 m selon l'IRSN - mise à jour du 30/11/11) et permet la dispersion des effluents gazeux. Elle peut rejeter jusqu’à 60 000 mètres cubes par heure.
Ce réacteur à eau légère de type RR date à l’origine de 1959. Il a été modernisé en 1967 puis reconstruit de 1986 à 1993. De conception soviétique, il ne possède pas d’enceinte de confinement. Il sert essentiellement à la recherche : actuellement, 12 installations de recherche fonctionnent autour de ce réacteur.
En savoir plus sur le réacteur ici (document en anglais) :
http://www.kfki.hu/~brr/Dokumentumok/BRR_reconst_upgrade.pdf
Selon l’exploitant, de janvier à mai 2011, les rejets radioactifs se sont montés à 300 GBq, puis, de
septembre à novembre, à 324 Gbq. Il précise que ces rejets se font dans un cadre légal puisque la limite de rejet annuelle est de 1600 Gbq, et que ces rejets ne peuvent pas expliquer la présence
de l’iode dans une aussi grande étendue que l’Europe. De plus, Mihaly Lakatos déclare en pas avoir été contacté par l’AIEA (source : AlertNet). L’organisme
international qui prétendait le 11 novembre avoir lancé une enquête n’a donc demandé aucune information à l’exploitant directement ! Drôle d’enquête pour une agence de cette envergure,
n’est-ce pas ?
Attendons des données supplémentaires pour en savoir plus de nos organismes experts !
Dernier communiqué de l’AIEA (17/11/11) : Source of Iodine-131 in Europe Identified
Dernier communiqué de l’IRSN (15/11/11) : Détection en France de traces d’iode 131 dans l’air imputables à des rejets radioactifs venant d’un pays étranger
Dernier communiqué de l’ASN : pas de communiqué.
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Mise à jour du 16/11/11, 22h30
La nouvelle d’un nouveau nuage radioactif sur la France
a désormais fait le tour de toutes les rédactions et de tous les sites d’information, pour annoncer… qu’on ne savait toujours rien de plus ! On appréciera en passant l’inquiétude
franco-française des médias qui ne s’expriment que le 15 novembre en écho du communiqué de l’IRSN alors qu’il aurait été plus raisonnable de sonner le clairon
dès le 11
novembre… vu la grande radio-toxicité de l’iode-131.
Pour résumer, ce sont désormais 13 pays qui ont reconnu avoir détecté un taux d’iode-131 supérieur à la normale : l’Allemagne, l’Autriche, la Croatie, le Danemark, la France, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Russie, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, et l’Ukraine. Ils représentent une superficie d’environ 6 millions de km².
Vu l’étendue de la pollution, il est certain que la source ne doit pas être minime puisque la radioactivité de l’iode décroît assez rapidement (cet élément perd la moitié de sa radioactivité en 8 jours). Quelle sont les installations nucléaires qui pourraient aujourd’hui être responsables d’une telle pollution ?
1) un réacteur nucléaire en activité : nous avons le choix en Europe qui est la région du monde la plus nucléarisée avec ses 82 centrales et 159 réacteurs en activité.
2) un laboratoire nucléaire destiné à la production de radio-isotopes médicaux. Des fuites ont déjà eu lieu, par exemple à celui de Fleurus (IRE) en Belgique en 2008. Le gouvernement belge avait averti les riverains des risques de contamination nucléaire après une fuite d'iode-131. L'incident avait été classé "niveau 3" (accident évité de peu). L’objet de ce genre de labo vise à isoler et purifier les radio-isotopes utiles à la médecine nucléaire. La matière première provient de réacteurs de recherche, par exemple en Belgique à Mol, en France, aux Pays-Bas, en Russie (Rosatom), en Pologne (réacteur Maria) ou encore en République tchèque.
3) un réacteur arrêté suite à une explosion : deux candidats potentiels, Tchernobyl et Fukushima Daiichi. Ces deux sites ont la particularité de contenir des coriums constitués de tonnes de combustible fondu qui peuvent faire l’objet de reprises de criticité. Celui de Tchernobyl est encore chaud, 25 ans après la catastrophe, et il est surveillé de manière continue car sa capacité de nuire est encore immense (voir l’article de l’AIPRI à ce sujet : Tchernobyl ne nous oublie pas). Celui, ou plutôt ceux de Fukushima Daiichi, sont encore très actifs et Tepco estime que la centrale rejette encore 100 millions de becquerels par heure.
Selon le Sunday Times, l’Ukraine la première a détecté des traces d’iode entre le 10 et le 20 octobre, et la Pologne entre le 17 et le 24 octobre. La Bulgarie dit ne pas avoir remarqué de taux anormaux. Enfin, la République tchèque assure que l’iode ne peut pas provenir d’une centrale nucléaire car les autres éléments radioactifs n’ont pas été détectés.
Etant donné le danger sanitaire que représente la diffusion d’iode radioactif dans l’air, il est urgent que les autorités nucléaires de sûreté déterminent la source de la pollution, afin de prendre toutes les mesures de précaution pour les populations vivant à proximité de l’installation défectueuse.
Dernier communiqué de l’IRSN (15/11/2011) : Détection en France de traces d’iode 131 dans l’air imputables à des rejets radioactifs venant d’un pays étranger
Dernier communiqué de l’AIEA (11/11/11) : Low Levels of Iodine Detected in Europe
Dernier communiqué de l’ASN (Autorité de sûreté nucléaire) : pas de communiqué à ce jour.
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Mise à jour du 16/11/11, 7h
Dans un article du Point, Bruno Chareyron de la Criirad est interviewé. Il partage notre analyse : « Ce qui est grave et choquant dans cette affaire, c'est de voir que, plusieurs jours, vraisemblablement même plusieurs semaines, après le début de cette contamination, on ne sait toujours pas d'où vient la pollution. Il est vraiment très inquiétant que, y compris après la catastrophe de Fukushima, les instances internationales et l'AIEA ne soient pas en mesure de faire un tel diagnostic. »
Et plus loin : « Pour l'instant, les niveaux de contamination détectés en France ne nécessitent absolument pas de mesures de protection particulières, mais il faut suivre la situation avec vigilance. Tout dépend du temps que cela va durer et de comment les choses vont évoluer. Car, actuellement, on ignore si, à la source de cette contamination, la situation est en train de s'améliorer ou de s'aggraver... Tant qu'on ne sait pas exactement ce qui s'est passé et d'où ça vient, on ne peut faire aucune projection sur les conséquences du phénomène. Il va falloir que les autorités de radioprotection dans tous les pays potentiellement concernés multiplient les analyses, rapidement et avec des appareillages de haut niveau, pour pouvoir faire une cartographie de cette pollution et de son évolution dans le temps. »
Le site http://www.simplyinfo.org/ fait des mises à jour régulières sur la situation en Europe à ce sujet (langue anglaise).
Sinon, en attendant des compléments d’information, on peut consulter le site de l’IRSN pour comparer les mesures récentes de l’IRSN avec les anciennes.
Station de Charleville-Mézière : 5,7 µBq/m3 en novembre 2011 au lieu de 0,76 µBq/m3 en moyenne pour les 6 mesures effectuées en janvier-févier 2011, cela signifie que le taux a augmenté de 7,5 fois par rapport à une situation « normale » (bien que le normal devrait être un taux de 0%).
En observant les données fournies par l’IRSN, on constate qu’un évènement nucléaire a eu lieu en 2008 : la concentration d’iode-131 a fortement augmenté cette année-là, avec une valeur haute de 32 µBq/m3 le 22 février 2008. Ce pic de radioactivité dans l’atmosphère avait été causé à l’époque par un « incident »à la centrale nucléaire de Fessenheim : le 18 février 2008, un tube d’un générateur de vapeur du réacteur n°2 de la centrale s’était fissuré à la suite d’une « anomalie de supportage », conduisant à une fuite du circuit primaire vers le circuit secondaire.
L’observation des relevés du Vésinet (région parisienne) permet de constater que l’iode-131 est beaucoup plus présent dans cette zone que dans l’est de la France. On remarque en particulier des taux dépassant 1000 µBq/m3 du 16 au 25 septembre 2005. Que s’est-il passé ? Les médias en ont-ils parlé ? Il semble que non.
On remarque aussi l’absence de diffusion de données sur l’iode depuis début 2009 pour cette station.
source IRSN : http://sws.irsn.fr/sws/mesure/index
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Mise à jour 15/11/11, 19 h
Au fur et à mesure que la nouvelle se répand, les choses commencent à bouger…
On apprenait ce matin que de nouveaux pays étaient concernés par la pollution à l’iode-131 : d’après le site Zero Hedge, le Danemark et la Russie font désormais partie de la liste, ce qui portait à 12 le nombre de pays impliqués. Ca commence à faire beaucoup !
Et surprise à 11h55 ‒ mais est-ce une surprise pour la France avec l’antécédent de 1986 ? ‒ le site du Monde annonce que l’Hexagone est également touché par le nuage radioactif !
Il s’appuie pour cela sur la publication d’une note de l’IRSN toute fraîche sortie, qui fait le point sur des analyses faites la semaine dernière. Ce qui est très surprenant, c’est que cet organisme dit avoir été informé « de façon informelle à travers les réseaux scientifiques dont il est membre ». Ce qui signifie que l’AIEA, au courant de la pollution depuis plusieurs semaines, n’a pas estimé utile d’alerter les services nationaux compétents de tous les pays européens. Ce manque de réactivité est très grave, car il veut dire clairement que pour l’AIEA, un incident nucléaire, ce n’est pas si grave que cela, et que l’enquête qu’elle était censée faire de manière rapide dans un souci de protection des populations n’a pas été menée sérieusement. A vrai dire, ce n’est pas étonnant, car il faut bien savoir que cette structure internationale n’a pas vraiment pour objet le bien-être des populations mais principalement le développement de l'utilisation l’énergie nucléaire (Article 3 de ses statuts).
Revenons à l’analyse faite par l’IRSN : cet organisme a engagé en France des analyses par spectrométrie gamma sur des prélèvements d’aérosols et d’iode sous forme gazeuse pour y rechercher la présence éventuelle d’iode-131. Les analyses ont été effectuées par le laboratoire de mesure de la radioactivité de l’environnement d’Orsay et dans celui du Vésinet.
Les valeurs significatives relevées par l’IRSN sont les suivantes :
Bure (55) : 0,79 µBq/m3 +/- 0,22
Charleville-Mézières (08) : 5,7 µBq/m3 +/- 1,9
Orsay (91) : 4,9 µBq/m3 +/- 1,4
Le Vésinet (78) : 12 µBq/m3 +/- 6
L’IRSN précise que la présence d’iode-131 dans l’air, qui est tout à fait inhabituelle à cette échelle du territoire national, indique l’existence de rejets radioactifs anormaux dans l’atmosphère dont l’activité la plus marquée en France se situe entre le 7 et le 10 novembre. L’IRSN, comme l’AIEA, rejettent l’hypothèse que ces taux anormaux d’iode-131 puissent trouver leur origine à l’ex-centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Le possible évènement de reprise de criticité de Fukushima annoncé par Tepco le 3 novembre a pourtant été mis à la connaissance de tous, et l’arrivée d’iode-131 sur l’Europe une semaine plus tard pourrait bien avoir un lien avec cet épisode que l’industrie nucléaire a voulu rapidement étouffer. Il reste à nos yeux une hypothèse plausible. En mars, le nuage radioactif de Fukushima avait bien atteint la France à compter du 27 mars, soit 15 jours après l’explosion du réacteur 1. Avec un même régime des vents et une réaction moindre qui aurait diffusé moins de radionucléides qu’une explosion, il est tout à fait possible que cette pollution provienne de Fukushima. En effet, la pollution n’a jamais cessé depuis le 12 mars 2011, et l’hémisphère nord est désormais couvert d’un vaste nuage radioactif permanent. Or, tant qu’il ne pleut pas, les gaz et les aérosols radioactifs restent en suspensions dans l’atmosphère et se cumulent, ils ne disparaissent jamais.
Pollution de l’hémisphère nord par Fukushima en mai 2011 (source)
Afin de déterminer la source, l’IRSN réalise actuellement des calculs de rétro-trajectoires pour tenter de localiser la provenance des masses d’air ayant transporté l’iode 131 détecté. Nous attendons avec impatience les résultats de cette recherche.
Pour mémoire, les niveaux en iode 131 mesurés en France après l’accident de Fukushima avaient atteint quelques milliBecquerels par m3 d’air (voir le bulletin du 10 juin 2011), soit plus de 100 fois les valeurs mesurées actuellement.
Pour ceux qui douteraient que l’atmosphère est constamment polluée par la radioactivité, voici une animation très parlante réalisée par Marian Steinbach à partir des relevés de 1750 compteurs Geiger de son pays du 14 juin au 25 octobre 2011. Marian a eu l’idée géniale de transformer les chiffres en des points de différentes intensités sur la carte, ce qui a pour effet de visualiser l’invisible, les radionucléides se déplaçant dans l’air comme le vent dans un champ de blé.
Animation de Marian Steinbach : visualisation de la radioactivité passant sur l’Allemagne
(Cliquer sur l'image pour voir l'animation)
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Mise à jour du 15/11/11, 7 h :
Le mystère demeure. Pas de nouveau communiqué de l’AIEA.
Selon un article de MailOnline, la France, la Grande Bretagne, l’Espagne, la Russie, l’Ukraine, la Finlande, la Suisse, la Pologne et la Norvège n’ont pas remarqué d’augmentation du taux d’iode dans l’atmosphère.
Les mentions de l’Ukraine et de la Pologne sont étranges car l’article de l’Associated Press of Pakistan les mentionne comme ayant relevé un taux anormal d’iode : « Higher radiation levels were detected in Poland and Ukraine even before October 19 ». Cette anomalie nous rapproche de l’ex-centrale nucléaire de Tchernobyl. Le Pakistan, qui ne fait pas partie de l’Europe, ne prend pas de gants pour parler de ce qu’il sait. Alors que les pays européens se serrent les coudes sous le traité Euratom qui a été l’acte fondateur de l’Europe le 25 mars 1957. Tandis que l’industrie nucléaire a du mal à se remettre de la catastrophe de Fukushima, une reprise de criticité dans le corium de Tchernobyl ferait un des plus mauvais effets pour essayer de redorer l’image du nucléaire en Europe.
Selon un article du 14 novembre du site Decoded Science, la Suède est à ajouter à la liste des pays européens qui ont remarqué cette hausse d’iode-131, ce qui porte à 10 le nombre de pays concernés, représentant une surface de 2 millions de km² : l’Allemagne, l’Autriche, la Croatie, la Hongrie, la Pologne, la République tchèque, la Slovaquie, la Slovénie, la Suède, et l’Ukraine.
Des hypothèses supplémentaires ont été émises ici ou là : sous-marin atomique, radiations cosmiques de la nébuleuse de la Tarentule, guerre de Lybie, excréments de patients soignés à l’iode-131… Oui vous avez bien lu ! Le Professeur Malcolm Sperrin, directeur de la physique médicale à l'hôpital de Grande-Bretagne du Royal Berkshire, après avoir écarté tout lien avec Fukushima, a déclaré : « It is far more likely that the iodine may be as a result of excretion by patients undergoing medical treatment. »
Donc résumons : 2 millions de km² pollués par de l’iode-131, certes très faiblement, mais aussi très durablement (depuis 4 semaines maintenant). Tous les pays concernés se renvoient la balle : personne n’est responsable, aucune installation nucléaire ne déclare de fuite, d’incident, ou d’accident.
L’AIEA informe, puis se tait. Elle enquête. Elle prend son temps. Si elle met deux mois pour envoyer des experts comme pour Fukushima, il faudra encore attendre un moment avant d’avoir du nouveau ! Le temps de réparer la fuite et de classer cette affaire sans suite ?
Peut-être qu’en demandant des explications à l’AIEA, on obtiendra plus d’informations ? Si vous avez une réponse, merci de la mettre dans les commentaires pour en faire profiter tous les lecteurs.
Contacter l’AIEA : info@iaea.org
[Les prochaines mises à jour éventuelles se feront désormais sur cette page]
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By Pierre Fetet, posted in Le blog de Fukushima
Translation from French: Robert Ash
At a time when everyone is wondering where the coriums of the crippled Fukushima Daiichi nuclear plant may be, it is interesting to know the nature of the terrain where they could possibly be hiding. Although all documents used to write this article are readily available, most are in Japanese and this explains that to date knowledge of the geology of Fukushima is fragmented. Based on the geological survey that was conducted prior to building the plant, as well as on results of seismic testing and recent research related to drilling, this article will attempt to give an updated picture of the nature of the substratum of the nuclear plant, which may help to predict possible developments in the currently unfolding disaster.
General geological environment
The Fukushima Daiichi Power Station is located on the east coast of Honshu island, in northeastern Japan, on a Cenozoic sedimentary ground, i.e. belonging to the current geological era (from 65.5 million years ago to the present). It is separated from the Abukuma granite plateau by the Futuba fault.
The geological map shown above is from an illustration entitled "Tectonic division of Abukuma Mountains and location of borehole" taken from the article "Granitoids with 300 Ma in the Joban coastal region, east of Abukuma Plateau, northeast Japan" (Authors: Tstsumi, Yukiyasu; Ohtomo, Yukiko; Horie, Kenji; Nakamura, Ko-ichi; Yokoyama, Kazumi), Journal of Mineralogical and Petrological Sciences, Volume 105, p. 320-327 (2010).
This map was produced when a 1005 meter-deep drilling operation was carried out in an area situated a dozen kilometers south of the Fukushima Daiichi plant, close to the Fukushima Daini plant. Published in 2010, it is the latest that we can rely on to learn about the overall geological context of the crippled plant.
Coring conducted by researchers shows that the layer of sedimentary rock which makes up the soil of the east coast of Japan over at least a hundred kilometers has a thickness of 815 meters at the latitude of Fukushima Daini.
A well documented site
For more detailed information on the geology of the soil of the Fukushima Daiichi plant, the following three other documents are essential references: the first is the geological survey that was conducted prior to the construction of the plant (1967); the second is a safety assessment in terms of seismic risk of the nuclear site, published by Tepco in May 2009; the third is an expert appraisal summarizing the situation of the Fukushima Daiichi plant from a geological and seismical perspective, which was published by the Japanese authority for nuclear safety, the NSC (Nuclear Safety Commission), in June 2010.
The first paper brings together two cross-sections of the ground at the site of the future plant: one east-west, another north-south. Based on this document, backed by a photo of the site before construction (1966), we realize that the coast was originally rocky and that the sedimentary plateau has been excavated in order to achieve the earthwork for the construction of the nuclear plant. As anticipated in the cross-section (marked by the dotted red line), the excavation lowers the ground to 10 meters above the sea and the digging of the basement is below sea level.
Geological study of the Fukushima Daiichi site before 1967 (Cross-sections colorized and annotated in French by the author from an original Japanese document in black and white. Source: http://cryptome.org/0004/daiichi-build-01.pdf, page 103)
The site before construction, in 1966
(source: http://www.houseoffoust.com/fukushima/phototour.html)
In order to build the plant - originally only Unit 1 - the upper sedimentary layers were excavated. These are Quaternary alluvial deposits composed of clay and sand which are friable or semi-hard (green and brown in the cross-section). Thus the plant was built on "mudrock" type sedimentary rock (yellow in the cross-section), which is a muddy rock composed of clay and silt (very fine sand). But the term "muddy" does not mean that the rock is soft. It simply means that it is a rock whose matrix is clay; it is also called "argillite".
The second report examines the response from the ground to waves emitted from the surface over the entire site, particularly under the common cooling pool, which is located west of Unit 4. This pool, designed to cool more than 1000 tons of spent fuel, was the subject of particular attention: the east-west and north-south cross-sections intersect at this precise location.
Map of the site
with location of the cross-section below
(red line)
East-West cross-section (Thanks to Hiroko for her help in translation)
This cross-section shows a ground discontinuity at a depth of around 200 m, corresponding to a change in the nature of the rock. Between ground level and -200 m, we find the geological layer of Tomioka, dating from the Neogene; the layer below it is older, it is labeled as belonging to the Paleogene - Neogene and corresponds to the Taga layer.
The third paper presents a detailed analysis, also shown in two cross-sections, of the various geological strata inside this thick Cenozoic sedimentary coating. This is the list of the main strata, identified by letters, from the closest to the surface ground, down to the deepest. It is followed by maps, cross-sections and an analytical table:
- T3: muddy and sandy rock (Tomioka layer, Neogene)
- T2: sandstone with some inclusion of tuff (Tomioka layer, Neogene)
- T1: sandstone with heavy inclusion of tuff (Tomioka layer, Neogene)
- TI: clayey sandstone (Taga layer, Paleogene - Neogene)
- Yu: alternating muddy and sandy rocks (Yunagawa layer, Early Miocene)
- Sr: hard sandstone and muddy rocks (Shiramizu layer, intermediate between the Oligocene and Miocene)
Map showing location
of the two cross-sections
(see below)
East-West cross-section (location of the plant added in red)
North-South cross-section (location of the plant added in red)
Analytical table: Stratigraphic geology of the site of Fukushima Daiichi. (Table made from an original document in Japanese. Thanks to Marielle for her help.)
Source: http://www.nsc.go.jp/shinsa/shidai/touden_fukushima/3/siryo2.pdf, p. 14
A suspicious fault
In several of these cross-sections, an ancient fault, predating the later Miocene, is clearly visible under the nuclear site. Whereas the geological survey conducted prior to the construction of the plant does not reveal this fault (drilling did not go beyond a depth of 200 meters at the time), it is clear from the documents dated 2009 and 2010 that Tepco and the NSC have known about it for several years. The following cross-section shows this fault with even greater depth (- 1300 m):
Fukushima Daiichi fault
(source NSC: http://www.nsc.go.jp/shinsa/shidai/touden_fukushima/3/siryo2.pdf , p. 13)
There is obviously a need to reconsider the way authorizations are granted for the building of nuclear plants (1). A non active fault behaves like a dormant volcano: once a seismic or volcanic event is known to have occurred even in a very remote past, it has the ability to recur if the conditions are met again. It would not be surprising if, during the earthquake of March 11, 2011, this fault had been reactivated, causing severe damage to the plant, such as this crack discovered after the quake:
Source of photograph: Tepco
Permeability of the layers
Andreas Küppers, a German geologist who had intervened on the site during the construction of the plant, was interviewed in March 2011 by the newspaper Die Welt. According to this specialist from the GeoSearch Center Potsdam (GFZ Deutsches GeoForschungsZentrum), the different layers of argillite on which the plant is built are likely to be waterproof and should be able to prevent contact with groundwater (2). But this opinion is not shared by everyone. One dissenting Japanese geologist, for example, - who wishes to remain anonymous - has been noted for his views expressed on a U.S. forum, "Physics Forum": according to him, the bedrock of the region is made of coarse, very permeable sandstones, and contains vast amounts of water from the neighboring Abukuma mountain. This groundwater, he claims, is flowing under the plain towards the sea at a very low speed of about 50 cm / day (3).
In fact, in light of the collected data, it seems that the views of these two geologists may not be conflicting after all, because both types of layers do exist: argillite (or silt) and sandstone. However, Andreas Küppers, in line with Tepco's style of communicating, refrains from disclosing all the information he possesses: namely, that there is not only waterproof argillite, there are also some strata of permeable sandstone, which allows groundwater to move towards the sea. Moreover, the presence of this fault under the plant makes it possible for the water to sink down vertically without being stopped by a horizontal waterproof layer of argillite, and allows connection between several sheets of groundwater which one would have thought were independent.
Good and bad news
The good news is that the radioactive water leaking from the plant will not be able to spread towards the Japanese inland and the Abukuma plateau due to the downward slope of the geological layers. The bad news is that there exists a fault which appears to be active right under the Fukushima Daiichi plant itself: this allows, and will continue to allow, radioactive pollution of aquifers over a depth of several hundreds of meters, as it runs through the different "waterproof" strata (4). This also means that the radionuclides will naturally be carried towards the sea by this underground water stream flowing through the permeable layers of sandstone. Sandstone is indeed the ideal rock for aquifers, as it is both permeable and fractured, providing easy movement of water. And finally, there is the problem of the type of rock on which the plant was built being rather "soft", meaning that an earthquake can only destabilize the buildings.
As early as March 31, 2011, Tepco announced that the groundwater was contaminated with radioactive iodine, according to an analysis of a sample taken at a depth of 15 meters under the first reactor (link). Today, if one or more coriums have sunk into the ground, this pollution has very likely been increasing. But Tepco no longer shares any information about the pollution of groundwater. Their only concern is to present a beautiful reassuring façade, which will never solve this disastrous pollution of soil and groundwater: underground contamination is irreparable, because there is no access to it.
(1) In France, unfortunately, the situation is no better: the nuclear safety authority seems to have expressed no objections to the expert appraisal conducted by EDF, which appears to have falsified data pertaining to seismic hazard for several nuclear plants out of concern for profitability.
Source documents may be consulted at: http://observ.nucleaire.free.fr/falsification.htm
(2) "Die Wahrscheinlichkeit ist hoch, daß dieses Gestein dicht ist und keinen Kontakt zu Grundwasserleitern zulässt", Die Welt, March 15, 2011.
(3) This information on the origin and direction of water flow is confirmed by the first cross-section in this article: the general downward slope of Quaternary strata goes from the mountain to the coast.
(4) Yesterday again, Tepco was pretending to have no knowledge of the fault over which the plant is built, and was trying to divert attention by discussing some active faults located 50 km from the site! Link to this bulletin from NHK: http://www.scoop.it/t/tsunami-japon/p/412878168/eng-tepco-decouvre-des-failles-probablement-actives-pres-de-fukushima-nhk-world-english. Link to a video from JAMSTEC that shows a recently discovered active fault on the seabed off the coast of Fukushima: http://www.youtube.com/watch?v=ZAidW9t6f9Q&feature=player_embedded!
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The following sources were consulted when writing this article:
Classification of sedimentary rocks (Université Libre de Bruxelles):
Different geological layers in the region of Fukushima:
https://ir.kochi-u.ac.jp/dspace/bitstream/10126/2261/1/N022-04.pdf
Geological cross-sections of the Fukushima Daiichi plant:
http://www.nsc.go.jp/shinsa/shidai/touden_fukushima/3/siryo2.pdf
http://www.tepco.co.jp/nu/material/files/ka10061701.pdf
Classification of detrital rocks:
http://www2.ulg.ac.be/geolsed/sedim/sedimentologie.htm
Sandstone permeability:
Article on the northeast coast of Japan:
http://www.jstage.jst.go.jp/article/jmps/105/6/320/_pdf
Wikipedia Hydrology:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Hydrog%C3%A9ologie
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Original article in French:
“La géologie de Fukushima”
http://fukushima.over-blog.fr/article-la-geologie-de-fukushima-83016778.html
D’après le
site public European Radiological Data Exchange
Platform, de l’iode-131 est détecté uniquement en Slovénie et en Croatie, à quatre endroits différents : à Zagreb, à Ljubljana, à Krsko, et à la
limite des trois pays Croatie-Hongrie-Serbie.
Quelques remarques viennent immédiatement à l’esprit :
Les informations fournies par l’AIEA sont lacunaires (pas de carte, localisation vague, pas de mesure fournie). Il va sans dire qu’il s’agit bien là de rétention d’information. Pour quelle raison l’AIEA a-t-elle fait seulement hier ce communiqué sur l’iode-131 ? Deux semaines après ces détections suspectes, il est évident que cette organisation sait déjà où se situe le problème.
Les informations fournies par la carte mise à disposition du public par la commission européenne sont incomplètes également : aucune information sur une présence d’iode-131 dans les 5 pays cités hier (Allemagne, Hongrie, République tchèque, Autriche, Slovaquie). Pourquoi cette carte n’est-elle pas mise à jour ?
D’après cette carte publique, deux centrales nucléaires sont susceptibles d'être concernées par ces rejets d'iode-131 : la centrale de Krsko (Slovénie) et la centrale de Paks (Hongrie). Mais si l’on fait une recherche avec le Césium, seule la centrale de Krško est concernée puisqu’en Europe, seul ce site cumule à la fois de l’Iode-131, du Césium-134 et du Césium-137.
Carte de situation de la centrale de Krško
Même si cette carte mise en ligne pour informer le public n’est pas une carte pour donner une alerte et peut contenir des erreurs, elle donne tout de même un fort indice pour qu’un évènement se soit passé dans les dernières semaines (ou est encore en cours ?) dans la centrale nucléaire slovène. Il est inimaginable que l’AIEA ne soit pas au courant.
Cette centrale a d’ailleurs déjà eu des problèmes de fuites en 2008 : le 4 juin 2008, une fuite sur le circuit primaire du système de refroidissement du réacteur avait eu lieu. Et avec Fukushima, on sait ce qu’un problème sur un circuit de refroidissement peut donner !
Il est grand temps que l’AIEA s’explique sur cette diffusion d’iode-131, de césium-134 de césium-137 en Europe. Si la centrale de Krško a eu un accident, il est légitime et urgent que la population européenne en soit informée dans les plus brefs délais !
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Pour plus d'information et des mises à jour, se reporter à l'article précédent :
L'Agence internationale de l'énergie atomique, basée à Vienne, a déclaré qu'elle cherchait à déterminer cette source radioactive en estimant a priori que cette pollution ne pouvait pas provenir du Japon.
Selon le site SimplyInfo, la pollution pourrait provenir de Pologne ou de Russie où se trouvent les deux seuls réacteurs médicaux connus dans la région proche de la République tchèque, à l'est des zones de détection de l'iode 131. Ce sont les réacteurs Maria en Pologne et le réacteur de Rosatom dans le Dimitrovgrad en Russie. Le réacteur Maria en Pologne est plus proche de la détection des zones d'iode dans l'air ; il était à l'origine un réacteur de recherche et a été converti en 2010 pour faire des radio-isotopes médicaux comme l'iode 131.
Toutefois, SimplyIfo n’a pas de confirmation de ces hypothèses.
Le mystère reste donc entier pour l’instant.
Mise à jour du 13/11/11, 22h10 : Selon Associated Press of Pakistan, La PASA (Pakistan Atomic Energy Commission) vient de réfuter une nouvelle (*) parue dans un article de presse nationale et internationale alléguant que la radioactivité plus élevée que la normale remarquée dans certaines parties de l'Europe pourrait provenir du récent incident à la centrale nucléaire de KANUPP. Dans un communiqué public, elle affirme qu'il n'y a eu aucune fuite de radiations dans l'environnement de KANUPP le 19 octobre. Il y a eu seulement un déversement d'eau lourde dans le bâtiment de confinement, qui a été mis sous contrôle en suivant les procédures de routine.
« La libération
de l'iode-131 n'est pas possible sauf s'il ya une panne de combustible nucléaire, tandis que l'incident de fuite de KANUPP impliquait de l’eau lourde qui contient du tritium et non pas
l'iode-131 ».
De plus, les niveaux de radiation les plus élevés ont été détectés en Pologne et en Ukraine, vant que l'incident de KANUPP n’ait eu lieu. On peut ajouter que même s'il y avait une fuite à
KANUPP, il n’aurait pas pu avoir voyagé en Europe sans laisser aucune trace dans les environs où aucun niveau inhabituel n’a été détecté.
(*)Le porte-parole de l'agence de l'énergie atomique polonais aurait dit : « Des rapports non confirmés suggèrent qu'il peut y avoir eu un incident dans une
centrale nucléaire au Pakistan, mais cela nécessite une confirmation supplémentaire».
Mise à jour du 14/11/11, 0h30 : d'autres hypothèses exposées dans le site Ex-SKF (article et commentaires).
- un accident dans une installation d'armes en Iran ?
- le résultat de spallations de Fukushima par les retombées des dernières éruptions solaires ?
- des problèmes à l’ex-centrale de Tchernobyl ?
Mises à jour suivantes : cliquer ici.
BD : Fukushima-Chronique d'un accident sans fin
Live spécial Fukushima du 2 mars 2021 en replay
avec Bertrand Galic, scénariste,
et Pierre Fetet, auteur du dossier documentaire
Liens pour le live : Facebook, Youtube ou Twitch
Webinaire : Fukushima 10 ans : quelles réalités ?
7 experts japonais et français analysent la situation actuelle
Événement organisé par la Criirad
11h-13h, 14h-15h30
Spectacle
Le spectacle d'Audrey Vernon "Fukushima, work in progress" est disponible en ligne à cette adresse :
https://www.imagotv.fr/spectacles/fukushima_work_in_progress
Chaîne vidéo du blog de Fukushima
.
« Sans le web, mémoire vive de notre monde, sans ces citoyens qui n’attendent pas des anniversaires, de tristes anniversaires, pour se préoccuper du sort des réfugiés de Fukushima, eh bien le message poignant de Monsieur Idogawa (maire de Futuba) n’aurait strictement aucun écho. » (Guy Birenbaum, Europe 1, 1er mars 2013)
Les Éditions de Fukushima : des livres à télécharger et à diffuser librement
Le dernier livre de Jean-Marc Royer
Le dernier numéro d'Atomes crochus
Frankushima : un essai graphique sur la catastrophe de Fukushima et le risque nucléaire en France. Site dédié : frankushima.com
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Télécharger la version française ici.
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